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  • C’est ce qu’on appelle un beau coup marketing de la part de la marque de bonbons. En septembre était apparue un nouveau personnage, baptisé Purple, en clin d’œil à la communauté LGBTQIA+. Elle a déclenché un tollé dans la droite conservatrice américaine, cette dernière accusant la marque de wokisme (un moyen de militantisme pour lutter contre les problèmes liés à la justice sociale et à l’égalité raciale). En janvier, Mars annonçait le retrait de toutes ses mascottes. Surprise lors de la finale du Superbowl : une publicité en forme de conférence de presse a marqué leur retour, une façon de ne pas céder aux sirènes du conservatisme, mais aussi de se faire un fantastique coup de pub ! Fausse conférence de presse ici.

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  • Toutes les initiatives  sont bonnes à prendre en régions pour faire face à l’isolement, la discrimination et l’homophobie. A Bernay (Normandie), le café associatif le Trait d’Union va accueillir des permanences LGBTQI+, en attendant une solution plus pérenne : le premier lundi de chaque mois de 18h à 20h et le troisième jeudi de 12h à 14h, 11 boulevard Dubus, 27300 Bernay.

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  • Cette chorale queer, pop et politique donnera 2 concerts : dimanche 2 avril à 20h au Point Ephémère et dimanche 9 avril à 20h au Hasard Ludique. 1h de show avec des reprises de Grease, P!nk, Eddy de Pretto, Camille de Saint-Saëns, Michel Berger, Chicago...  Des résilles et des paillettes Guests : Kilian Androkill (créature chez Madame Arthur) et Madame Wasabi  (Japarisienne Drag queen). La Queerale est une chorale amatrice, un espace intergénérationnel, safe pour les lgbtqia+. Inclusive, elle ne classe pas les voix par « voix d'homme ou voix de femme », mais « voix grave ou voix aïgue ».

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  • Les Drom-Com peinent à suivre quand il s’agit d’acceptation des droits LGBTQI+. Pour preuve, le centre LGBT+ de Saint Denis de la Réunion a été recouvert d’inscriptions LGBTphobes et incendié au mois de février. Xylric Lepinay, président de l’association OriZon (qui occupe le local,) déplore : « je suis très en colère, mais malheureusement pas surpris, vue la nature de nos combats, on sait qu’il y a une partie de la société qui ne nous accepte pas ».

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  • Le projet a été lancé il y a plus de 20 ans et piétine depuis, sur fond de méprises et autres désaccords entre la mairie, le collectif porteur du projet et deux associations qui ont amassé une partie des archives. Récemment, un local de 600 m2 a été trouvé dans le 19ème arrondissement. Ce centre servira non seulement à recueillir et conserver les archives de la communauté et du mouvement LGBTQI+, mais aussi de lieu de pédagogie et d’accueil du public. Paris rejoindrait ainsi enfin de grandes métropoles comme New York ou Berlin, qui bénéficient de centres dignes de ce nom...

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  • C’est le nouveau rendez-vous mensuel que vous propose le sauna le Sun City Paris. Avec 26°, l’été a pris ses quartiers avec un peu d’avance grâce à Michel Mau, organisateur d’évents LGBTQIAP+ et Romano Bay, DJ de la nuit parisienne, bien connus l’un comme l’autre. Avec cette Pool Party où la chaleur, la détente, l’esprit festif sont de mises, un samedi par mois des guests s’emparent des platines tandis que des drag shows et des gogos à gogo mettent l’ambiance. Et à la question, mais qu’est que l’on met en guise de tenue de soirée ? La réponse varie selon votre degré d’audace , vous avez le choix entre le speedo, le short, le jockstrap ou tout simplement tout nu… idéal passer de la piscine au bar ou au dancefloor. Prochaines éditions, le 1er avril puis le 26 mai en mode soirée mousse pour bien clôturer la saison. Page officielle Facebook ici.

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  • Le 17 mai, nous commémorerons la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Dans le même temps, la Mairie de Paris marquera une décennie de mariage pour tous par une série d’événements :

    • une conférence internationale sur le thème « le mariage pour tous, 10 ans après : en France et dans le monde, où en est-on ? »

    • le Prix international pour les droits des personnes LGBTQI+ 2023 sera remis à une asso engagée, en présence de Stuart Milk, neveu d’Harvey Milk

    • côté distraction, une grande course en talons le long de la rue de Rivoli puis un grand bal populaire sont prévus. 

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  • Oscars 2023

    La cérémonie a vu la victoire du film queer de l’année : Everything Everywhere All at Once, 7 statuettes, dont celle de la meilleure actrice. Michelle Yeoh remporte la timbale pour son rôle d’une mère pleine de regrets, dépassée par sa relation avec sa fille lesbienne. L’un des réalisateurs du film, Daniel Scheinert, a remercié ses parents avec humour : « merci à ma mère et mon père qui m’ont laissé m’habiller en drag quand j’étais petit. Ce qui n’est une menace pour absolument personne ». Il a voulu répondre aux détracteurs conservateurs américains, qui tirent à boulets rouges sur le phénomène drag. Enfin, Jamie Lee Curtis, lors de son discours à la presse après avoir gagné, a indiqué souhaiter ouvrir un dialogue sur les catégories genrées dans les cérémonies de prix, sans manquer de faire part de sa fierté d’être la mère d’une jeune fille trans. 

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  • Elle a perdu 10 kilos, s’est vue prescrire 28 jours d’ITT, subit des crises de Ménière (vertiges, perte d’audition) : Hoshi n’en peut plus ! Après avoir embrassé sa compagne le 14 février 2020, devant les caméras de la cérémonie des Victoires de la musique, elle a reçu des milliers de messages d’insultes : « ça m’a empêché de vivre pleinement pendant 3 ans (…) j’ai eu peur à chaque fois que je suis montée sur scène, peur de me faire agresser, je ne suis jamais ressortie seule dans la rue depuis (…) j’ai toujours eu peur qu’ils trouvent mon adresse », autant dire un calvaire. Comme un exutoire, elle a publié un florilège de ces messages sur son compte Instagram. Du côté de la justice, peu ou pas d’avancées malgré la plainte de l’artiste, puisqu'une seule personne sera potentiellement convoquée à un procès au mois de juin. 

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  • 7 ans après les faits, un homme de 30 écope de 180 jours-amendes pour une agression à caractère homophobe dans un bar gay. Selon la défense, l’enquête aurait été bâclée, puisque le père de l’agresseur, présent au moment des faits, a été relaxé et deux autres hommes impliqués n’ont pas été retrouvés. Rappelons que l’injure ou la diffamation publique basée sur l’orientation sexuelle est punie au maximum d’un an de prison et 45000€ d’amende.

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