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  • Deux montagnes de muscles s’éprennent l’un de l’autre. Ce n’est pas le début du dernier Falcon, mais de la dernière comédie dramatique de Matt Carter. Ce long-métrage met en scène la romance complexe et torride entre deux joueurs, comme un Brokeback mountain sportif. Bien accueilli dans de nombreux festivals de cinéma de l’hexagone, Optimale distribution n’a pas encore annoncé de date de sortie dans les salles obscures. Le film sort en Angleterre à la rentrée. On espère que le film fera avancer les mentalités LGBTQIAA+ dans le sport. Teaser à voir ici.

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  • Galvanisé par la remise en cause du droit à l’avortement par la Cour suprême, les dirigeants de cet état conservateur souhaitent aller plus loin dans la restriction des libertés individuelles. Le procureur général du Texas s’est ainsi dit favorable à une loi rétablissant l’interdiction des relations sexuelles entre hommes en cas de feu vert de la haute juridiction, ainsi que leur emprisonnement. Ken Paxton viserait aussi l’interdiction du mariage homosexuel de 2005, une mesure annulée en 2014. En outre, un juge local souhaiterait revoir le droit à la contraception. Enfin, une loi texane prévoit de punir les parents qui demanderaient un traitement médical à apporter aux mineurs transgenres. 

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  • En raison de la présence de personnages gays dans le film, plusieurs pays arabes ont interdit la projection du quatrième volet de la saga Thor. Pas de love and thunder au Bahreïn, Koweït et en Egypte, les gouvernements de ces pays ayant mis en avant la présence de Valkyrie, qui manifeste des sentiments pour une autre femme. En revanche, aucune interdiction n’est prévue aux Emirats Arabes Unis, qui avait pourtant censuré le film Buzz l’éclair, contenant un baiser entre femmes. 

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  • Cet automne, Bizarre, le Festival Queer, Communautés curieuses revient pour une troisième édition. Initié par À la folie et La Villette, ce rendez-vous a pour objectif de fédérer les artistes et les initiatives issu.es des communautés LGBTQIAP+. Pour cela pas moins de 18 évènements dans 3 lieux (le pavillon Villette, A la Folie et les studios de Tsugi Radio) répartis sur 8 jours, le temps de deux gros week-ends, du 13 au 23 octobre. Têtu ouvrira les hostilités, puis s’enchaineront rencontres, conférences et débats sur différents thématiques comme le Tattoo Day, le Queer Photo Day, le Bingo Drag, mais aussi une pléiade de soirées comme Mustang, Barbi(e)turix, Aïe, Spectrum ou encore VendrediX et un closing party surprise en mode 5 étoiles. De quoi ne pas vous ennuyer.  Infos & programmation ici.

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  • Après l’entrée en vigueur du mariage entre personnes de même sexe le 1er juillet, la Suisse se tourne désormais vers une amélioration de l’inclusivité des personnes LGBT+ au travail. Ainsi, le label Swiss LGBTI-Label a été créé pour identifier les entreprises qui s’engagent pour l’égalité des personnes LGBT+. Une cinquantaine d’établissements l’ont déjà obtenu. Cette certification de 3 ans est accordée à partir d’une cinquantaine de critères.

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  • Elle reprend enfin du poil de la bête, après s’être dépêtrée de la tutelle judiciaire paternelle. Britney Spears co-signe un titre pop léger, avec l’icône Elton John. Le chanteur continue sur sa lancée de duos, après sa collaboration avec Dua Lipa (reprise de Cold heart). Pour l’heure, pas d’album à l’horizon, mais nul doute que le titre va être repris en électro par bon nombre de DJs internationaux.  Clip à voir ici.

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  • Dans une directive parue au mois d’août dernier, le ministère de la Santé du Vietnam a demandé aux médecins et aux soignants de ne pas discriminer les patients LGBT, dont l'orientation sexuelle ou de genre « n'est pas une maladie ». Des médecins adeptes de thérapies de conversion avaient été signalés.
    Le Vietnam est considéré comme relativement progressiste sur les questions LGBT par rapport à d’autres pays d’Asie. Mais des clichés persistent sur l'orientation sexuelle ou de genre : enseignants qui apprennent à leurs élèves que l'homosexualité est une « maladie mentale », jeunes emmenés par leurs parents à l'hôpital pour y être « soignés ». Certains voient leurs rendez-vous médicaux annulés ou doivent répondre à des questions discriminantes. Il reste beaucoup de chemin, l’interdiction du mariage homosexuel ayant été officiellement levée en 2015, mais aucune loi en vue, toute comme la légalisation des changements de genre.

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  • Après la télé et avant de retrouver la seconde saison, Drag Race France part à l’assaut de la métropole avec un show détonnant. Les 10 drag queens passent donc de ville en ville pour aller au plus proche de leurs admirateurs.trices, et présenter la culture drag dans une succession de performances à la sauce Ru’Paul Drag Race. Le Casino De Paris, qui les a accueillies du 1er au 3 septembre, les retrouvera les 14 et 15 octobre. Il y un passage par Marseille le 17 septembre, le 19 octobre à Bordeaux, puis le 20 à Montpellier, le 23 à Strasbourg et le 27 à Clermont-Ferrand et le 29 à Nice. 

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  • Après un succès non démérité pour son premier one woman show, Romain Brau et sa chevelure de feu remet le couvert pour une date unique le 12 octobre au Etoiles à Paris. Accompagné au piano par Grand Soir, il va vous faire voyager dans son monde à la croisée du cabaret et du tour de chants, de la poésie et du burlesque. Matinée d’une folie douce et de poésie, parsemé d’humour et de délicatesse, mais aussi de puissantes revendications, Romain passe à travers ses compositions originales et des reprises, tout en élégance et glamour des messages d’une force inouïe. A voir absolument. Infos et réservations ici.

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  • Peter von Kant

    Sorti une première fois en 1972, cette histoire adaptée de la pièce de théâtre Les larmes amères de Petra von Kampf de Fassbinder reprend un coup de jeunesse 50 ans plus tard, sous la réalisation ingénue de François Ozon. Devant la caméra, Isabelle Adjani et Denis Ménochet prêtent vie à Peter Von Kant, célèbre réalisateur à succès qui habite avec son assistant Karl, qu’il se plaît à maltraiter. Grâce à la grande actrice Sidonie, il rencontre et s’éprend d’Amir, un jeune homme d’origine modeste. Il lui propose de partager son appartement et de l’aider à se lancer dans le cinéma... On se délecte des personnages qui, comme toujours chez Ozon, sont matière à explorer la nature humaine. Tout est ici enjolivé dans un tourbillon de masculinité exacerbée qui fait le balancier avec une Diva Adjani vraiment très convaincante.

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