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  • Soirée Maestro et l'âge d'or du disco organisée par Heure Exquise dans le cadre du cycle « Disco stories : mythes et réalités », une conférence suivie d'une projection est prévue. La conférence, intitulée DJ et discothèques: l'âge d'or du disco sera animée par Olivier Pernot. Elle explorera l'impact culturel et sociétal du mouvement disco, soulignant comment ce genre musical a transcendé les pistes de danse pour devenir un moteur de changement social, influencé par diverses minorités culturelles et la communauté gay.

    La conférence débutera à 19h30 et sera suivie de la projection du documentaire Maestro de Josell Ramos, qui plonge dans l'histoire de la musique disco et ses figures emblématiques comme Larry Levan et le Paradise Garage.

    Ce documentaire illustre comment ces espaces et ces personnalités ont façonné la scène musicale et culturelle, offrant une nouvelle perspective sur la naissance de la house music, plongeant les spectateurs dans les racines de la house music, soulignant le rôle des communautés queer et racisées dans la création de ces mouvements culturels.

    Le 2 avril à partir de 19h30.

    Plus d'infos : www.heure-exquise.org

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  • Lundi 24 février 2025, un tribunal islamique d’Aceh a condamné deux étudiants à 165 coups de fouet pour homosexualité, suscitant une onde de choc. Selon le procureur du district de Banda Aceh, les jeunes hommes, âgés de 18 et 24 ans, avaient été dénoncés par des voisins après avoir été surpris nus dans une chambre louée. L’un a écopé de 80 coups, l’autre, considéré comme l’initiateur, a reçu 85 coups, assortis d’une amende symbolique de 2 000 roupies indonésiennes, soit moins d’un euro.

    Aceh, seule province indonésienne à appliquer la charia, criminalise les relations homosexuelles. Ces sanctions sont perçues comme « une brutalité révoltante » par les défenseurs des droits humains. Les autorités locales, bien que critiquées, continuent d’appliquer ces lois, soutenues par une partie de la population.

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  • La passion du burlesque, une discipline indisciplinée de cabaret flamboyante et sensuelle, de l’effeuillage des gants à la découverte du boa et autres explorations de vos propres accessoires, tout est permis sans aucun « genrage » : chapeaux, corset, talons. L’atelier ne nécessite aucun pré-requis, ouvert à tou·te·s. 20€, le 21 mars (19h-45-21h45).

    Salle de la Tour d’Auvergne, 8 Passage du Couëdic.

    instagram.com/burlesqueetvilain.es

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  • Muhsin Hendricks, le premier imam ouvertement gay au monde, a été tué par balle le 16 février à 58 ans près de Port Elizabeth, en Afrique du Sud. « Je ne sais pas si je serai encore en vie pour voir l'acceptation des homos dans tous les pays musulmans », confiait-il à Têtu en 2010.

    Originaire du Cap, il avait fait son coming out en 1996, conscient des dangers : « à cette époque, j’étais prêt à mourir », affirmait-il. La police a confirmé que deux assaillants ont ouvert le feu sur son véhicule, mais le motif reste flou, enquêtant sur un possible crime de haine. À la tête de la mosquée Al Ghurbaah, Hendricks prônait un islam accueillant : « il est possible d’être un bon musulman tout en étant homosexuel.» L’ILGA World a exprimé son choc, appelant à une enquête approfondie. « Les musulmans homosexuels méritent un espace sûr », plaidait-il, regrettant qu'ils soient souvent ostracisés. 

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  • Des inscriptions antisémites, racistes et homophobes ont été découvertes le 28 février sur la façade du lycée Merleau-Ponty. Parmi les messages, figuraient des appels explicites à la violence tels que « les LGBT au bûcher ». La police a pris très au sérieux l’enquête, avec relevé d’empreintes et analyse de la peinture utilisée. Ces faits surviennent alors que plusieurs actes similaires ont été signalés dans la région.

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  • Dès la vidéo teaser, le ton est donné, de Wysteria Lane à Lille, il n’y a qu'un pas : « précédemment dans Desperate Lillewives… À Wisteria Lille, tout semble paisible… en apparence seulement ! Car en y regardant de plus près, chacun cache des secrets… Celui de Bree Van de Kamp ? Elle est accro aux séries, et rien ne va plus depuis qu’elle a découvert que le Festival Séries Mania revient à Lille du 21 au 28 mars prochain ! »

    Le cadre est posé, maintenant on espère une programmation pop, iconique, engagée et à l’image de l’humour camp assumé de cette parodie qui a enflammé les réseaux (Alex Ramirès, très en forme, cosigne le scénario).

    Le festival Séries Mania, qui aura lieu à Lille, est déjà assuré de capter l'attention internationale avec sa programmation riche et diversifiée. Il est particulièrement attendu pour ses sélections de séries mettant en avant des thèmes queer et LGBT+, offrant aux spectateurs des œuvres innovantes et provocatrices. Les fans sont impatients de découvrir quelles nouvelles séries feront sensation et quelles stars monteront sur scène cette année à Lille.

    Du 21 au 28 mars 2025.

    Infos et billeterie ici.

    Teaser video ici.

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  • Préparez-vous à passer vos soirées dans un club flambant neuf : Slay Club, le nouveau venu dans la scène nocturne de Lille, ouvre ses portes le 20 mars dans le quartier surnommé « Disneyland ». Ce club, successeur des célèbres S club et la Tchouka, est le premier club LGBT+ à ouvrir à Lille depuis longtemps.

    Dirigé par Thierry et Vincent, les propriétaires du très appréciés Silom, un bar considéré comme un incontournable de l'offre LGBTQIA+ de Lille en seulement deux ans. Ils appliquent la même recette de succès au Slay Club, avec des DJ variés pour une ambiance généraliste, jeune et  fraîche dans un tout nouveau lieu. Les patrons, déjà reconnus pour le soin apporté à leur carte de cocktails et leurs soirées thématiques, promettent un club à leur image : une décoration soignée qui met en avant le lieu, dont six box VIP avec des banquettes, et une carte qui mettra en avant la qualité.

    Le Slay Club se distinguera par ses nuits agitées, fréquentées par la faune lilloise et régionale jusqu'à 6 heures du matin, des DJ sets généralistes et des spectacles de drag résidents et bien sûr des guests. Ce sera un espace safe, avec une politique stricte d'intolérance face à toute forme de discrimination, offrant même une zone de refuge pour ceux qui pourraient se sentir en danger.

    On commence avec 3 soirées d'ouverture du 20 au 23 mars.

    Ancien O Quai, 9, rue Maracci, Vieux-Lille.

    Ouvert tous les weeks ends du jeudi au dimanche de 23h à 6h.

    Plus d'infos ici.

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  • Le local subit des attaques : déversement d'huile ou de déchets devant la porte, jets de bouteilles sur la façade, coups violents sur la porte...

    - Ces attaques s'inscrivent dans un contexte de hausse des violences LGBTQIA+phobes et antiféministes qui ciblent les lieux militants « progressistes » au sens large et qui ont malheureusement toujours existé

    - Elles ne semblent pas organisées par un groupe ou organisation précise- Elles semblent viser avant tout le centre en tant que lieu physique- Aucune intrusion ni violence physique sur des personnes n'ont été signalées récemment

    - Mais la fréquence de ces violences se multiplie ces derniers jours, d'où la volonté de communiquer sur le sujetNos activités se maintiennent comme d'habitude, et le CA (Conseil d'administration) et le bureau travaillent pour apaiser la situation.

    En attendant, quelques conseils :

    - fonctionner en binômes ou en groupe pour aller et venir du Centre, surtout en soirée

    - éviter de rester dehors devant la porte, surtout seul·e et le soir- idéalement toujours être plusieurs à l'intérieur, ou fermer la porte à clé en attendant l'arrivée d'autres personnes

    - filmer la scène si vous êtes victime ou témoin d'une altercation

    - prendre des photos si vous constatez des dégradations et les transmettre à centrelgbt@jensuisjyreste.org- avoir le contact d'un·e membre du CA si vous organisez un évènement pour signaler tout problème.

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  • Dans les mangas, le yaoi est un style à part entière aussi appelé Boy's love et dont le sujet principal est la relation entre hommes. Renai Junkie est de ces titres qui ont marqué toute une génération. Découverte.

    En rééditant l’un des ouvrages les plus marquants de la regrettée mangaka Asami Tôjô, intitulé Renai junkie, les éditions BlackBox s’installe parmi les mastodontes du genre. Spécialiste du yaoi, Tôjô a laissé une empreinte indélébile dans l’univers des bandes dessinées japonaises avant de décéder en 2007, emportée par une maladie. Avec une carrière riche de plus d'une quinzaine de titres, la dessinatrice était reconnue non seulement pour ses illustrations raffinées mais aussi pour ses récits oscillants entre la passion, la violence et l'érotisme. 

    Deux en un

    Renai Junkie, un one-shot de 200 pages est la quintessence de son art. Cet ouvrage compile deux histoires inoubliables, chacune explorant les complexités et les tumultes de l'amour adolescent. Le premier récit, portant le même nom que le titre de l'ouvrage, suit Haruki, un jeune homme dont la vie bascule après avoir été trahi par son meilleur ami et sa petite amie. C'est dans cette période de désespoir qu'il rencontre Atsushi, l'un des garçons les plus populaires du lycée. Ce dernier, bien que charismatique, cache une solitude déchirante. En se rapprochant, Haruki découvre les nuances de cette relation naissante, mais un secret lourd de conséquences pourrait bien menacer les liens qu'ils tissent. Entre rupture, trahison, résilience, découverte de sentiments amoureux et d’homosexualité, c’est avec panache qu’elle nous entraîne dans une idylle en double teinte.

    La seconde histoire, Shadow, aborde des thèmes tout aussi profonds mais d'une manière différente. Arata, un jeune homme souffrant d'une maladie chronique, n'a jamais pu sortir de chez lui, se contentant de l'amitié de Yoshiki, un camarade de classe. Lorsqu'un accident change la vie de Yoshiki, le rapport entre les deux garçons se complique, et Arata se retrouve plongé dans un tourbillon de culpabilité et de désir. Cette dynamique évoque les luttes internes et les sacrifices qui accompagnent souvent l’amour.

    Une expérience visuelle

    Le style graphique d'Asami Tôjô fait mouche. Apprécié pour sa finesse, il sert de toile de fond à des récits où les émotions sont palpables. Son talent pour capturer les nuances de l'amour et de la souffrance humaine a su toucher un large public, incluant de nombreux hommes, attirés par les récits matures et parfois érotiques qu'elle propose. Dynamique, elle ponctue ses histoires de cases irrégulières qui offre un rythme particulier à ses créations. Quant à ses histoires, elle s’évertue à amener les hommes à se poser plein de questions sur qui ils sont et n’hésite pas à les contraindre à une sexualité entre eux. Cependant, la perte prématurée de Tôjô a laissé plusieurs de ses séries inachevées, un vide que ses fans ne cessent de déplorer.

    Série limitée

    Renai Junkie est tiré à seulement 500 exemplaires, un choix qui souligne l’importance de l’édition limitée dans le monde du manga. Cette rareté en fait un objet de collection prisé, attirant à la fois les admirateurs de Tôjô et les nouveaux lecteurs désireux de découvrir son univers. Le travail d’Asami Tôjô demeure un témoignage poignant de la complexité des relations humaines, un héritage qui, malgré son départ, continue de résonner auprès des lecteurs d’hier et de demain. Une œuvre tout simplement majeure dans la galaxie des yaoi.

    Disponible uniquement sur le site : www.blackbonesboutique.com

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  • La jeune maison d’édition française Trilogie Éditions, fondée par le toulousain Aurélien Verdun, propose un concept novateur avec sa série littéraire Duality, lancé en septembre 2024. Ce projet ambitieux s’inscrit dans une démarche de redynamisation du récit feuilletonnant, en s’inspirant des codes des séries télévisées. Chaque mois, un nouvel épisode de 72 pages vient enrichir cette saga, permettant aux lecteurs de plonger dans un univers narratif complexe et captivant.

    Dans un monde post-apocalyptique où les États-Unis ne sont plus qu’une vaste zone sinistrée, les survivants se regroupent en camps selon leur sexe. Ce contexte tragique, où hommes et femmes s’affrontent dans une lutte sans merci, est le terreau fertile d'une intrigue riche en rebondissements. Les personnages, comme Felicity et Lara, sont confrontés à des dilemmes moraux et à l’absurdité d’un monde devenu hostile. « Nous faisons la connaissance de personnages dont les destins sont probablement liés, et chaque point de vue apporte une profondeur à l'histoire », souligne un lecteur enthousiaste.

    Une alternative aux écrans

    Le format épisodique, qui rappelle les anciennes séries feuilletonnantes, permet une immersion progressive dans l’univers de Duality. Comme le précise Aurélien Verdun, « l’idée est de remettre ce genre au goût du jour, en s’inspirant des codes de la série télévisée pour les appliquer à la littérature ». Chaque épisode se termine par un cliffhanger, incitant le lecteur à attendre avec impatience le suivant. Une tension forte se construit dans un florilège de thématiques chocs qui viennent au fur et à mesure rehausser l’intrigue. De la lutte des sexes à la violence sexiste, en passant la violence, la transidentité, la justice sociale … Rien n’est épargné dans cette aventure chorale d’anticipation. Vision cauchemardesque du monde, la binarité et les questions de genre sont au cœur de cette histoire. Les travers de nos sociétés occidentales sont éventrés pour exposer les dérives extrêmes dans lesquelles elles peuvent glisser que ce soit au niveau politique ou social. Les jeux de pouvoir malmènent ce monde mis à mal. Un seul mot d’ordre prédomine : ne faire confiance en personne pour survivre. 

    Un rendez-vous mensuel

    Le système d’abonnement mis en place par Trilogie Éditions offre une flexibilité appréciable : pour 4,99€ par mois ou 49,90€ pour un abonnement annuel, les lecteurs reçoivent chaque épisode directement dans leur boîte aux lettres. « Peu importe quand vous vous abonnez, vous recevrez tous les épisodes déjà parus », explique l’équipe de Trilogie. Cela permet une accessibilité à tous, même pour ceux qui rejoignent l’aventure en cours de saison.

    Subtilité et accessibilité

    Les critiques s’accordent à dire que Duality aborde des thèmes d'actualité comme la lutte des genres dans un contexte de survie. « La question de la lutte des genres est abordée de façon originale », note un lecteur, tandis qu’un autre s’interroge sur les dérives d’un pouvoir qui émerge dans une société où les règles sont à réinventer. L’écriture d’Aurélien Verdun décrite comme fluide et immersive, capable de plonger le lecteur dans une ambiance de mystère et de danger. Palpitant, addictif, brut et violent, inspirant et novateur, ce format est une des plus riches idées imaginées depuis bien longtemps.

    Envie d’aller plus loin

    Avec Duality, Trilogie Éditions ne se contente pas de raconter une histoire, elle propose une véritable expérience de lecture, initiant un rendez-vous mensuel qui rappelle le plaisir des feuilletons d’antan. Le concept, qui marie littérature et télévision, pourrait bien séduire un large public en quête de nouvelles formes d’engagement littéraire. Duality s’annonce comme une belle découverte pour les amateurs de récits post-apocalyptiques, avec des personnages attachants et une intrigue prometteuse. La série est un exemple parfait d’innovation dans le monde de l’édition, où le papier reprend ses droits dans un univers de plus en plus numérique. Les passionnés de lecture pourront ainsi redécouvrir le plaisir de l’objet livre, tout en se laissant emporter par une narration addictive.

    On en redemande. 

    L’abonnement annuel à 49,90€ sur https://trilogie-editions.fr

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