Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Dans une tentative apparente de complaire à Trump, deux géants de la Silicon Valley ont discrètement supprimé la Journée internationale des droits des femmes de leurs calendriers. Apple a pris cette décision sans communiqué ni annonce officielle, rapidement suivi par Google, qui a poussé la censure encore plus loin. Le moteur de recherche a également effacé de son calendrier le Mois de l’histoire des Noirs, celui de l’histoire des femmes, la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste, ainsi que les mois du patrimoine hispanique, des fiertés et du patrimoine juif américain. 

    Partager:

  • Célèbre pour son rôle dans la série Euphoria, l’actrice Hunter Schafer, qui a du faire renouveler son passeport suite à un vol, s’est indignée via une vidéo sur TikTok d’être genrée comme homme sur son nouveau passeport. « C’est la première fois que cela m’arrive depuis que j’ai changé de genre, il y a maintenant une dizaine d’années, et je pense que c’est le résultat direct de la politique actuelle de notre pays » a-t-elle ajouté. Cette mesure fait partie de la volonté de Trump de mettre fin à ce qu’il nomme le « délire transgenre » (sic). Trump s’en est aussi pris aux non-binaires, dès les premiers jours de son investiture, en interdisant les pièces d’identité avec la notion X pour le genre. 

    Partager:

  • À 46 ans, Alice Weidel incarne l'extrême droite allemande avec l'AfD (Alternative für Deutschland), qui s'affiche comme un acteur majeur de la politique nationale. Élue au Bundestag en 2017, elle a vu son parti grimper à 20% d'intentions de vote avant les législatives du 23 février. Slogan en main, Alice für Deutschland évoque des résonances troublantes avec des symboles du passé nazi.

    Docteure en économie, ancienne banquière, Weidel, ouvertement lesbienne, vit en couple avec une femme d'origine sri-lankaise. Ironie de son parcours, cette figure anti-woke prône des valeurs traditionnelles, tout en se distanciant de la communauté LGBT qu'elle critique. Sa rhétorique radicale s'est renforcée depuis la crise migratoire de 2015, plaçant l'immigration au cœur de son discours. Malgré son ascension, Weidel reste un personnage controversé, oscillant entre libéralisme économique et conservatisme social. Sa proximité avec des figures d'extrême droite et des soutiens inattendus comme Elon Musk soulignent l'évolution du paysage politique européen. Un paradoxe à elle seule.

    Partager:

  • Le Premier ministre nationaliste Viktor Orban persiste dans sa politique visant à restreindre les droits des personnes LGBTQIA+.

    Mardi 18 février, le parlement hongrois à majorité d’extrême droite a adopté une loi qui « interdit la tenue d'un rassemblement qui violerait la législation » de 2021, selon laquelle il n'est pas possible de promouvoir auprès des mineurs « l'homosexualité et le changement de sexe ». Elle a été adopté grâce à une procédure exceptionnelle. L’opposition a perturbé le vote en allumant des fumigènes et en diffusant l'hymne russe dans l'hémicycle.Mate Hegedus, porte-parole de la Marche (prévue le 28 juin) a déclaré : « c'est une étape supplémentaire dans la fascisation de la société (…) Nous n'allons pas nous laisser intimider par le gouvernement qui cherche un bouc émissaire ».

    Les participants au défilé s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 500 euros, avec la possibilité pour la police d'identifier les contrevenants par un outil de reconnaissance faciale.

    Cette loi répressive s’inscrit dans une escalade dans la répression des LGBTQIA+. Lors d'un discours il y a quelques jours, le Premier ministre hongrois a affiché son intention de transformer son mouvement en une force gagnante contre ce qu'il qualifie de « machine de pouvoir totalement corrompue » du camp libéral, en prenant Donald Trump comme modèle. Orban a notamment promis de renforcer la répression des ONG accusées de servir des intérêts étrangers. En écho à Trump, il a proposé un amendement constitutionnel définissant les genres de manière binaire, affirmant que les organisateurs de la Gay Pride devraient « économiser leur temps et leur argent ».

    Sous le feu des critiques pour ses atteintes à l'État de droit, le leader hongrois semble déterminé à s'ancrer davantage dans une politique de déni des droits, en s'alignant sur des exemples de répression, tout en promettant des avantages fiscaux pour les familles traditionnelles. Ce tournant illustre une stratégie politique visant à galvaniser une base conservatrice, tout en exacerbant les tensions avec l'Union européenne. 

    Partager:

  • « Il faut tuer ces pédés de Lensois ! », « bande de pédés, on va tous vous enculer ». La première diatribe est attribuée aux supporters marseillais, la seconde aux supporters Stéphanois lors d’un match le 16 février. Pourquoi se gêner, au vu du peu ou prou de réaction des instances ? Aucune de la part de la ministre des Sports, ni du maire de Marseille, encore moins de la Ligue de Football Professionnel ou de la Fédération Française de Football.

    Ajoutons à cela la présence de Sandrine Rousseau dans les tribunes, auprès d’une figure controversée du supportérisme marseillais, Rachid Zéroual, et la coupe devient pleine ! Ce dernier défend la « liberté d’expression » pour justifier les chants haineux et homophobes. Quant à la la députée écolo, elle assure avoir quitté le stade avant les chants… On n’est pas sorti de l’auberge ! 

    Partager:

  • Du 4 mars au 5 avril 2025, la Galerie Obsession dans le 11e arrondissement de Paris vous invite à découvrir Labourage et Pâturage, une exposition photographique immersive de Vincent Gouriou. Entre la Bretagne et le Massif central, le photographe a rencontré des paysans queer, proposant une exploration intime et sensorielle de leur quotidien. L’artiste met en lumière la relation symbiotique entre les corps humains et non-humains, où chaque geste, chaque regard transmet une tendresse palpable.

    Les photographies révèlent un écosystème vivant, où la neige, le vent et la terre influencent les corps. Gouriou capture ces moments de douceur : la main d’un éleveur caressant une vache, ou la tendresse d’un paysan enlacé par un cygne. Les images évoquent une sensualité érotique du vivant, inspirée par le mouvement de l’écosexualité, que les artistes Annie Sprinkle et Beth Stephens définissent ainsi : « nous embrassons sans vergogne les arbres... et faisons l’amour avec la Terre à travers nos sens »À travers ses œuvres, Vincent Gouriou invite à une expérience amoureuse du vivant, soulignant des valeurs de respect, de soin et de bienveillance. Les corps nus fusionnent avec la nature, créant un sentiment apaisant et une réflexion sur nos interactions avec les lieux que nous habitons.

    Comme le souligne la critique d’art et commissaire d’exposition Julie Crenn : « il en faut beaucoup d’amour pour établir ces liens profonds. » Chaque photographie raconte une histoire de communion et d'affection, et où le vivant est célébré dans toute sa diversité.

    Infos ici.

    Partager:

  • La passerelle Lieutaud portera désormais le nom de Laurence Chanfro et ça a créé polémique. En effet, la mairie a choisi d’honorer la mémoire de cette artiste militante féministe et lesbienne, décédée en 2012. Droite et extrême droite sont vent debout, en raison notamment d’une exposition qu’elle avait consacré aux vulves.

    Réponse de Sophie Roques, adjointe au maire à l’origine du projet : « quand on a une statue de David, ça ne pose aucun problème, mais le représentation du corps d’une femme sur trois photos oui ».

    La plaque sera dévoilée lors d’une cérémonie le 26 avril, journée internationale de la visibilité lesbienne. 

    Partager:


  • « Malgré la fermeture de nuit ordonnée injustement par la préfecture, le Liebe est toujours là, plus vivant que jamais ! Un immense merci à tous pour votre soutien. Vous êtes l’âme de ce lieu et on compte sur vous pour continuer à faire vibrer nos murs ! », ce sont les mots de la direction. On se couchera plus tôt, mais on profitera d’une ouverture 7 jours sur 7 (en happy hour à partir de 17h) et de DJ sets de 21h à 2h.

    46 rue du Fbg Montmartre, 75009 Paris.

    www.instagram.com/liebebarelectro

    Partager:

  • Netflix a dévoilé le 23 février, un documentaire tant attendu sur Madonna, plongeant dans l'univers de l'une des artistes les plus influentes de notre époque. Intitulé Madonna : la pionnière culturelle, ce film promet une exploration intime et sans précédent de sa carrière, de ses réinventions audacieuses et de son héritage indélébile. Madonna Louise Ciccone, née en 1958 dans le Michigan, a atteint le statut de superstar mondiale dans les années 80, redéfinissant la musique pop et défiant les normes de genre. Des titres emblématiques comme Like a Virgin à des œuvres révolutionnaires telles que Like a Prayer, son impact dépasse la simple musique. Elle a ouvert la voie à de nombreuses artistes féminines tout en abordant des sujets controversés, tels que les droits LGBTQ+ et l'égalité des genres.

    Le documentaire, mêlant archives, interviews et nouveaux contenus, explorera ses débuts à New York, ses relations personnelles et professionnelles, ainsi que son rôle de mère. En offrant un aperçu de sa vie, il mettra en lumière son audace créative et sa capacité à rester pertinente à travers les décennies. Le film sera un hommage à son héritage, célébrant non seulement sa musique, mais aussi son engagement pour des causes sociales essentielles. En attendant cette sortie, il est clair que Madonna continue de façonner le paysage culturel et musical, et ce documentaire s'annonce comme un incontournable pour tous les fans de la Reine de la Pop. 

    Partager: