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  • Avec son Buzz l’éclair, Pixar revient au cinéma plutôt que de sortir directement sur Disney+. On pouvait s’y attendre puisque les studios Disney font de plus en plus polémiques, cela a été l’occasion d’un nouveau débat. Bien loin de Toy Story, ce film laisse toute la place à Buzz et à de nouveaux personnages, dont certains n’ont pas plut à Disney qui a censuré un baiser entre l’une des co-équipières de Buzz et sa petite-amie, avant de le rétablir dans le montage final. Pourquoi ce rétablissement ?

    En Floride, une loi a été votée en début de mois pour interdire l’enseignement de problématiques liées à l’identité de genre et d’orientation sexuelle dans les écoles primaires publiques. Cette dernière censure tous les questionnements LGBTQUIA+ à l'école. Surnommée la loi « Don't Say Gay », elle a même été critiquée par Joe Biden qui l’a qualifié de « loi haineuse ». Bob Chapek, PDG de Disney, a déclaré qu’il hésitait à s’opposer à cette loi, subissant instantanément un appel au Boycott de la part des associations qui ont en outre révélé que certains élus républicains favorables à cette loi auraient reçu des dons directs des studios. Buzz l'éclair a ainsi cristallisé les tensions entre les deux studios et des employés Pixar, qui appartient à Disney depuis 2006, ont décidé d’écrire une lettre ouverte pour dénoncer les censures dont sont victimes leurs films : « Presque tous les passages ouvertement gays sont coupés à la demande de Disney, sans prendre en considération les protestations des équipes créatives et exécutives de Pixar ». Seuls deux films ont en effet pu évoquer le sujet :  En Avant, où un personnage parle de son homosexualité, et OUT, centré sur le coming out d’un homme à ses parents.

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  • Retour de la Love Parade à Berlin

    Show, Manifestation, musique

    Strobo vous l’avait déjà annoncé il y a quelques mois : après 12 ans de disette, la Love Parade revient le 9 juillet à Berlin. Devenue le 2ème plus grand rassemblement musical mondial après le Carnaval de Rio, 2010 l’avait marquée au sang lors d’un mouvement de foule mortel. Les organisateurs ont récemment lancé le « Fundraving », une collecte de fonds ouverte aux ravers du monde entier qui a récolté 400 000 euros. 1 million de personnes sont attendues dans les rues de la capitale allemande. Infos ici.

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  • Kiddy Smile à Tropisme

    musique

    Alors que le nouveau titre de Kiddy Spread it met le feu aux dancefloors et que le monsieur offre une leçon de voguing dans les pages du Vogue Paris, c’est à Montpellier qu’il réserve l’une de ces premières dates de concerts. Entouré de ces danseurs, il va ambiancer la Halle Tropisme, une ancienne friche militaire transformée en espace culturel. Cloakroom invite Kiddy le 7 mai à un DJ set de folie… A ne manquer sous aucun prétexte. Infos ici.

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  • Less is more

    Les Beautiful Skin Parties reviennent avec un nouveau format. Le seul clubbing électro et naturiste se pose le 24 avril au Sand Fabrik à Pantin en mode Tea dance, bien entendu en nudité complète, les pieds dans le sable de 19h à 1h du matin. Parfait pour se détendre à la sortie du second tour des élections présidentielles. Pour ceux.celles qui sont plus dans l’esprit club, il faudra patienter jusqu’au samedi 7 mai pour vous déhancher au Klub de minuit jusqu'au petit matin. Infos ici.

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  • Avec Extra Large, court-métrage de Marina Ziolkowski, la DJ militante Barbara Butch se bat une nouvelle fois contre la grossophobie… et ça fait du bien ! « Raconter que tous les corps sont beaux », voilà l’objectif affiché de cette coproduction de Manny Films et de la société réunionnaise Tik Tak. Tourné à la Réunion, le film offre un univers fictif où les femmes grosses doivent toutes se promener nues pour avoir honte de leur corps et qu’elles soient rejetées par la société. Un film qui fait réfléchir et qui prend aux tripes. D’abord on voit la nudité, ensuite… ensuite on réfléchit car, hormis cela, on se rend vite compte de la réalité de la situation. Une fois n’est pas coutume, si l’on doit en passer par le nu pour faire évoluer les mentalités et provoquer l’introspection, alors le nu est beau, quel qu’il soit ! A voir absolument !

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  • Un apéro au micro chez les garçons du Bears’den : chaque jeudi, vendredi et samedi soir à partir de 19h30, on peut accompagner sa pinte avec des casseroles, des crécelles ou des voix cristallines. Comme on n’est pas à l’Opéra et que c’est convivial, il suffit d’ouvrir la bouche pour satisfaire tout le monde ! 6 rue des Lombards, 75004 Paris.

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  • Le 17 mars, Lia Thomas est devenue, à 22 ans, la première nageuse transgenre à remporter un titre universitaire avec sa victoire au 500 yards (457 mètres) nage libre féminin, pour le compte de l’équipe de l’université de Pennsylvanie. Elle est ainsi devenue bien malgré elle le symbole d’un débat qui fait rage dans le sport actuel et, nous en sommes encore là malheureusement, la cible d’attaques transphobes. Selon The New York Times : « Sa victoire et même sa simple participation s’inscrit dans un débat houleux et bien plus vaste, qui agite en particulier le corps législatif des États et les médias conservateurs ».

    La première nageuse à critiquer ouvertement la situation a été la Hongroise Reka Gyorgy, de l’université de Virginia Tech, privée de qualification pour la phase finale de la compétition : « Je voudrais critiquer les règles de la NCAA qui lui permettent de rivaliser avec nous, qui sommes biologiquement des femmes. Je pense que c’est irrespectueux envers les nageuses biologiquement féminines ». Lia Thomas cristallise donc le vieux débat de l’inné et de l’acquis, des capacités du biologique, mais aussi les nouvelles attaques conservatrices du Parti Républicain à l’encontre des personnes trans, qui n’ont de cesse de se multiplier.

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  • Vif succès pour la première Pride Family qui s’est tenue les 2 et 3 avril à Lyon. Impulsée par le collectif Famille•s, cette manifestation a réuni plus de 1000 personnes venues assister à des ateliers pour les enfants, des tables rondes autour de la variété des formes familiales , un DJ set et un spectacle de drag queens. L’occasion de tirer l’attention sur la variété des formes de familles LGBTQIAP+ qui existent et cohabitent en France, revenir sur les droits, parler de PMA, évoquer les parcours, réfléchir sur comment raconter son histoire à l’enfant, autant de prismes autour de la notion de famille et d’éducation qui ont permis à des familles d’échanger, de se rencontrer de rompre aussi avec une certaine solitude.

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  • Trois jeunes hommes ont été condamnés dans l'Oise à cinq et six ans de prison ferme après un guet-apens homophobe violent tendu sur le chat coco.fr en 2020. Un mineur attend son jugement. Ils avaient séquestré, frappé et racketté un homme pendant plusieurs heures. Le parquet n’a pas retenu l’homophobie comme mobile premier mais a retenu la qualification d'extorsion commise en raison de l’orientation sexuelle.
    D'autres pièges ciblant des gays Les prévenus sont suspectés d'avoir commis trois autres agressions avec le même mode opératoire. Avant une rencontre, SOS homophobie conseille de prévenir un proche et de préférer une rencontre dans un endroit fréquenté avant d'éventuellement s’isoler.
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  • Ce joli bar, repris il y a quelques mois par une nouvelle équipe, propose désormais un apéro tapas tous les jours à partir de 17h, mais aussi des sets DJs le vendredi et samedi de 22h à 4h. 8 quai des Célestins, 69002 Paris.

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