La capitale des Gaules a remporté la mise face à Londres. Ces olympiades européennes LGBTQIA+ auront lieu du 23 au 26 juillet 2025. D’ici là, ce sera à Nijmengen (Pays-Bas) cette année, Bern (Suisse) en 2023 et Vienne (Autriche) en 2024. Infos ici.
La capitale des Gaules a remporté la mise face à Londres. Ces olympiades européennes LGBTQIA+ auront lieu du 23 au 26 juillet 2025. D’ici là, ce sera à Nijmengen (Pays-Bas) cette année, Bern (Suisse) en 2023 et Vienne (Autriche) en 2024. Infos ici.
Le célèbre cabaret de la rue des Martyrs lance MAX (Madame Arthur eXpérience), une plateforme VOD dédiée à son univers déjanté : live, replay, vidéos inédites, mais aussi streaming des spectacles hebdomadaires, sur tous les supports (TV, ordinateur, tablette et téléphone). On commence par une version d’essai gratuite de 30 jours, puis 9 euros par mois.
L’association, défendant la mise en place dune politique de réduction des risques liés à l'usage récréatif des drogues, existe depuis 25 ans. Les militants ont décidé de réaliser un documentaire, déjà tourné, sur la santé communautaire en free-party. Il manque 5000€ pour le montage, mixage, étalonnage et graphisme. « De multiples péripéties policières, judiciaires et législatives jalonnent le parcours de l’association, mais le film donnera aussi et surtout à voir la fête, la joie, l’utopie, le travail et l’intelligence collective car rien n'arrête un peuple qui danse et qui pense. »
Le 11 juin, le Parc Walt Disney Studios se parera des couleurs de l’arc-en-ciel pour la seconde fois de son histoire afin de fêter la diversité. Une journée pour s’amuser, profiter et être visibles. A cet effet, le monde de Mickey joue de fééries et d’enchantements avec des artistes live, une parade multicolore, des attractions ouvertes jusqu’à 2 heures du matin et un dancefloor pour clôturer cette journée de célébration. Nous vous tiendrons au courant du programme précis dans le prochain Strobo mag. Infos ici.
Adeptes du naturisme, c’est le moment pour tou.te.s de retrouver l’espace du bois de Vincennes à Paris. Du 16 avril au 16 octobre, est mis à disposition 7300m2 de prairie arborée où la nudité est autorisée par arrêté municipal. Idéal pour un moment de détente, une sieste au soleil, un picnic, un apéro en famille ou entre ami.e.s ou venir faire une séance de yoga, de gym organisée par l’Association des Naturistes de Paris. Un endroit pour être en nudité dans le respect et la bienveillance de chacun.e. Une bonne dose de body positive en plein Paris. Vous pouvez en profiter de 08 à 20h30 jusqu’au 30 septembre, puis de 08h à 19h du 1er au 16 octobre.
40 ans après le premier cas de VIH en Australie, les résultats positifs de la politique ultra réactive enclenchée par le gouvernement australien dès les premières heures est aujourd’hui payante. En effet, les diagnostics de VIH en Australie ont atteint un niveau historiquement bas, et le pays est en passe d’éliminer les transmissions. « C’est un héritage de la réponse précoce et efficace de l’Australie», rapporte Gary Nunn depuis Sydney pour la BBC.
Pour en arriver là, il faut saluer l’audace des politiciens et hauts dirigeants australiens qui, loin de tergiverser, ont pris des décisions lourdes mais nécessaires pour les populations touchées par la contamination par le VIH sur le territoire. C’est avec ces publics que les démarches ont été coconstruites. Les hommes homosexuels, les travailleurs du sexe et les personnes qui s’injectent des drogues - ceux qui sont lourdement touchés par le virus - se sont vus offrir des sièges à la table des discussions pour orchestrer au mieux une réponse des plus efficaces. Loin d’être vus comme des pestiférés, des parias, bien que pour beaucoup d’états australiens l’homosexualité était encore à l’époque considérée comme illégale, la classe politique et les intéressés ont travaillé main dans la main comme le racontent deux livres récemment publiés revenant sur l’histoire du VIH sur cette île-continent. Fighting for Our Lives, de Nick Cook, retrace la collaboration mentionnée ci-dessus, tandis que In The Eye Of The Storm, de trois universitaires australiens, raconte l’histoire méconnue des personnes qui se sont portées volontaires en grand nombre pour soulager la souffrance des malades. «C’était aussi une stratégie intelligente : on ne pouvait pas voir le gouvernement dépenser de l’argent pour expliquer aux homosexuels comment avoir des relations sexuelles et aux toxicomanes comment s’injecter en toute sécurité, pendant une épidémie. Mais ils pouvaient canaliser l’argent vers des groupes communautaires de confiance qui, eux le pouvaient.», explique Cook.
«L’Australie était l’une des rares nations à avoir évité une épidémie parmi les consommateurs de drogues injectables, avec des taux cinq à dix fois inférieurs à ceux de certains pays européens et de certaines régions des États-Unis. Les infections parmi les travailleuses du sexe australiennes étaient négligeables. Cinquante pour cent des personnes séropositives dans le monde sont des femmes ; en Australie, ce pourcentage est d’environ 10 %. Et la participation de la population la plus touchée - en particulier les hommes homosexuels - à toutes les étapes, de la conception et de la mise en œuvre à l’évaluation, à la recherche et au financement, a fait de la réponse australienne l’une des plus efficaces.» précise Eamonn Murphy, directeur exécutif adjoint pour les programmes de l’ONUSIDA. Il y avait aussi une communauté coordonnée et enhardie, prête à se mobiliser : en 1978, la première marche de protestation du Mardi Gras de Sydney a réuni plusieurs groupes communautaires LGBTQ+. Ils fournissaient des soins à domicile aux malades et aux mourants, assuraient le fonctionnement des centres d’échange de seringues et des lignes d’assistance téléphonique, produisaient des ressources éducatives, siégeaient aux conseils d’administration et apportaient amitié et soutien pratique. Ils ont aidé les personnes atteintes du VIH/sida à s’orienter dans un système médical hostile qui, au cours des décennies précédentes, avait traité les homosexuels comme des malades mentaux devant être guéris. Pionnier dans sa stratégie de défense face à la menace du VIH, l’Australie est un pays modèle aujourd’hui qui a plus à nous apprendre qu’aucun autre pays dans le monde.
Les premières doses d’un vaccin contre le virus du sida utilisant la technologie de l’ARN messager ont été administrées chez des humains, a annoncé Moderna et l’organisation International AIDS Vaccine Initiative. Cet essai de phase 1 sera réalisé aux Etats-Unis sur 56 adultes en bonne santé et séronégatifs.
Les récents succès de la technologie de l’ARN messager, ayant permis le développement en un temps record de vaccins contre la Covid-19 a suscité un nouvel espoir.
L’année dernière, un premier essai, sans ARN messager mais ayant testé le premier immunogène, avait montré que la réponse immunitaire désirée était provoquée chez plusieurs dizaines de participants.
Cela fait quelques mois que l’on vous parle de cette thérapie révolutionnaire contre le VIH consistant en une injection tous les deux mois (dans les fesses), à la place des cachets quotidiens. Initialement destiné aux personnes vivant avec les VIH, il était bien question d’étudier son utilisation aussi chez les personnes séronégatives utilisant la PrEP. Ce sont donc les USA qui franchissent le pas les premiers. Nul doute que cela va simplifier énormément la vie des PrEPeurs ! Pour ce qui est de la France, aucune date n’est encore annoncée.
La Station Gare des Mines, déjà très active dans cette zone longtemps abandonnée, s’est voulu un carrefour des cultures artistiques, en plus d’un lieu d’accueil des exilés. Avec ce projet d’aménagement d’un nouveau bâtiment, l’espace va s’agrandir : 25 mètres de long, 9 mètres de large, 8 mètres de haut. Nous sommes bien sûr loin des mensurations du Berghain à Berlin, mais le lieu devient de plus en plus intéressant. « C’est une page blanche à décliner différemment par rapport à la Station », indique Eric Daviron, l’un des programmateurs du lieu : expositions artistiques diverses, concerts expérimentaux, ateliers, clubbing et tant d’autres possibilités, notamment grâce à la présence du restaurant. L’ouverture est prévue au printemps. A suivre… 29 avenue de la Porte-d’Aubervilliers, 75018 Paris.
Pour les fanas des soirées berlinoises subversives, endiablées et pourtant si merveilleuses, un site internet a regroupé 13.000 tracks joués au Berghain et au Panorama bar. Dropped-in recense tous les morceaux du club trouvés sur Youtube et Soundcloud. Une option de recherche permet de trouver rapidement son artiste ou DJ préféré. Tout est gratuit ! Histoire de se souvenir ou se donner envie de la scène électro de la capitale allemande.