La maison d’édition On ne compte pas pour du beurre, créée par Elsa Kedadouche et Caroline Fournier en août 2020, travaille sur des ouvrages qui ont pour vocation de faire évoluer les mentalités et lever le voile sur des sujets trop peu voire jamais abordés. Tout est parti d’un constat : le manque flagrant de visibilité autour de l’homoparentalité pour ces deux mamans d’une jeune fille. Elles ont donc décidé d’y palier en éditant des œuvres de jeunesse inclusives en prenant soin de ne faire intervenir que des personnes impliquées pour les œuvres. L’objectif n’est pas de sensibiliser sur l’homosexualité, l’homoparentalité, la transidentité, le racisme mais bien de banaliser. C’est cela aussi la connaissance, l’ouverture à l’autre.
Son patronyme ne vous dit peut-être rien ? Mais vous l’avez déjà vu, c’est certain ! Il promène son profil élancé, ses jambes galbées et sa chevelure de feu dans de somptueuses performances sur la scène du cabaret parisien Madame Arthur. Vous le verrez aussi sur grand écran en avril dans le film
Après « La Fistinière Sous ma bonne étoile », un texte autobiographique sur l’histoire de la plus célèbre adresse française dédiée à la pratique sexuelle du Fist-fucking dont l’auteur, François Mallet fut l’un des maîtres de cérémonie. Il revient sur le devant de la scène avec un premier roman sous forme de saga familiale prenante et engagée. « Les girafes roses et bleues » est une invitation au voyage dans le quotidien des membres d’une famille à travers différentes époques, différents lieux. Du Paris de la mode au San Francisco gay, du Berry luxuriant au Marrakech version carte postale, des années 1950 à nos jours, on s’éprend de la destinée de ses personnages ficelés avec justesse autour d’un secret de famille des plus pesants. Des sujets brulants sont abordés sans tabou, les sentiments tourbillonnent et nous assaillent à la volée. Léger et drôle, brutal et percutant, émouvant et fort, François Mallet livre un regard sur la vie pleine de hasard et de surprises. Une belle découverte.