Thèmatiques
Articles | Brèves
  • De 1980 à 1995, Raymond Bellour a écrit des articles sur la plupart des livres d’Hervé Guibert dans le Magazine littéraire - un accompagnement critique d’un discernement exceptionnel, rare à l’égard d’un jeune auteur. Bellour avait rencontré Guibert, âgé de dix-sept ans, lorsque ce dernier présentait le concours d’entrée de l’Institut des hautes études cinématographiques, auquel il échoua. Un rapport amical fait d’admiration s’ensuivit, dont ces articles gardent la trace. La présente édition est enrichie d’une préface inédite de Raymond Bellour.

    Hervé Guibert : articles 1980-1995, de Raymond Bellour, Ed. L’Arbalètre Gallimard, 12€

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  • Les femmes du monde entier souffrent par amour, en rêvant d’un modèle d’homme qui n’existe pas, d’un partenaire idéal qui viendrait les sauver. Ce mythe de l’amour romantique, que la société nous présente comme le seul possible, bien aidée par la religion et l’industrie du divertissement, est toxique. Individuellement et collectivement. Alors, le seul moyen de se désintoxiquer, c’est de faire la révolution !
    Comment ? En interrogeant nos façons de s’aimer, pour nous libérer des normes, de l’éducation et des représentations qui enferment nos émotions ; en imaginant d’autres relations amoureuses et affectives dans un monde différent, et en osant les faire advenir.

    En 23 courts chapitres précis et percutants, Coral Herrera Gómez nous donne des pistes
    très concrètes pour changer nos pratiques individuelles et collectives, afin de faire changer le monde. Car l’amour est un puissant outil de transformation : quand il dépasse les frontières du couple pour gagner le collectif, il est un moteur pour construire une société où l’exploitation, la violence et les hiérarchies n’ont pas droit de cité.

    Révolution amoureuse : pour en finir avec le mythe de l’amour romantique, de Coral Herrera Gomez, Ed. La collection Sur la table, 17€

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  • Peu de mots attirent autant la foudre et l’envie. Peu de mots ont évolué à ce point à partir de leur étymologie. Peu de mots ont été aussi injustement accaparés par la moitié de l’humanité pour en priver l’autre. Ce mot passionnant : virilité ! À l’heure de #MeToo, la virilité clive et enflamme la société. Mais remontons un peu à la source. À son origine, ce terme n’était pas genré. La virilité était une énergie vitale partagée par les hommes et les femmes. Voici un manifeste pour rafraîchir le langage et déplacer le combat : au lieu de mettre en accusation une masculinité viriliste et violente, allons chercher l’Éros, le désir de vivre, qui sous-tend la virilité, la vraie ! Sur le chemin, nous découvrirons qu’être virile, c’est être libre et mature, relié(e) harmonieusement à la Nature, que Vénus était virile et non binaire... Il devient urgent que les femmes du XXIe siècle se réapproprient leur virilité autant que leur vénusté !

    Viriles comme Vénus, de Marriette Darrigrand, Ed. Les Equateurs, 13€

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  • Voici une belle initiative de la part du collectif drag Paillettes - Queer show : les Contes à paillettes, des contes pour enfants (à partir de 5 ans) racontés par des drags queens.

    « Chemin faisant dans l’entr’espace d’un futur proche, Capitaine Futur voit grandir une constellation de paillettes éphémères qui ne veulent plus vivre cachées : installé confortablement à bord du Capsulo, il prête attention à leurs histoires de secrets brisés, d’ombres dorées et de lumières scintillantes. Capitaine Futur détache sa ceinture et se laisse guider par Tata Foxie, La Déliche et Maria Mollarda vers leurs Terrae incognitae, là où vivent princesses à moustaches, étoiles d’araignées, dompteuses de dragons et aventuriers aux propriétés renversantes. » Entre clowns modernes et sorcières gentilles, les queens vont émerveiller les petits, et pourquoi pas les grands…

    Un dimanche par mois à 15h45 (durée : 1h) , la Gaité Lyrique, 3bis rue Papin, 75003 Paris

    Plus d'infos ici

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  • Si apprendre qu’on est porteur du VIH peut-être une épreuve complexe et un moment difficile à vivre, les nombreux progrès réalisés depuis l’arrivée des premières trithérapies il y a vingt-cinq ans, ont considérablement modifié le quotidien des personnes vivant avec le VIH. L’efficacité des traitements actuels, leur schéma de prise simplifié et le fait qu’ils réduisent à zéro la possibilité de transmettre le VIH à son ou ses partenaires sexuels, ont complètement changé la vie et la santé des personnes vivant avec le VIH tant au niveau physique que psychologique. 

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  • C’est une grande première dans l’histoire de la marque : Chelle Man, artiste trans multi-facette, militant LGBT et défenseur de la communauté malentendante est le nouveau visage de la gamme beauté hybride Nu. La collection cible les jeunes en proposant une gamme hybride de maquillage et de soins « propres et durables ». « La capacité de mon corps à s’adapter est un trésor. Les cicatrices sur ma poitrine et derrière mes oreilles me le rappellent », a écrit Chella Man sur Instagram.

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  • Pour commémorer les 40 ans du début de l’épidémie de sida, une place va être inaugurée le 1er décembre pour honorer les « combattantes et les combattants du sida », selon la mairie de Paris. Placée dans le quartier du Marais, elle a été l’objet de nombreuses discussions, y compris avec des associations pour savoir s’il fallait honorer les « morts et mortes du sida » ou plutôt parler de celles et ceux qui ont combattu et qui ont disparu mais aussi des vivant·es. Une petite avancée face à des villes comme Berlin ou New York, qui disposent de mémorial ou de centre d’archives LGBT, ce dernier étant toujours dans les cartons de la capitale.

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  • Lancé par Sonos radio HD, la station Full Spectrum n’a qu’un but : mettre en lumière les musiques qui ont su faire danser ou pleurer les communautés LGBTQ+.

    La station propose donc un mix de centaines de tracks variés, triés sur le volet par les employé·e·s de Sonos. À travers des micros trottoirs et des entretiens exclusifs avec des artistes, Full Spectrum sonde la richesse de la culture queer. « Cette station représente sincèrement notre communauté en couvrant un large spectre de genres. Nous avons mené à bien le projet car les personnes qui ont participé à l’élaboration de la station ont des expériences de vie très diverses. La musique est en cela un excellent moyen de connecter les communautés entre elles et d’inclure les allié·e·s » indique un membre de l’équipe. « La communauté LGBTQ+ n’a pas qu’un look et qu’une seule BO. Il y a tellement de façon d’explorer et de célébrer notre univers que nous avons décidé de le saisir à travers la musique et les trajectoires personnelles de chacun·e ».

    Sonos Radio HD est disponible en France sur l’application S2 de Sonos (7,99 € par mois), Plus d’infos ici

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  • Sortie depuis le 3 novembre du film Les Éternels, un blockbuster Disney issu de l’univers Marvel avec une particularité : le super-héros est gay. Après avoir inclus des personnages LGBTQIA+ en personnages de second plan dans de précédentes productions, Disney s’engage de plus en plus fortement, avec pour « nouveautés» (mis à part un premier rôle gay) : un baiser gay, un couple gay et une famille homoparentale. « Mon job était de m’assurer que ces personnages n’étaient pas uniquement là pour cocher une case » a indiqué sa réalisatrice, Chloé Zhao.

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  • Initialement prévu pour être présenté au festival de Cannes 2020, le film de Marie-Castille Mention-Schaar fait couler beaucoup d’encre. Le pitch : Aude et Benjamin s’aiment et vivent ensemble depuis plusieurs années. Ils veulent avoir un enfant, mais Aude ne peut pas. Alors Benjamin décide de porter leur enfant. Car Benjamin est un homme trans et peut tomber enceint.

    Cette œuvre a ainsi vu un déchaînement dans la presse et sur les réseaux sociaux, car accusé de transphobie. En effet, Noémie Merlant, femme cisgenre, a été choisie pour interpréter un homme transgenre FtoM. La réalisatrice justifie son choix par le manque d’acteurs trans en France. A l’inverse, l’actrice Rose Harlean a critiqué « la performance cis » qui permet aux acteurs cisgenres d’obtenir de grandes récompenses grâce à leurs personnages qui font du sensationnalisme des vécus transgenres. Une fois la récompense obtenue, l’acteur ou l’actrice en question troque sa fausse barbe pour une longue robe ou bien son maquillage, sa perruque et ses accessoires pour un smoking. Tout cela perpétue une fausse image de travestissement ».

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