![]()
Nouveau venu dans l’univers de la pop LGBTQ+, le jeune Nicky Buell, fraîchement débarqué de Seattle commence à faire parler de lui bien au-delà des frontières américaines. Gay assumé jusqu’au bout des ongles, le jeune homme peroxydé nous délivre une pop déjantée et éclectique, teintée d’électro, qui ne serait pas sans nous rappeler un Bieber furieux biberonné à Justin Timberlake. Visuellement aussi, le moins que l’on puisse dire et que ça claque ! Son dernier clip « Boy Crazy » (sic) se fend de son lot de clichés prévisibles mais plutôt addictifs : univers halloweenesque, make-up outrancier, poses lascives et corps offerts aux mains enamourées. Si l’on peut, une fois encore, regretter l’usage un peu extrême de l’auto-tune, il demeure finalement un titre apte à enflammer les dancefloors.
Né dans un milieu plutôt conservateur, le jeune Nicky est un autodidacte pur et dur. C’est à l’âge de douze ans qu’il fait l’acquisition de son premier clavier dans une friperie de Seattle. A l’adolescence, en lutte contre son homosexualité, il compose ses premiers titres sous forme de catharsis. C’est donc à la musique qu’il devra son salut, assortissant son coming-out d’un premier single baptisé « Thirsty ». De son propre aveu, s’assumer en tant qu’artiste gay fut une véritable libération.
Fan de Billie Eilish, Ariana Grande, Remi Wolf et Bren Joy, Nicky Buell n’a qu’un seul souhait : que sa musique soit une validation de son identité queer et, par extension, que les filles et les garçons, quelque soit leur orientation, puisse danser et chanter sur sa pop libératrice. Un conseil qu’ils devraient être nombreux à commencer à suivre… L’avenir nous le dira !
Simple effet de mode ou évolution durable des mentalités ? Le vernis à ongles ne semble plus réservé à la gente féminine. Dans des temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, il était l’apanage des punks et grunges. Mais depuis que des célébrités, homos, hétéros et fluides s’y sont mis (Lil N’as X, Marc Jacobs et même Brad Pitt), on y voit un pied de nez aux réacs qui mettent hommes et femmes dans des cases genrées. D’ailleurs, si les services marketing des grandes marques de cosmétique se mettent à suivre cette tendance à la « menucure », pourquoi ne pas imaginer une banalisation du fait, sans distinction de genre ?
La première édition de ce festival d’art féministe se déroulera du 27 au 29 mai à la Maroquinerie à Paris. Peinture, photo, théâtre, concerts et bien d’autres disciplines seront représentées. Les fondatrices ont voulu créer un événement pour mettre en avant les artistes femmes et minorités de genre, leur proposer une plateforme et créer une communauté centrée sur l’art et le féminisme. Elles ont ainsi mis en place une campagne de financement participatif. Les dons serviront avant tout à rémunérer les artistes de la programmation, montant évalué à 5000€. il y aura des contreparties matérielles. Le soutien des partenaires, les subventions publiques et privées, complèteront l’enveloppe.
Révélé dans le Bachelor, cet ex-footballeur américain de 29 ans a mis en scène son coming out dans un docu-réalité sur Netflix, Coming Out Colton. Dans un entretien récent, il a dévoilé l’ambiguïté des vestiaires : « le vestiaire est un lieu extrêmement homophobe, mais il est aussi très homo-érotique. Par exemple, les joueurs se mettaient des claques sur les fesses, commentaient leurs paquets respectifs, et tout d’un coup, ils se faisaient traiter de tapette. Un gars passait pour aller à la douche et faisait des commentaires sur la taille du paquet d’un autre gars. Ça leur arrivait aussi de commenter une jolie paire de fesses. Et puis, en l’espace de quelques secondes, si vous fixiez le paquet trop longtemps, on commençait à vous dire : « Qu’est-ce que tu fais ? » ». Longtemps dans le placard et en souffrance, en tout cas pendant toue sa période en division NFL, il a fait son coming out dans une interview sur Good Morning America en 2021.
« j’ai fait plus de bien au pays que tous les politiques réunis » : c’est le principal argument de l’acteur et réalisateur X pour se présenter à la fonction politique ultime chez nos voisins outre alpins. Il faut rappeler qu’en Italie, nul besoin de parrainages de 500 élus pour proposer sa candidature à la présidence de la République, tout le monde peut se présenter. Seulement, comme c’est le Parlement qui vote, il faut avoir de l’entre gens. Bon ok, Rocco a déjà de l’entre jambes, ça pourrait encore lui servir, après avoir raccroché le porno…