De 1980 à 1995, Raymond Bellour a écrit des articles sur la plupart des livres d’Hervé Guibert dans le Magazine littéraire - un accompagnement critique d’un discernement exceptionnel, rare à l’égard d’un jeune auteur. Bellour avait rencontré Guibert, âgé de dix-sept ans, lorsque ce dernier présentait le concours d’entrée de l’Institut des hautes études cinématographiques, auquel il échoua. Un rapport amical fait d’admiration s’ensuivit, dont ces articles gardent la trace. La présente édition est enrichie d’une préface inédite de Raymond Bellour.
Hervé Guibert : articles 1980-1995, de Raymond Bellour, Ed. L’Arbalètre Gallimard, 12€
Les femmes du monde entier souffrent par amour, en rêvant d’un modèle d’homme qui n’existe pas, d’un partenaire idéal qui viendrait les sauver. Ce mythe de l’amour romantique, que la société nous présente comme le seul possible, bien aidée par la religion et l’industrie du divertissement, est toxique. Individuellement et collectivement. Alors, le seul moyen de se désintoxiquer, c’est de faire la révolution !
Peu de mots attirent autant la foudre et l’envie. Peu de mots ont évolué à ce point à partir de leur étymologie. Peu de mots ont été aussi injustement accaparés par la moitié de l’humanité pour en priver l’autre. Ce mot passionnant : virilité ! À l’heure de #MeToo, la virilité clive et enflamme la société. Mais remontons un peu à la source. À son origine, ce terme n’était pas genré. La virilité était une énergie vitale partagée par les hommes et les femmes. Voici un manifeste pour rafraîchir le langage et déplacer le combat : au lieu de mettre en accusation une masculinité viriliste et violente, allons chercher l’Éros, le désir de vivre, qui sous-tend la virilité, la vraie ! Sur le chemin, nous découvrirons qu’être virile, c’est être libre et mature, relié(e) harmonieusement à la Nature, que Vénus était virile et non binaire... Il devient urgent que les femmes du XXI
Pour commémorer les 40 ans du début de l’épidémie de sida, une place va être inaugurée le 1
Sortie depuis le 3 novembre du film Les Éternels, un blockbuster Disney issu de l’univers Marvel avec une particularité : le super-héros est gay. Après avoir inclus des personnages LGBTQIA+ en personnages de second plan dans de précédentes productions, Disney s’engage de plus en plus fortement, avec pour « nouveautés» (mis à part un premier rôle gay) : un baiser gay, un couple gay et une famille homoparentale. « Mon job était de m’assurer que ces personnages n’étaient pas uniquement là pour cocher une case » a indiqué sa réalisatrice, Chloé Zhao.
Initialement prévu pour être présenté au festival de Cannes 2020, le film de Marie-Castille Mention-Schaar fait couler beaucoup d’encre. Le pitch : Aude et Benjamin s’aiment et vivent ensemble depuis plusieurs années. Ils veulent avoir un enfant, mais Aude ne peut pas. Alors Benjamin décide de porter leur enfant. Car Benjamin est un homme trans et peut tomber enceint.