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  • En citant les quadruples champions du monde de danse sur glace Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, Alexander Vedenin, ancien juge russe, a sous-entendu à la télévision russe qu’il fallait être hétérosexuel pour « exprimer le véritable amour » sur la glace. Une sortie homophobe qui a fait réagir le Français : « il nous attaque sur le fait que, soi-disant, nous ne serions pas capables de retranscrire « le vrai amour » sur la glace. C’est une tentative pathétique de nous nuire ». En effet, Papadakis et Cizeron seront opposés aux Jeux Olympiques d’hiver de Pékin en février 2022 au couple russe Sinitsina et Katsalapov. Ces propos ont été également fustigés par la Fédération française de patinage, par la voix de sa présidente. Nathalie Péchalat a envoyé une lettre à la Fédération internationale : « Depuis plusieurs mois, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron sont pris pour cible, pas sur un plan sportif, mais en raison de l’orientation sexuelle de Guillaume. Cela a commencé sur les réseaux sociaux, c’est désormais relayé par des médias. Nous ne pouvons pas accepter ce qui arrive à nos athlètes. La Fédération internationale de patinage ne peut pas rester silencieuse face à cette poussée de haine. »

    En guise de belle réponse, le couple français a obtenu le meilleur score de la saison et pris la tête du Grand Prix d’Italie à l’issue de la danse rythmique.

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  • Le Sénat italien a bloqué le 27 octobre un projet de loi controversé contre l’homophobie, auquel les partis de droite et le Vatican s’étaient opposés.

    La loi Zan, du nom du députés Alessandro Zan du Parti démocrate visait à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence à l’encontre des personnes LGBTI+ et des personnes handicapées.

    Mais lors d’un vote secret à l’appel des partis d’extrême droite, la Chambre haute a empêché par 154 voix contre 131 son adoption définitive par le Parlement, la chambre des députés l’ayant adopté en novembre dernier. Ce projet de loi, dans une nouvelle mouture, ne pourra pas être présenté au Sénat avant six mois, selon les règles parlementaires italiennes.

    Le blocage de ce projet est « une page noire pour la démocratie et les droits. Le Sénat a décidé de rester loin des exigences réelles » du pays, a réagi M. Zan.

    Les détracteurs de la loi estimaient qu’elle risquait de mettre en danger la liberté d’expression et qu’elle aurait ouvert la voie à la « propagande homosexuelle » dans les écoles.

    En juin, le Vatican avait déposé une plainte diplomatique officielle contre la loi, estimant qu’elle violait le Concordat (traité bilatéral entre l’Italie et le Saint-Siège). Le Vatican s’inquiétait du fait que les catholiques risquaient d’être poursuivis pour avoir exprimé des opinions en faveur des structures familiales hétérosexuelles traditionnelles. En réponse, le chef du gouvernement Mario Draghi avait déclaré que le Parlement était « libre » de légiférer sur cette question, car l’Italie « est un État laïque, pas un État confessionnel ». Selon un sondage, cette loi bénéficierait du soutien de 62 % des Italiens.

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  • 5 guys chillin’

    Culture

    Reprise de la pièce de Peter Darney au Clavel.

    Julien et Mark se retrouvent pour une soirée chemsex, contactés via une application de rencontre, ils sont rejoints par le couple Raph & Benoit, puis Mehdi. Entre prise de drogues, pratiques sexuelles, les consciences s’éveillent.

    Basée sur des entretiens menés par l'auteur, la pièce traite d'un sujet actuel, préoccupant dans la communauté LGBT à travers le monde. Des pratiques très répandues jusqu'à Paris où l'action se situe. Elle met en avant la solitude de ses protagonistes, la course à la séduction et aux sensations. Des plaisirs qui jouxtent le danger jusqu'à la mort. Cette oeuvre a eu un grand impact dans la communauté gay, et plus largement auprès d'un public festif, et a suscité l'intérêt d'associations de lutte contre le sida, et de professionnels de santé.

    Au théâtre Clavel, 3 rue Clavel, 75019 Paris le mardi et mercredi à 21h30, jusqu’au 26 décembre (interdit aux moins de 16 ans). Réservation ici.

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  • Oubliez les Dieux du stade, optez pour 12 fois Ben Cohen ! L’ancien international anglais de rugby semble avoir une préférence pour les balades en forêt, en petite tenue, bien sûr. On ne peut s’empêcher de penser aux troncs d’arbres, à la sève, aux gros bourgeons, surtout quand il fixe l’objectif avec ses yeux de biche… Bref, un cadeau à faire ou à se faire pour Noël. Pas sûr que le mois de décembre soit intact à la fin 2022… Plus d'infos ici

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  • Artiste incontournable de la scène pop française depuis déjà 40 ans, Etienne Daho méritait bien un beau livre. En étudiant ses chansons, mais aussi ses pochettes, ses clips, ses concerts ou encore ses interviews, Sébastien Monod fait ressortir les principales influences musicales, littéraires, artistiques et cinématographiques du chanteur. « Avec plus de 400 pages, Dahovision(s) (…) raconte le parcours de celui qui n’a cessé de creuser son sillon musical, avec passion et authenticité », explique l’auteur.

    Ce passionnant travail d’exégèse s’appuie également sur 15 entretiens dont Étienne Daho et des artistes avec lesquels il a travaillé (Jane Birkin, Antoine Carlier, Malik Djoudi, Bertrand Fèvre, Jean-Louis Piérot, François Poggio, Frédérique Veysset, etc.)

    L’ouvrage présente de nombreuses illustrations de Christophe Lavergne ainsi que des photographies en couleur, dont des natures mortes et portraits d’Étienne Daho réalisés spécialement par Nicolas Comment.

    32€, Médiapop Éditions.

    Sébastien Monod sera en dédicace au Mange-disque, 15 rue de la Reynie, 75004 Paris le 23 novembre à 19h30.

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  • « Il traverse tout l’univers, aussi vite que la lumière. Qui est-il ? D’où vient-il ? Formidable robot des temps nouveaux… »  Si vous appartenez à la fameuse génération des boomers, des plus de quarante ans pour faire simple, ce couplet n’a aucun secret pour vous et risque fort de réveiller des souvenirs dignes d’une madeleine de Proust. Apparu sur les écrans japonais en 1975 - mais en juillet 1978 dans l’émission Récré A2 présentée par Dorothée en France - Goldorak est sans aucun doute un des dessins animés les plus célèbres au monde. Un classique de science-fiction qui aura marqué au fer rouge des générations de fans pour qui les termes «métamorphose», «cornofulgur», «autolargue», «astérohache» et bien évidemment «fulguropoing» n’ont plus aucun secret. Histoire de fêter dignement les 46 ans de cette créature mi-robot attachant, mi-machine de combat, amenée à sauver l’univers, et qui a fait connaître durablement le génie et les prouesses de l’animation japonaise jamais démenties jusqu’à ce jour, la Maison des Cultures du Japon organise une grande exposition : «Goldorak XperienZ». Une occcasion en or de se replonger dans l’univers Goldorak avec quatre espaces dédiés (la planète Euphor, le centre de recherche, le ranch du Bouleau Blanc, le camp de la lune noire), de se pencher sur la génèse de la série et des personnages, de vérifier les nombreux produits dérivés (figurines, jouets, disques…) qui manquent à votre collection, de mesurer l’influence de Goldorak sur les artistes contemporains et de se pencher sur la naissance de ce qu’on appelle désormais la culture manga au sens large. Parallèlement à ces festivités, le Rex Club se joint à cet anniversaire avec la Rétronight organisée le 28 octobre avec un karaoké géant, un concours de cosplay, la projection d’épisodes cultes, les musiques jouées par un orchestre symphonique et la présence des interprètes (comme Bernard Minet) des «tubes» de la série. On entend déjà les «fulguropoings» résonner dans l’espace !

    «Goldorak XperienceZ (1975 - 2021 rétrospective) jusqu’au 30 octobre, Maison de la Culture du Japon à Paris.

    «Rétronight» le 28 octobre au cinéma Le Grand Rex

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  • Le célèbre club berlinois est l’objet d’étude d’un livre à la fois sociologique et descriptif.

    En débarquant à Berlin en 2013, l’universitaire Guillaume Robin s’est retrouvé aspiré, comme beaucoup, par le vortex nocturne de la mégalopole allemande : le Berghain. Une ancienne centrale électrique reconvertie en club techno en 2003, et dont la réputation a désormais franchi les frontières au point de devenir presque un mythe. Discothèque à la programmation musicale pointue et sans concession, célèbre pour ses marathons de plus de trois jours de fêtes et de décadence, son interdiction des iPhone, appareils photos et autres caméras, sa darkroom où filles et garçons, hétéros et homos, se mélangent dans la plus grande des décontractions, le Berghain est devenu un temple des bacchanales modernes, une parenthèse de liberté dans une société restrictive, un lieu où on laisse sa construction sociale au vestiaire. C’est au cœur de ce vortex de la fête, où drogues, sexe et musiques se mélangent dans un même élan, que Guillaume Robin a chaussé ses lunettes d’observateur et de scrutateur. Son «Berlin Bacchanales», en forme de petit livre passionnant, est une observation sans fard des pratiques physiques et mentales quasi rituelles qui agitent tous les week-end ce paradis dédié aux plaisirs sous toutes ses formes.

    Guillaume Robin : « Berlin Bacchanales» (Éditions Le Murmure)

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  • Marie Cau, première maire transgenre en France (élue en 2020,) est candidate à la présidentielle d'avril 2022. La maire de Tilloy-les-Marchiennes (Nord) défend une vision humaniste et bienveillante de la politique.

    Elle va créer un nouveau parti. Dans son programme, qui va au-delà de la question transgenre, elle propose que les points retraite entrent dans la communauté de biens ou qu'en cas de divorce, ils soient partagés. Côté logement, elle souhaite que les locataires HLM ayant payé leur loyer pendant 20 ans deviennent automatiquement propriétaires. Mais avant d’entrer dans la course, elle doit réunir 500 signatures-parrainages d’élus, comme la loi électorale l’y oblige. Et c’est bien là que la bât blesse. « Je ne m'attendais pas à un blocage à ce niveau, les maires ne veulent pas créer de clivages. C'est carrément un entre-soi des partis ».

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  • Alors que les gay games à Hong Kong ont été reportés de 2022 à 2023 sur fond de turbulences politiques, les candidatures pour les Eurogames 2025 vont bon train. Lyon, via l’association Cargo et la FSGL, se proposent d’accueillir la 22ème Olympiade LGBTQIA+ et 5000 sportifs du monde entier. Au-delà du programme sportif comprenant la compétition de plus de 20 disciplines, ces Jeux permettront d’échanger et sensibiliser les participant-e-s et les spectacteurs-rices autour des thématiques telles que le handisport LBGT+, la lutte contre la sérophobie, les notions de genre et d’orientation sexuelle. Réponse en mars prochain à Vienne (Autriche), lors de l'Assemblée Générale annuelle de l’European Gay and Lesbian Sport Federation. Les prochains Eurogames sont organisés en 2022 à Nijmegen (Pays Bas) et en 2023 à Berne (Suisse).

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  • Tessa Ganserer et Nyke Slawik se présentaient toutes les deux sous les couleurs de Die Grünen, le parti écologiste allemand. Il y a trois ans, la candidate bavaroise de Nuremberg Tessa Ganserer était déjà devenue la première députée régionale transgenre d’Allemagne. Toutes deux pourraient s’atteler à la simplification du changement de genre à l’état civil, longue procédure outre-Rhin.

    Le parti écologiste allemand, qui, par le biais d’alliance politique (une habitude en Allemagne), pourrait co-diriger le pays.

     

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