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  • Selon des sources, Donald Trump, à son retour à la Maison-Blanche, pourrait renvoyer environ 15 000 membres trans de l'armée américaine explique le magazine Attitude. Un décret envisagé dès son premier jour pourrait « décharger médicalement » ces militaires jugés inaptes à servir, tout en interdisant les nouveaux enrôlements de personnes transgenres. Cette décision survient alors que l'armée américaine fait face à une crise de recrutement. Rachel Branaman, de la Modern Military Association of America, met en garde contre les conséquences d'une telle mesure, affirmant qu'elle nuirait des forces armées. Pete Hegseth, potentiel secrétaire à la défense, critique les efforts d'intégration au sein de l'armée, qualifiant les dirigeants militaires de « woke ».

    La politique proposée irait au-delà de l'interdiction de 2017, annulée par Biden en 2021, et entraînerait l’interdiction de tous les membres transgenres à intégrer les forces armées américaines.

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  • Les JO et le genre

    Sebastian Coe, candidat à la présidence du Comité olympique international (CIO), plaide pour une « politique claire » sur le genre et protéger le sport féminin. Dans une interview à l’AFP, il souligne l'importance d'un cadre sans ambiguïté pour éviter de compromettre la place des femmes dans le sport. Coe, double champion olympique, a exprimé son malaise face aux controverses sur le genre dans la boxe féminine, notamment lors des JO de Paris, et insiste sur la nécessité de règles précises. Coe, qui se présente face à six autres candidats, se dit « très bien équipé » pour diriger le CIO, évoquant sa longue expérience et sa vision pour l'avenir olympique. Il est également ouvert à l'accueil des JO dans de nouveaux territoires, encourageant les candidatures variées, y compris de pays comme l'Inde et l'Arabie saoudite. Des promesses qui risquent de buter sur les lois LGBTphobes de certains états. Affaire à suivre.

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  • Dans son nouveau film le Visiteur, le réalisateur canadien Bruce LaBruce offre une relecture audacieuse du chef-d'œuvre de Pasolini, Théorème, tout en intégrant ses propres obsessions cinématographiques.

    Au cœur de cette œuvre provocatrice se trouve Bishop Black, qui incarne le personnage principal, un visiteur mystérieux et queer, qui arrive à Londres dans de grandes malles. Le film débute lorsque ce visiteur, qui se fait passer pour le neveu d'une gouvernante, entre dans une maison bourgeoise. La famille qui l'accueille, vide de sens et de passion, est rapidement troublée par sa présence. Il faut avouer que l’acteur Bishop Black, plus puissant que jamais, incarne une sensualité complexe, faisant du « visiteur », un moment de transgression ludique et jubilatoire.

    Présenté au Porn Film Festival Berlin et au Festival Chéries Chéris, LaBruce ne se contente pas de revisiter Théorème ; il l'étoffe de scènes fétichistes et surréalistes, provoquant à la fois le dégoût et l'humour. Chaque membre de la famille est métamorphosé par l'influence du visiteur, dont le magnétisme est à la fois électrisant et déstabilisant.

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  • Femme trans racisée, Mélody Williams transcende les genres et les cultures à travers sa musique, affirmant haut et fort son identité. Son message, « oser être soi-même », résonne comme un appel à embrasser son individualité, à se libérer des stéréotypes et à célébrer la diversité. Elle incarne l'idée que l'authenticité est une forme de résistance et un chemin vers la liberté.

    Originaire des Caraïbes, elle a trouvé sa voie à Paris, où elle a lancé son premier opus, Close your eyes - Dancing Queen. Ce titre disco-futuriste, avec ses rythmes entraînants et ses paroles exaltant la fierté, invite chacun à devenir la « reine » du dancefloor. Mélody, avec son style unique et sa voix sensuelle, défend l'inclusion et l'égalité, devenant un modèle pour ceux et celles qui osent être eux-mêmes.

    Son parcours, marqué par des défis, est une source d'inspiration pour les générations futures, prouvant que la beauté réside dans l’audace d’être authentique. Mélody Williams est bien plus qu'une artiste : elle est une pionnière de l'identité et du féminisme. A découvrir sur toutes les plateformes musicales en ligne.

    © Jaysonfashionista

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  • Chine : couperet sur la sexualité

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    La série à succès Arcane de Netflix, produite par le studio français Fortiche Productions, a subi des modifications pour sa diffusion en Chine. Des scènes mettant en avant une romance lesbienne entre les personnages Vi et Caitlyn ont été censurées.

    En effet, les baisers entre ces deux personnages ont été supprimés, et certaines interactions affectueuses, comme Caitlyn posant sa tête sur l'épaule de Vi, ont été altérées. Des internautes ont remarqué que la version chinoise avait effacé ces éléments pour masquer leur relation. D’autres films avaient par le passé subi des corrections similaires. Cette censure s'inscrit dans un contexte où le gouvernement chinois renforce sa surveillance sur des thèmes jugés « sensibles », tels que la sexualité, la violence et la politique.

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  • Alors même que les jeunes sont très touchés par l’épidémie à VIH-sida et que le Centre Régional d'Information et de Prévention du Sida (CRIPS) assure information et prévention auprès de ce public spécifique, la Région Ile-de-France a annoncé une baisse de 10% de ses subventions à cet organisme.

    C’est pourtant l’un des acteurs incontournables pour diffuser la prévention dans les lycées.

    Pour rappel, la région est présidée par Valérie Pécresse, encartée Les Républicains, ces derniers étant en grande partie contre l’actuel projet de loi pour l’éducation des jeunes à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Ce projet de loi visant à informer sur l’égalité entre les individus, les stéréotypes de genre, la prévention des violences sexuelles, ainsi que sur la sexualité humaine et la santé sexuelle (dont l’information sur le VIH et les IST). 

    Il faudra qu’un jour on nous explique comment on entend protéger les ados et les jeunes, et au-delà, toutes les populations concernées, sans assurer un niveau d’information et de prévention suffisant.

    Et ne pas s’étonner de la hausse du nombre de contaminations au VIH.

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  • LaMelo Ball, meneur des Charlotte Hornets, a été condamné à une amende de 100 000 dollars par la NBA pour des remarques homophobes tenues lors d'une interview après un match. Le joueur de 23 ans avait utilisé l'expression « no homo », jugée offensante et dégradante, après la victoire de son équipe contre Milwaukee, précise le quotidien sportif l’Équipe.

    Bien que l'amende soit conséquente, elle représente une fraction négligeable de son salaire de 35 millions de dollars pour la saison. Le lendemain, LaMelo Ball a présenté ses excuses, affirmant qu'il n'avait pas voulu blesser qui que ce soit et qu'il ne discrimine pas. Cette situation soulève une fois de plus des questions sur la responsabilité des athlètes dans leurs discours publics. 

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  • France Télévisions a officialisé la première édition All Stars de Drag Race France, un événement très attendu par les fans. Cette nouvelle saison permettra à des queens des 3 premières saisons de tenter de remporter une couronne très convoitée.

    Les rumeurs se confirment : le casting réunira les drag-queens les plus marquantes du programme, comme Sara Forever, Moon ou Norma Bell, bien que le choix final n'ait pas encore été arrêté.

    Le tournage est prévu en janvier, avec une diffusion sur France 2 et France.tv Slash à la fin du printemps. Cependant, certaines candidates de la première saison, telles que La Grande Dame et La Kahena, pourraient ne pas participer en raison de leur implication dans d'autres compétitions.

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  • « L’Assurance Maladie retire sa circulaire, qui restreignait les droits des parents et des enfants, lors d’un accueil d’un enfant issu de #GPA. Enfin. Nous alertions le directeur général il y’a quelques mois. Un pas est franchi mais il reste des inégalités de droits. À suivre », c’est par ces mots qu’Anne Souyris, sénatrice de Paris, s’est exprimée sur son compte BlueSky à propos du retrait de la circulaire anti-GPA de la CPAM. 

    L’APGL (Association des Parents et futurs Parents Gays et Lesbiens) quant-à-elle se réjouit de cet abandon, qui menaçait les droits des enfants nés de GPA.

    La nouvelle circulaire 29/2024, émise le 7 novembre 2024, répond partiellement aux préoccupations en supprimant l’obligation du Certificat de Nationalité pour l'affiliation des enfants, facilitant ainsi leur accès à la protection sociale. Néanmoins, l'APGL déplore l'absence d'améliorations concernant le droit aux congés de paternité pour le parent d'intention, qui restent réservés au père et au partenaire de la mère.

    Cette position, bien que légale, va à l'encontre des pratiques antérieures. L’APGL appelle à un changement au plus vite.

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  • Paris: Exposition queer et trans : aux corps dissidents

    transgenres, Queer, exposition

    Jusqu’au 9 février 2025, la Gaîté Lyrique explore Trans*Galactique, une exposition singulière et plurielle célébrant les identités trans et queer. Sous le commissariat de Superpartners, composé des artistes Smith et Nadège Piton, ainsi que de Frank Lamy et Balthazar Heisch, cette exposition s'inspire du numéro éponyme de la revue the Eyes, publié en 2020.

    Quinze artistes de renommée internationale, tels que Cassils et Zanele Muholi, y explorent des récits qui questionnent les normes de genre et portent un regard critique sur les relations humaines. À travers une sélection d'œuvres photographiques et vidéo, Trans*Galactique offre une réflexion sur la diversité des identités, tout en affirmant leur nécessité dans un contexte de montée des intolérances. Les commissaires soulignent l'importance de la visibilité : « il s’agit d’être visibles, de faire front et communauté ». Les œuvres présentées deviennent alors de véritables manifestes visuels, célébrant l'émancipation et la pluralité des récits trans. Cette exposition s'inscrit dans une démarche inclusive, où chaque image et chaque récit contribuent à redéfinir notre rapport aux autres.

    Dans un monde fragmenté, Trans*Galactique invite à repenser les alliances et à construire des ponts entre les identités. En se réappropriant les outils de représentation, les artistes offrent des visions nouvelles et émancipatrices des corps et des identités. En écho à l'histoire de la photographie, souvent marquée par une objectivation des corps, cette exposition propose un regard trans, questionnant la manière dont nous nous identifions et nous connectons au monde. Trans*Galactique devient ainsi un lieu de rencontre entre art, identité et résistance, où chaque visiteur est invité à s’évader dans un cosmos créatif et inclusif.

    Infos ici.

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