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  • Ce concept de soirée clubbing pop/R n’B se décline désormais en afterwork, histoire de profiter sans compter le lendemain. 2 salles, 2 ambiances : 20h-22h : en mode afterwork avec jeux, shows drag et DJ set 100% pop, 22h-2h : ouverture de la seconde salle avec un DJ set « brat » (entendez « sale gosse », « bitch »).
    25 octobre au Garage, 34 boulevard Carnot.

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  • Le syndicat de la Famille, anciennement La Manif pour tous, a mené une action devant la Sorbonne pour dénoncer l’apprentissage de la sexualité et affective à l’école. Ce n’est pas parce que le nom a été modifié que les idées ont changé. 
    Pour preuve, la poignée de manifestants présents fumigènes à la main et banderole affichant « wokisme et transidentité : laissez nos enfants tranquilles ! » reprennent des slogans d’antan. Drôlerie de la situation, le choix du lieu. En effet, ils ont choisi de se réunir devant l’un des symboles de la culture française, et pas devant une école.

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  • C’est la condamnation, assortie d'une interdiction définitive du territoire, infligée à un jeune ressortissant marocain. En 2020, après avoir rencontré sa victime, un homme de 20 ans venu fêter son anniversaire dans un bar de la ville, ils se dirigent vers un parc. L’agresseur a alors changé d’attitude, hurlant « je suis pas pédé ! », le rouant de coups de hachoir et le laissant pour mort.

    Après un an d’enquête, confondu par son ADN, il a nié le caractère homophobe de son acte. Il en reste à la victime des séquelles physiques et psychologiques.

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  • Pavadé superstar

    « Je suis petit, métis, unijambiste, et pour en remettre une couche, gay ! » : suite 
    à sa punchline sur Instagram, l’athlète paralympique est devenu une icône des personnes en situation de handicap, mais aussi de la communauté LGBTQIA+.
    Invité sur des pla-teaux TV, sujet de nombreux articles de presse et même en couverture de l’Equipe, Dimitri Pavadé promène sa belle gueule qu’il ouvre pour diffuser la bonne parole : « le handicap n’est pas fait pour être caché ou en avoir honte, il en est de même pour votre orientation sexuelle ». Il n’a pas remporté de médaille aux Jeux Paralympiques, mais on ne peut que lui attribuer celle de la sincérité et de l’engagement.

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  • 30 ans après le film coup de poing de Mathieu Kasovitz, La Haine revient en format musical à La Seine Musicale. Le réalisateur avait fait sensation à l’époque et cette histoire reste un brillant regard sur une facette de la France. Il nous plongeait dans la vie des banlieues. Après deux ans de travail et plus de 3000 personnes auditionnées pour trouver ceux qui interpréteront les nouveaux Vinz, Saïd et Hubert, historiquement campés à l’écran par Vincent Cassel, Saïd Taghmaouï et Hubert Koundé, les jeux sont faits et le titre un peu arrangé en « La haine, jusqu’ici rien n’a changé » déboule sur scène depuis le 10 octobre. 
    L'histoire est celle d'Abdel Ichah, seize ans entre la vie et la mort, passé à tabac par un inspecteur de police lors d'un interrogatoire. Une émeute oppose les jeunes d'une cité HLM aux forces de l'ordre. Pour trois d'entre eux, ces heures vont marquer un tournant dans leur vie... Composé de quatorze tableaux, le spectacle d'une heure et demie entraîne une trentaine d'acteurs-danseurs-chanteurs. 
    Côté son, c’est le DJ Cut Killer déjà là à l’époque qui rempile pour coordonner la musique. Une quinzaine de chansons originales ont été créées pour l'occasion par une dizaine d'artistes et viendront balancer le flow nécessaire à faire monter la tension dans un décor constitué d’écrans qui rendra le show encore plus immersif. Un bon dans le temps et le recul suffisant sur les années 90 servent de passerelle pour relater ce grand classique du cinéma français multi primé et une réalité encore trop actuelle, celle des violences policières. Du film à la scène, l’ADN de la Haine dépasse les générations !
    Infos ici.

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  • Une vidéo circule montrant un couple gay obligé de défiler dans les rues de Rumuewhara, au Nigéria, sous les coups et les propos homophobes d’une foule qui se délecte de la violence qu’elle fait subir à ces deux garçons. Dans ce pays qui condamne l’homosexualité avec de la prison, ce genre d’exaction est courant.

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  • Le duo de garçons le plus connu de l’écriture française prend vie dans le spectacle Rimbaud-Verlaine  : Violences à la Comédie Saint Michel tous les dimanches à 18h. Il offre une réflexion poétique sur les luttes sociales et politiques d'hier et d'aujourd'hui à travers la tumultueuse relation entre les célèbres poètes Arthur Rimbaud et Paul Verlaine.

    En juillet 1873, Verlaine tire sur Rimbaud, ce qui révèle les tensions liées à leur homosexualité et à l'engagement de Verlaine dans la Commune de Paris. Au cœur d'un XIXe siècle marqué par des enjeux contemporains tels que la précarité, l'homophobie et les luttes féministes, ce spectacle met en lumière la complexité de leur relation, oscillant entre amour, poésie et violences. Il remet en question la romantisation des relations violentes en exposant les réalités de leur amour tumultueux.

    Une plongée dans le 19ème siècle où résonne les poèmes, journaux et discours de l'époque. Entre virée historique et rebond sur des thèmes modernes, on pénètre dans l’intime d’une vie tumultueuse et passionnée, dans une société aux prises de ses maux et de ses mots. Habile et profond.
    Infos ici.

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  • Dans le Caucase russe, la persécution des homosexuels s’apparente à une virée vers une mort selon l’organisation SK SOS qui aide la communauté LGBTQIAP+ à quitter la région. D’après ce qui nous est rapporté, trois possibilités sont données aux personnes arrêtées : l’exécution, la détention ou l’engagement armé en Ukraine.

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  • La police russe a fait une descente dans des boîtes de nuit et a arrêté plus de 50 personnes LGBT+ en une seule nuit. Sous couvert que le mouvement LGBT+ est depuis cette année aux yeux de la loi russe « un mouvement extrémiste terroriste », les autorités n’ont de cesse de traquer la communauté partout où elle se trouve. En visionnant les images qui circulent sur les réseaux sociaux, on assiste à des raids armés dans deux discothèques de Moscou. Les soirées ont été interrompues à l’improviste et dans une violence verbale et physique, les clients ont été mis à terre, à plat ventre au sol. La peur est palpable, l’incompréhension visible sur les visages pétrifiés de toutes ces personnes venues juste s’amuser. Mais tout ce qui est estampillé LGBT+ n’a plus le droit de citer en Russie. C’est la première fois qu’autant d’individus sont arrêtés en une seule fois. Dans le même temps, un propriétaire d’établissement de nuit fait aussi les frais de cette répression liberticide, puisqu’il vient d’être arrêté et son entreprise fermée puisque LGBT. 

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  • Après avoir trôné en couverture de notre confrère Têtu, le champion olympique de rugby reprend son bâton de berger dans sa croisade pour l’acceptation de l’homosexualité dans le rugby et dans le monde du sport en général.
    Dans l’émission les Rencontres du Papotin (France 2), il a déclaré « c’est un sujet qui est encore tabou. Dans le rugby professionnel, il n’y a qu’un seul joueur qui a fait son coming out, alors que statistiquement, il doit quand même y en avoir d’autres. Mais c’est quand même toujours dur aujourd’hui de s’assumer, même si je pense que la société a beaucoup évolué et qu'on est un milieu qui est très ouvert d’esprit. 
    On serait prêt à accepter ça sans aucun problème. Il faut continuer à en parler pour rendre les gens à l’aise. »

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