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  • Il semblerait que la Russie voie dans tous les aspects de l’homosexualité, la présence de Satan. En tous les cas, c’est sous couvert d’être « adepte du satanisme » qu’un directeur de centre médical à Oulianovsk a été arrêté par les services de sécurité russe, le 4 octobre. 
    « Il encourageait l’idée de relations homosexuelles parmi ses subordonnés comme un moyen d’adhérer au culte du diable », a précisé l’agence de presse d’Etat Ria Novosti. Ce médecin est accusé de « contrainte à commettre des actes sexuels » et de « participation aux activités d’une organisation extrémiste », n’oublions pas que c’est ainsi que la Russie par une loi liberticide qualifie le mouvement LGBTQIAP+. 
    Il encourt jusqu’à six ans de prison, selon les médias russes. 

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  • Après avoir trôné en couverture de notre confrère Têtu, le champion olympique de rugby reprend son bâton de berger dans sa croisade pour l’acceptation de l’homosexualité dans le rugby et dans le monde du sport en général.
    Dans l’émission les Rencontres du Papotin (France 2), il a déclaré « c’est un sujet qui est encore tabou. Dans le rugby professionnel, il n’y a qu’un seul joueur qui a fait son coming out, alors que statistiquement, il doit quand même y en avoir d’autres. Mais c’est quand même toujours dur aujourd’hui de s’assumer, même si je pense que la société a beaucoup évolué et qu'on est un milieu qui est très ouvert d’esprit. 
    On serait prêt à accepter ça sans aucun problème. Il faut continuer à en parler pour rendre les gens à l’aise. »

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  • Ryan Murphy avait, avec l’histoire romancée de Jeffrey Dahmer (l'un des tueurs en série les plus notoires de l'histoire américaine, surnommé le « monstre du Milwaukee »), inauguré Monstres, un cycle à la fois palpitant, dérangeant et percutant autour de tueurs avant tout homosexuels parmis les plus célèbres d’Amérique.

    Cette anthologie se poursuit donc actuellement avec un second volet parmi les plus intrigants de la violence contemporaine, l'histoire de Lyle et Erik Menéndez, deux frères qui ont été condamnés en 1996 pour le meurtre de leurs parents à Beverley Hills en 1989. Là où la lenteur faisait le charme morbide et pervers de Dahmer, le rythme est ici plus soutenu. Tout comme le premier opus, les choix de Murphy de mettre en avant ces histoires sordides ont alimenté le débat autant sur la véracité des faits que l’intérêt à proprement parler de mettre en scène ces histoires si choquantes. Ryan Murphy revient sur les faits, les épluches, fait rentrer le spectateur dans la tête de ces frères parricides, leur complicité, leur psychologie, leur homosexualité incestueuse. Rien n’est épargné. Le rendu est incroyable et ne vous laissera pas de marbre.

    Pour donner suite à la diffusion depuis le 29 septembre, Netflix vient de mettre en ligne un documentaire de deux heures qui donne la parole à Erik et Lyle Menéndez, incarcérés depuis plus de 30 ans. Force est de constater que cette mise en lumière a un effet inattendu puisque la série a amené la justice californienne à vouloir réentendre les frères le 29 novembre. Imaginez donc le troisième récit que Ryan Murphy s’apprête à livrer sur le personnage d’Ed Gein, le tueur en série et voleur et dépeceur de cadavres, à l’origine du personnage du meurtrier Norman Bates du Psychose d’Alfred Hitchcock ou encore de « Leatherface » dans Massacre à la tronçonneuse.
    La série Monstres, L'histoire de Lyle et Erik Menéndez et le documentaire Les Frères Menéndez, disponibles sur Netflix.

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  • Le nouveau local de l’association s’est fait attendre ! le 14 octobre, l’équipe a enfin inauguré ses nouveaux locaux, en présence d’élus de Paris Centre et de la mairie de Paris, notamment Jean-Luc Romero-Michel, en charge des droits humains, de l'intégration et de la lutte contre les discriminations. L’implantation dans le centre de Paris le place au plus près des besoins des populations ciblées.


    Outre ses actions de prévention et de dépistages historiques, l’association a mis en place depuis mai 2023 le CeSaMe Paris IDF, un dispositif innovant de soutien psychologique et d’orientation communautaire. Ce projet combine santé sexuelle et santé mentale pour offrir un accompagnement spécifique aux personnes LGBTQIA+ et à leurs proches. Malgré son utilité évidente, les restrictions budgétaires ont conduit à une réduction drastique de l’activité.


    C’est pourquoi Enipse a lancé une cagnotte en ligne. Déductible des impôts à hauteur de 66%, chaque don permettra de continuer à offrir des rendez-vous psychologiques, à organiser des groupes de soutien pour les plus vulnérables, à faciliter des orientations vers le soin psychique et somatique et à sensibiliser les professionnels de santé mentale aux spécificités identitaires.
    Vous pouvez participer via le QR code ci-dessous.

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  • Le théâtre Clavel accueille encore pour quelques dates l’incontournable pièce Le Frigo du dramaturge argentin Copi, mise en scène par Nathalie Juvet avec Jérôme Léger. 

    L’univers surréaliste de l'auteur traverse lentement la membrane du temps et résonne aujourd'hui avec une humanité désespérée et une ironie mordante. Son œuvre phare, Le Frigo, qui explore la profonde faille entre la vie et la mort, se déploie comme un drapeau agité sur un champ de bataille où s'entrelacent rires et larmes.

    La pièce présente L, personnage central et emblématique, dont l’errance intérieure est exacerbée par l’arrivée d’un frigo, accessoire aussi banal que inquiétant, devenu le symbole d'un ultime repos avant la mort. Dans cette métaphore froide et sans vie, se joue la dernière danse entre l’amour, la solitude et la mort, où chaque personnage appelé par L évoque non seulement son passé tumultueux, mais aussi un parcours migrant entre réalité et fantasmagorie. Prisonnier de ses pulsions, L mène une lutte schizophrénique qui fait écho aux tragédies de son temps.

    Le sida, cette maladie étiquetée de « cancer gay » par une société ignare et homophobe, flotte dans l'air comme une menace omniprésente. Copi nous invite alors à réfléchir sur cette quête de liberté, sur les abîmes de la solitude, sur l’approche de la mort, mais également sur la résilience des âmes vivantes. Son message est intemporel : même si les mères restent abusives et que la solitude s’enracine, il nous rappelle que l’essence humaine demeure dans la capacité à rire, même au bord du gouffre. Une invitation à affronter l’inéluctable sans jamais renoncer à l’audace, au décalage et à la petite mort, celle de l’oubli. 
    Le Frigo de Copi au Théâtre Clavel, les 16, 23 et 30 octobre 2024 à 21h.
    Infos ici.

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  • Le 8 octobre a marqué le coup d’envoi d’une initiative audacieuse : la campagne #RamèneTaGourde, lancée par le Club Zéro Plastique, en réponse à la crise environnementale croissante et à la problématique des déchets plastiques, notamment dans le secteur des événements festifs. Alors que la France s’illustre parmi les cinq plus grands consommateurs de plastique, cette campagne entend transformer les comportements au sein du milieu nocturne. Il y a un an et demi, ce club avait vu le jour avec l’ambition de bannir les bouteilles d’eau en plastique à usage unique d’ici la fin de l’année 2024. Une ambition qui prend tout son sens face aux révélations récentes de pratiques douteuses dans l’industrie de l’eau, rayonnant d’un climat de méfiance envers de grandes entreprises comme Nestlé Waters.

    En encourageant les festivaliers à apporter leurs propres gourdes, le Club Zéro Plastique, soutenu par le syndicat Culture Nuit, appelle à une mobilisation collective. L’objectif est de créer un élan responsable dans les lieux de fête et de promouvoir un modèle durable pour le secteur. Cette campagne, véritable pionnière à l’échelle mondiale, pourrait bien dessiner les contours d’une nouvelle culture festive, où le respect de l’environnement devient une priorité. Ainsi, alors que la pollution plastique menace notre planète, l'univers festif se montre solidaire et proactif, avec l'espoir de relayer un message fort : pour un avenir sans plastique, tous à nos gourdes !

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  • L’annonce a été aussi rapide que violente : ce haut lieu des noctambules LGBTQIA+ a fermé ses portes. Un visuel et une phrase sur les réseaux sociaux : « farewell merci - après de belles années de fête, nous annonçons la fermeture définitive de l’UC ». Resterons de nombreuses soirées de fête sur la presqu’île, des rencontres, des histoires d’amitié et d’amour…

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  • Revenues sur le devant de la scène, en grande partie grâce à Drag Race, les drag queens se déclinent à toutes les sauces, telles des produits dérivés. Après le bingo drag, le drag quiz le lip sync battle, voici le drag catch ! Ce n’est pas une plaisanterie, mais bien le premier show de catch proposé par la première drag queen catcheuse de France, Jazze Parry.
    Drag Attack Wrestling s'associe avec l'association Paris Lutte dans le cadre des 25 ans de l’association le 19 octobre au Virage. Insolite !
    Le Virage, 26 rue Hélène et François Miron, 75017 Paris.

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  • Ce collectif associatif fait bouger l’Alsace et montre toute la palette créative de l’art drag. Selon son/sa fondateur.rice Noxima Marley : « ce n’est pas juste un collectif drag, c’est une famille. En tant que fondateur.ice, je suis si fière de ce que nous avons bâti ensemble et avec notre association. Ce projet incarne bien plus que de la performance, c’est un espace de créativité pure et de soutien inconditionnel. Il est fait pour rassembler des artistes drag entre autres avec une passion commune : s’exprimer librement, briller et s’entraider. Ensemble, on défie les normes, on élève notre art et on montre ce que la communauté drag peut accomplir. »
    De nombreux événements sont à retrouver ici.

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  • Eric Zemmour a été auditionné le jeudi 5 septembre à 13h30 devant le Tribunal correctionnel, à la suite d’une plainte déposée par STOP Homophobie, Mousse et Adheos, pour provocation publique à la haine ou à la violence envers des personnes en raison de leur orientation sexuelle et identité de genre. Cela remonte à une de ses interventions publiques le 29 octobre 2021 à Pleurtuit, en Ille-et-Vilaine, où il avait déclaré, évoquant les personnes LGBTQ+ : « nous devons virer ces gens-là de notre école », « laisser entrer le lobby LGBT avec cette idéologie transgenre, je trouve ça criminel ». Espérons que les peines encourues soient à la hauteur de la virulence de ces propos.

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