Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Le Congrès de la ville de Mexico a récemment adopté une loi historique reconnaissant les personnes de genre non binaire, marquant une avancée significative pour les droits LGBTQI+. Avec 47 voix pour et 4 contre, cette réforme modifie l'Article 4 de la loi sur la reconnaissance et la prise en charge des personnes LGBTQI+, élargissant ainsi les catégories de genre au-delà des traditionnels masculins et féminins.

    Cécilia Vadillo, présidente de la Commission pour l'égalité des sexes, a souligné dans le quotidien El Sol de Mexico que cette réforme vise à lever les barrières discriminatoires et à garantir le respect de l'identité de genre. Environ 340 620 personnes au Mexique s'identifient comme non binaires, confrontées à divers obstacles tels que la violence et la discrimination. Le député Alberto Martínez Urincho, à l'origine de la réforme, a affirmé que ce changement constitue un pas en avant dans la lutte contre l'exclusion fondée sur l'orientation sexuelle. 

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • La World Pride, qui se tiendra à Washington D.C. les 6 et 7 juin, ainsi que celle de San Francisco, annoncent des marches résolument politiques en réponse aux nombreuses attaques de Trump contre la communauté LGBTQ+, et en particulier contre les personnes transgenres. « Plus que jamais, nous mesurons l’ampleur du combat à mener. Mais la joie est une forme de résistance. Se rassembler, s’entraider et affirmer notre fierté est plus essentiel que jamais. » C’est le message fort posté sur les réseaux sociaux par le comité organisateur de la World Pride.

    De son côté, la pride de San Francisco, dont le mot d’ordre est “Queer Joy is Resistance”,  a déclaré par l’intermédiaire de sa directrice, Suzanne Ford : "nous voulons envoyer un message au reste du pays : ici, à San Francisco, notre communauté est célébrée, et nous ne resterons pas les bras croisés face à ce que nous subissons. Ensuite, nous voulons offrir un espace sûr où chacun peut se retrouver, être en communauté et célébrer la joie. Nous ne les laisserons pas nous priver de notre joie.»

    Jean Jacob
    Partager:

  • Le Stonewall National Monument (SNM) a été érigé en hommage aux émeutes de Stonewall en 1969, parties du bar du même nom fréquenté par les gays, les travestis et les transgenres, et considérées comme le point de départ symbolique de la libération LGBTQ+. Depuis l’arrivée de Trump au pouvoir, le site du SNM a été expurgé de ses références aux transgenres, et de figures militantes historiques, comme Marsha P.Johnson ou Syvia Rivera, en faveur d’un texte qui ne prend en compte que les gays, les lesbiennes et les bisexuels. « On ne peut pas réécrire l’histoire en supprimant quelques mots sur un site web », a déclaré Stacy Lentz, co-propriétaire du Stonewall Inn. « Nous continuerons à nous battre pour que le rôle des personnes trans, en particulier des femmes trans racisées, soit pleinement reconnu. »

    Jean Jacob
    Partager:

  • Steffen Paar, doyen de l’Église protestante à Itzehoe, a récemment été la cible de menaces explicites émanant d’un groupe d’extrême droite, Sturmfront Schleswig-Holstein, prétendument lié à l’AfD (Alternative für Deutschland). Dans une lettre reçue le 11 février, le pasteur a découvert avec effroi une image d’arme à feu, ainsi qu'une mise en cause de son homosexualité et de son engagement pour le climat et les migrants. « N’oubliez jamais que nous savons où vous habitez », avertissait la lettre.

    Malgré cette intimidation, Paar a décidé de ne pas se laisser faire et a déposé plainte, tandis que son époux, Christoph, a partagé la lettre sur les réseaux sociaux, suscitant un élan de solidarité.

    D’autres personnalités ont également été visées, témoignant d’un climat de violence grandissant. Le parti AfD a quant à lui démenti toute connexion avec Sturmfront, dénonçant l’utilisation non autorisée de son logo. Une enquête est en cours. 

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • La passerelle Lieutaud portera désormais le nom de Laurence Chanfro et ça a créé polémique. En effet, la mairie a choisi d’honorer la mémoire de cette artiste militante féministe et lesbienne, décédée en 2012. Droite et extrême droite sont vent debout, en raison notamment d’une exposition qu’elle avait consacré aux vulves.

    Réponse de Sophie Roques, adjointe au maire à l’origine du projet : « quand on a une statue de David, ça ne pose aucun problème, mais le représentation du corps d’une femme sur trois photos oui ».

    La plaque sera dévoilée lors d’une cérémonie le 26 avril, journée internationale de la visibilité lesbienne. 

    Bruno De
    Partager:

  • Depuis février 2025, Versailles a ouvert La Maison d’Allanah, un refuge destiné aux personnes LGBT+ en situation de vulnérabilité, porté par les associations Stop Homophobie et Shams France. Ce projet, qui comble un vide en matière d’accueil, vise à offrir un hébergement temporaire et un accompagnement complet, allant de la reconstruction personnelle à la réinsertion sociale.

    Baptisée en hommage à Allanah Starr, artiste et militante, la maison s’inspire de son action pour les plus précaires. Yacine Djebelnouar et Terrence Khatchadourian, les fondateurs, ambitionnent d’en faire un lieu durable et adapté. Actuellement, la structure dispose de deux cuisines, deux salles de bain et plusieurs chambres, mais des travaux sont nécessaires pour accueillir davantage de résidents. Un appel aux dons a été lancé pour pérenniser cette initiative et finaliser l’aménagement, garantissant ainsi des conditions d’accueil optimales.

    Bruno De
    Partager:

  • Le local subit des attaques : déversement d'huile ou de déchets devant la porte, jets de bouteilles sur la façade, coups violents sur la porte...

    - Ces attaques s'inscrivent dans un contexte de hausse des violences LGBTQIA+phobes et antiféministes qui ciblent les lieux militants « progressistes » au sens large et qui ont malheureusement toujours existé

    - Elles ne semblent pas organisées par un groupe ou organisation précise- Elles semblent viser avant tout le centre en tant que lieu physique- Aucune intrusion ni violence physique sur des personnes n'ont été signalées récemment

    - Mais la fréquence de ces violences se multiplie ces derniers jours, d'où la volonté de communiquer sur le sujetNos activités se maintiennent comme d'habitude, et le CA (Conseil d'administration) et le bureau travaillent pour apaiser la situation.

    En attendant, quelques conseils :

    - fonctionner en binômes ou en groupe pour aller et venir du Centre, surtout en soirée

    - éviter de rester dehors devant la porte, surtout seul·e et le soir- idéalement toujours être plusieurs à l'intérieur, ou fermer la porte à clé en attendant l'arrivée d'autres personnes

    - filmer la scène si vous êtes victime ou témoin d'une altercation

    - prendre des photos si vous constatez des dégradations et les transmettre à centrelgbt@jensuisjyreste.org- avoir le contact d'un·e membre du CA si vous organisez un évènement pour signaler tout problème.

    Bruno De
    Partager:

  • La confusion règne autour des déclarations de Donald Trump concernant l’aide financière destinée aux personnes LGBTQ au Lesotho.

    Dans un discours devant le Congrès, le président américain a affirmé que « huit millions de dollars pour promouvoir les LGBT+ » étaient alloués à ce petit royaume d'Afrique australe, suscitant l'incrédulité.

    Cependant, la principale ONG du pays, People’s Matrix, a catégoriquement démenti cette affirmation. Son porte-parole, Tampose Mothopeng, a déclaré : « on ne reçoit littéralement pas de fonds américains », précisant qu’ils n’ont « aucune idée de l’affectation de ces 8 millions de dollars ».

    Ce démenti intervient alors que le site gouvernemental américain foreignassistance.gov, qui compile les subventions, ne mentionne aucun financement destiné à des ONG soutenant les personnes LGBTQ. Les déclarations de Trump semblent donc sans fondement. « On ne sait pas qui a reçu ou va recevoir cet argent », a ajouté Mothopeng, soulignant l'absence totale de budget correspondant à la somme évoquée comme précisé dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest.

    Le Lesotho, avec un taux de prévalence du VIH parmi les plus élevés au monde, bénéficie d’une aide américaine significative depuis des années, notamment pour la lutte contre cette maladie.

    Selon les ONG, l'absence de financement pour les programmes LGBTQ affaiblit encore davantage la lutte contre le VIH dans ce pays vulnérable. 

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Les inscriptions sont ouvertes pour WISDIN 2025, les rencontres sportives et culturelles féminines de Nice organisées par l'association Caram'elles du 7 au 11 Mai 2025.

    Le programme mêle sport et divertissement :

    Mercredi 7 mai : rallye urbain

    Jeudi 8 mai : tournoi de football à 7, karaoké

    Vendredi 9 mai : tournoi de pétanque, soirée before & soirée Full Girlz au Glam

    Samedi 10 mai : tournoi de badminton en double (Choix entre 3 niveaux), tournoi de basket à 3, soirée WISDIN

    Dimanche 11 mai : course solidaire en solo ou en relais par 2, jeux & buffet offert par la Ville de Nice, tirage de la tombola.

    On peut également s’inscrire même si on n’a pas d’équipe ou pas de partenaire, les organisateurs en trouverons sans problème.

    Renseignements sur le site internet ou auprès de Véro au 06.30.27.53.10

    Lien sécurisé HelloAsso pour s’inscrire ici.

    Le programme complet sur https://www.instagram.com/wisdin2025https://www.facebook.com/wisdin2023

    Bruno De
    Partager:

  • Montpellier accueillera la 4e édition du Family Pride Festival les 17 et 18 mai 2025, un événement festif et inclusif pour les familles LGBTQIA+ et leurs allié·es.

    Après un carton plein pour la première édition à Lyon et les deux suivantes à Paris (Pantin), le festival prend ses quartiers au Domaine d’Ô, un lieu emblématique d’art et de spectacles pluridisciplinaires, grâce à l’initiative de la mairie de Montpellier.

    Organisé par le Collectif Famille.s, le Family Pride Festival vise à connecter, soutenir et faire rayonner les familles LGBTQIA+. En offrant un espace convivial, le festival permettra aux enfants de rencontrer d'autres issus de schémas familiaux variés, tout en sensibilisant le grand public aux enjeux de la diversité. Le programme de cette édition promet d’être riche et varié. Pour toute la famille, des activités comme une chasse au trésor, un shooting photo et un atelier maquillage pour enfants seront au rendez-vous. Les plus petits bénéficieront d'un coin dédié aux bébés, avec des ateliers adaptés.

    Les parents ne seront pas en reste avec des tables rondes et des ateliers d'échange. Le plateau d'humoristes du Queer Comedy Club et une soirée Queer Disco Glitter viendront animer les soirées.

    Parmi les personnalités confirmées, on retrouve Baptiste Beaulieu, Tahnee, et des représentants de l'association Nos enfants trans. Les enfants de 0 à 11 ans auront leur propre espace avec des jeux, une librairie jeunesse, et même une queermesse des papas. Le Family Pride Festival se veut un lieu de rencontres, d’échanges et de célébration de la diversité. Avec une programmation pensée pour tous, il s'inscrit dans une démarche de visibilité et de soutien pour les familles LGBTQIA+ à Montpellier et au-delà. Ne manquez pas cette occasion de célébrer la fierté en famille !

    Infos : www.familypridefestival.com

    crédit photos © Louise ALLAVOINE

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • De nombreux.ses élu.es, personnalités et associations ont envoyé une lettre collective demandant au préfet de mettre fin à une discrimination flagrante. En effet, depuis 2010, iels sont exclu.e.s de la gerbe commune déposée lors de la cérémonie d’hommage aux déportés de la Seconde Guerre Mondiale, même si iels peuvent déposer leur propre gerbe, mais à part. Pourquoi ?

    Selon la présidente de l’antenne locale de l’Association des Déportés, Internés, Résistants et Patriotes (déclaration de 2010) : « l’ADIRP comprend des déportés, internés et résistants vivants alors que les homosexuels ne sont représentés que par leurs amis. Et par nature, ces personnes ne se reproduisent pas. Ils n’ont pas de famille ». Pour rappel, 50 000 homosexuel.les ont été condamnés pendant cette période, dont 5 à 15 000 déportés.

    Bruno De
    Partager: