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  • Un boy's love entre un apprenti acteur et un étudiant sourd

    All Shall Be Well

    Le film « Tout ira bien » De Ray Yeung sort le mercredi 1er janvier 2025 en France au cinéma. Récompensé du Teddy Award à Berlin, ce long métrage aborde le vécu de nombreux.euses gays et lesbiennes de Hong Kong.

     


    Angie et Pat vivent le parfait amour à Hong Kong depuis plus de 30 ans. Jamais l’une sans l’autre, leur duo est un pilier pour leurs parents et leurs amis.

    Au brusque décès de Pat, la place de Angie dans la famille se retrouve fortement remise en question.

      

    Jeux en ligne sous fond de romance gay.

    Le film « Eat the Night » de Caroline Poggi et Jonathan Vinel est sorti au cinéma le mercredi 28 août 2024 et arrive en DVD / Blu Ray le 3 décembre 2024 en DVD.

    Pablo et sa sœur Apolline s’évadent de leur quotidien en jouant à Darknoon, un jeu vidéo qui les a vus grandir. Un jour, Pablo rencontre Night, qu’il initie à ses petits trafics, et s’éloigne d'Apolline. Alors que la fin du jeu s’annonce, les deux garçons provoquent la colère d’une bande rivale...

     

     

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  • Paris : festival Chéries Chéris, la 30ème édition

    gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer, cinema

    Le festival international du film LGBTQIA&+++ de Paris célèbre sa 30ème édition du 15 au 26 novembre 2024. Le cinéma est un miroir de notre quotidien, un regard posé sur nos vies, une vision sur l’évolution de nos cultures et nos communautés. Voilà pourquoi, ce rendez-vous parisien est devenu avec le temps le premier festival de cinéma à Paris et premier festival de cinéma LGBT de France en termes de fréquentation et volume de programmation.

    Comme d’habitude, c’est un foisonnement des plus éclectiques qui va vous conduire dans les cinémas MK2 Bibliothèque et Quai de Seine et Beaubourg. En effet, cette édition anniversaire mettra à l’honneur 75 longs-métrages (fictions ou documentaires) et 80 courts-métrages à thématiques LGBTQIA. De quoi découvrir des créations uniques, des productions exaltantes, des histoires poignantes. Laissez-vous émouvoir, rire, pleurer, hurler, happer, gronder et surtout venez regarder cette sélection anniversaire qui s’annonce haute en couleurs.
    Infos ici.

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  • En 2024, le musée d’Orsay célèbre aussi le 130e anniversaire de la mort de Caillebotte. A cette occasion, le musée propose jusqu’à janvier 2025, une impressionnante exposition consacrée au regard que le peintre a porté sur la gent masculine, l’un de ses sujets de prédilection.

    Au travers de 144 œuvres, les figures et les portraits d’hommes sont autant d’indices sur l’époque dans laquelle l’artiste vécut. Cet intérêt est manifeste puisque 70% des tableaux de figures du maître représentent exclusivement des hommes mais c’est essentiellement sa manière d’appréhender de manière très moderne leur quotidien qui en fait une œuvre riche d’enseignements autant sociologiques qu’historiques.

    Observateur discret, Gustave Caillebotte n’est pas de ces personnes à juste faire poser ses modèles, il en capte la substantifique moelle. Les dessins préparatifs, tout comme ses études exposent bien sa méthode de création. Ces hommes qu’il affectionnent tant, qui le fascinent sont des proches : des amis, ses frères, des passants, des domestiques, des ouvriers, des canotiers… Il puise son inspiration dans la proximité qu’il entretient avec eux, de ce qu’ils dégagent, de ce qu’ils sont dans leur for intérieur. Et au lieu de leur prêter des vies imaginées, ils les cadre dans des instants d’intimité qu’il rend avec génie.

    Photographe du moment, il nous les présente simplement, sans artifices, murés dans la contemplation, dans l'ennui, au travail ou dans un moment de loisir, rêvassant ou nus à la toilette, il ose les montrer, les dévoiler là où les femmes ont pour ses contemporains toujours été majeures. Il offre un nouveau paradigme dans lequel il expose un monde en mutation, où le « triomphe de la virilité » commence à s’étioler sous les effets de l’humiliation militaire de la guerre de 1870-1871, que l’émancipation des femmes se fait plus pressantes et qu’émergent des subcultures homosexuelles jusqu’alors invisibilisées. Il donne à regarder ces hommes avec ses yeux. Il les idéalise, les admire et en fait le reflet inconscient de ses propres différentes facettes. Pour explorer cette dimension rarement explorée de l’art du peintre, 10 salles à la fois chronologiques et thématiques brossent un portrait sans retouche des hommes de Caillebotte. 
    Caillebotte 
    Peindre les hommes jusqu’au 19 janvier 2025 au Musée d’Orsay, 75007 Paris.
    Infos ici.

    Crédit photos Musée d’Orsay & Museum of Fine Arts, Boston

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  • Une histoire érotique de l'Angleterre de Grégoire Ming est un ouvrage audacieux en 28 chapitres qui plonge le lecteur dans les méandres de la sexualité britannique, en faisant un portrait aussi captivant qu’intrigant. À travers une approche historiographique mêlant éléments littéraires et anecdotes, Ming réussit à éclairer des facettes souvent méconnues de l’Angleterre, tout en nous plongeant dans une atmosphère érotique où le sexe et le désir transcendent les conventions sociales.
    L'une des forces majeures de ce livre réside dans la manière dont Ming tresse le fil des sexualités, remettant en question les normes et les tabous qui ont jalonné l'histoire de l'Angleterre. À travers des récits de personnages emblématiques, de la cour élisabéthaine aux salons littéraires des XVIIIe et XIXe siècles, l’auteur découvre un héritage libertin où lieux, pratiques et représentations célèbrent l’amour sous toutes ses formes. Là où « l’Anglais pense avec tout son corps », l’auteur consacre également une place prépondérante à l’histoire homosexuelle du pays, sujet souvent relégué au second plan dans les récits historiques classiques. 
    À travers une analyse minutieuse de la littérature, des arts et des faits sociaux, il met en lumière des figures oubliées ou méconnues, révélant comment leurs amours clandestins ont façonné non seulement leurs vies, mais aussi la culture britannique. Ming ne craint pas d’aborder des sujets délicats, tels que la répression, la criminalisation de l'homosexualité et la lutte pour l'acceptation, offrant ainsi un panorama nuancé de la vie gay à travers les siècles.
    Le ton de Ming est à la fois informatif et provocateur, oscillant entre l'érudition et une légèreté dramatique qui capte l’attention du lecteur. Ses descriptions riches et évocatrices plongent le lecteur dans des situations intimes, rivalisant avec la fiction tout en restant ancrées dans une réalité historique.

    Cette approche permet de transformer des épisodes apparemment isolés en chapitres d'une fresque plus vaste, révélant ainsi la continuité et l’évolution des pratiques sexuelles à travers les époques. Une histoire érotique de l’Angleterre propose non seulement un voyage à travers le temps, mais aussi une invitation à repenser nos préjugés et à célébrer la diversité des expériences humaines. Ce livre est une lecture incontournable pour toute personne s'intéressant à l’histoire de la sexualité, à la culture britannique ou simplement désireuse de découvrir les facettes cachées d’un monde souvent voué au silence.

    Une histoire érotique de l’Angleterre, de Grégoire Ming, Ed. Payot, 368 pages, 22€

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  • La Reine des Reines, la 1ère gagnante de Drag Race France, la magistrale Paloma devient l’héroïne d’un roman graphique qui la raconte. Derrière le titre éponyme de son spectacle Paloma au PluriElles, cet album de plus de 90 pages retrace les dessous des 7 personnages emblématiques qui l’habitent le temps de son show. Sans contrefaçon, elle se dépouille de l’apparat de drag queen pour incarner tantôt bourgeoise, guide de musée, reine de France, tantôt influenceuse, hippie, directrice de casting ou actrice. Le dessinateur Hugo Michalet a capturé en chacune de ces personnalités féminines, des aspérités qui leur sont propres pour leur donner vie sous un coup de crayon sensible et juste. 
    Derrière la légèreté de son regard, elles se métamorphosent, s’expriment, revendiquent et luttent. Mais le tour de force vient aussi de la magie qu’il a créé en permettant à chaque entité d’exister par elle-même dans un univers qui la décrit, la dépeint. Il met le doigt sur ce qui permet à Paloma d’en prendre possession, de puiser leur essence et ainsi de les restituer avec brio.

    Avec subtilité, Hugo Bardin (Paloma) et Hugo Michalet, montrent la face invisible de ce spectacle, la construction de la duplicité scénique de Paloma. Le choix de ces profils n’est pas anodin et la manière subtile de les mettre en scène traduit comment Paloma analyse notre société actuelle. Connue pour son humour noir et un cynisme piquant, elle dénonce la comédie moderne dans laquelle nous évoluons, mettant au pilori l’hypocrise latente sur des sujets aussi divers que la réappropriation culturelle ou la misogynie. Un ouvrage engagé, éloquent, irrésistiblement pinçant qui nous en dit beaucoup sur notre époque. Chapeau bas les Hugo.
    Paloma au PluriElles, de Hugo Bardin alias Paloma et Hugo Michalet, Ed. Akata, 96 pages 17,99€

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  • Love in the Big City
     

    Le drama (série) coréenne Love in the Big City est disponible sur la plateforme Viki en France. Le Looking et Queer As Folk correen est un dérivé du livre S’aimer dans la grande ville. Le drama s'est terminé en 8 épisodes le 21 octobre 2024. 

    Go Young (Nam Yoon Su), un Coréen gay, vit avec Mi Ae (Lee Soo Kyung), une femme hétérosexuelle. À travers les yeux de Mi Ae, Go Young entreprend un voyage d'épanouissement personnel. Il peine à gérer sa relation avec sa mère, qui n'accepte pas son orientation sexuelle, et se voit contraint de se séparer de son amant Gyu Ho (Jin Ho Eun) en raison de la pression exercée par la société. Se remettant de sa rupture, Go Young part en voyage en Thaïlande avec un inconnu, ce qui lui permet d'en apprendre plus sur lui-même. Go Young saura-t-il atteindre l'illumination personnelle à laquelle il aspire ? Ce drame coréen paru en 2024 fait intervenir Heo Jin Ho, Hong Ji Young, Son Tae Kyeom et Kim Se In en tant que réalisateurs pour différents épisodes. Il est basé sur le roman du même nom de Park Sang Young.

     

    Queer de Luca Guadagnino

    La première bande-annonce de Queer est enfin disponible. Long métrage attendu pour 2025 avec Daniel Craig qui séduit Drew Starkey, cette romance gay est tiré d’un roman biographique de William Burroughs. 

    L’histoire se déroule dans les années 1940, un jeune homme, appelé Allerton (Drew Starkey), déménage à Mexico en tant qu'étudiant. Il fait partie de la marine militaire américaine. Sa route croise celle d'un écrivain William Lee (Daniel Craig), en exil au Mexique. Un film du réalisateur Luca Guadagnino (Call Me by Your Name en 2017).

     

    Le Cèdre et la Neige

    L’éditeur de manga inclusif Akata, dévoile les premières pages de sa nouvelle série : Le Cèdre et la Neige (Yuki to Matsu en VO) de Hidebu Takahashi qui sort le 7 novembre 2024. 

     

    Sur fond de Japon féodal, un médecin découvre un samouraï mort. Espérant en tirer quelques ingrédients pour concocter des remèdes, il découvre en fait que ce « corps » est en réalité vivant, et il le soigne. En découle une relation complexe entre les deux hommes, cherchant à fuir leur passé. Le manga a été publié au Japon dès 2016 chez l’éditeur Home-sha et est en 3 volumes (terminé).

    Yuki to Matsu © 2017 by Hidebu Takahashi / Home-Sha Inc.

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  • Le film de Jacques Audiard, qui a fait sensation en raflant le prix du Jury et le prix d’interprétation féminine au dernier festival de Cannes, représentera la France lors de la 97ème cérémonie des Oscars aura lieu le 2 mars 2025 à Los Angeles. Il concourra pour l’Oscar du Meilleur film international. Une belle nouvelle qui met en valeur la création tricolore et cette appétence à mettre en lumière des histoires et des talents d’une force inégalable tel que Karla Sofía Gascón.

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  • La culture queer résonne sur la Baie des Anges jusqu’au 1er décembre grâce à ce festival de cinéma (mais pas que…). Courts métrages, films, documentaires, concerts, expos, débats, de nombreux lieux revêtent les couleurs de l’arc-en-ciel pour un programme éclectique.
    Programme ici.

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  • Nouveau venu dans la jeune collection Pride aux éditions First, l’ouvrage intitulé Pride & pop corn de Maxime Donzel est consacré à la représentation des LGBTQIAP+ dans les séries et le 7ème art. L’auteur-réalisateur franco-canadien, qui a réalisé la série documentaire Les Voyages de Nicky Doll avec la célèbre drag queen sur France 5, a concocté un recueil qui compile une somme inattendue et pléthorique de réalisations qui ont de près ou de loin intégré des personnages issus de la communauté. 
    En passant au tamis toute la culture ciné-séries, il aborde de manière exhaustive autant les blockbusters incluant des héros·ïnes queers que la question du stéréotype du meilleur ami gay ou de l’intérêt de la Cage aux Folles. 
    En 8 chapitres et 256 pages, il fouille toutes les thématiques possibles : la fluidité de genre, être bi à l’écran, les drag queens, traiter l’épidémie de sida, l’impact des comédies musicales, la culture ballroom, les nouveaux formats de famille, les militantismes, les sentiments et l’amour dans tous les sens, les mineur·e·s et les séniors queer au cinéma, les films historiques et l’évolution de la perception des personnages LGBT à l’écran, les codes LGBT et leurs traitements.

    A la fois précis, drôle, posant un avis tranché, argumenté, il déroule le tapis rouge s’amusant à comprendre pourquoi les vampires sont-ils tous gays jusqu'à s'aventurer dans l’horreur ou à nous prouver que nous n’étions pas des gens bien. Tout y passe sans concession. Pride et Pop corn est une bible survitaminée et ludique qui vous donnera envie de tout voir ou revoir !
    Pride et Pop corn, de Maxime Donzel, Editions Fisrt, 256 pages, 19,95€.

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  • Du 31 octobre au 3 novembre, le 36ème festival du film lesbien et féministe réunira, outre une programmation cinématographique de qualité, des performances artistiques, l’exposition Nos Visibilités, qui montre fièrement une pluralité de représentation de nos corps, de nos amours et de nos identités à travers le travail de dix artistes, mais aussi le concert de Lirose jeudi 31 octobre à 19h30.
    Pas moins de 37 courts, moyens et longs métrages sont à visionner à l’Espace Reuilly.
    En outre, sachez que le concours pour l’affiche de la prochaine édition est déjà ouvert.
    Infos ici. 1 rue Riesener, 75012 Paris.

     

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  • La série phénomène Heartstopper revient sur les écrans. Avec cette 3ème saison, on retrouve nos deux tourtereaux Charlie et Nick qui filent le parfait amour.

    Le résumé officiel nous en dit un peu plus sur les nouveaux épisodes : « Charlie souhaiterait dire à Nick qu’il l’aime. Nick a également une chose importante à dire à Charlie. Alors que les vacances d’été s’achèvent et que les mois passent, notre groupe d’amis commence à comprendre que cette année scolaire sera remplie de joie et de défis. Alors qu’ils en apprennent plus les uns sur les autres et sur leurs relations, planifient des événements et des fêtes et commencent à penser à leurs études supérieures, tout le monde doit apprendre à se reposer sur ceux qu’ils aiment quand la vie prend une direction inattendue ».

    Dans ce nouveau volet adapté du roman graphique d’Alice Oseman autour des tomes 4 et 5, on assiste à une évolution franche de leur idylle. De grands changements vont s’opérer autant dans leur entourage que pour nos deux héros, notamment la tension sexuelle qui s’installe entre eux. On ne vous en dit pas plus, le plus simple est de regarder. Vous n’allez pas être déçus !
    Heartstopper saison 3 sur Netflix

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