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  • En ce début d’année, le nombre de personnes infectées par le Mpox a doublé aux Etats-Unis par rapport à la même période en 2023 annonce vih.org. 511 cas de Mpox ont été recensés aux États-Unis, selon les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), contre moins de 300 cas fin mars 2023. Cette résurgence viendrait de la levée de l’état d’urgence de santé publique et d’un protocole vaccinal incomplet chez nombre d’américains. Les experts appellent à renforcer la couverture vaccinale pour prévenir une nouvelle vague épidémique. La vigilance est de rigueur notamment à la veille de la saison des Prides. L’état de Virginie a notamment diffusé une note pour « faire savoir qu’il existe toujours un risque lié à ce virus » et « donner aux gens le temps de se protéger ».

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  • A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la biphobie, la transphobie (IDAHOBIT), le centre social de la ville proposera du 11 au 17 mai le programme Voix invisibles. Ce dispositif de prévention contre les haines anti-LGBTQIA+ proposera une immersion, à travers des images rythmées au son des témoignages recueillis. Le but est de faire émerger des émotions, quelles qu’elles puissent être. Des professionnels seront présents pendant et après la séance, pour répondre aux questionnements, aux réactions du public. La finalité est de permettre à chacun de s’exprimer sur ce qu’il a vu et entendu, ainsi que sur les émotions ressenties. Le centre prévoit ensuite de mettre à disposition ce programme à toutes les structures qui le demanderont. Infos : saintexupery@romorantin.fr & voix.invisibles@romorantin.fr.

    Bruno De
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  • Lorsqu’on pense être dépendant.e à certaines choses pouvant avoir des incidences sur notre santé physique et/ou mentale, un panel de dispositifs variés est mis à disposition par la Mildeca* pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.

    Parmi les différentes offres de soins en addictologie mis en place pour rentrer dans un protocole de suivi dédié, il en est un qui cible spécifiquement les jeunes : les Consultations jeunes consommateurs ou CJC. Ces espaces au nombre de 540 répartis dans tous les départements ont pour objectif d’accueillir les jeunes consommateurs et leur entourage. Ces consultations qui se déroulent principalement dans des CSAPA (Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) ou dans des centres hospitaliers mais aussi parfois dans d’autres lieux permettent d’évaluer les consommations, les risques associés et encourus, de proposer un accompagnement sur les pratiques, mais aussi de prévenir un usage qui pourrait s’avérer problématique et enfin des aides à l’arrêt et à la réduction. Les jeunes peuvent venir à ces consultations seul ou avec leurs parents, ou un proche. Ces pôles de suivi, de soutien et d’assistance sont à l’écoute pour toutes les conduites addictives qu’elles soient en rapport avec l’alcool, le cannabis, le tabac, les jeux vidéo ou Internet...

    * Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

    Infos : www.drogues.gouv.fr

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  • Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).

    Doxy-PEP est le nom du protocole utilisant un antibiotique : la doxycycline, administrée après les rapports sexuels non protégés. Plusieurs études sont en cours ou ont déjà été menées dans le monde et ont permis de constater une baisse significative des infections aux IST. Bien que les recherches soient restreintes, les perspectives sont encourageantes au regard des résultats positifs déjà recueillis. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont même proposé des directions pour son utilisation. « Pour se protéger des IST, il suffirait de prendre 200 milligrammes de doxycycline dans les 72 heures suivant un rapport sexuel sans préservatif », a expliqué à IFLScience le Dr Manik Kohli. Alors que « le taux de dépistage de ces trois IST continue à augmenter en 2022 comme depuis plusieurs années, en dehors d’une baisse ponctuelle en 2020 », indique Santé Publique France, cette pilule du lendemain pourrait débarquer sous peu en France. En attendant, ne prenez pas ce médicament sans ordonnance de votre médecin. 

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  • 2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.

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  • +48% pour les cas de gonorrhée (chaude pisse) avec 70 881 cas, +34% pour les cas de syphilis avec 35 391 cas, +16% pour les cas de chlamydia avec 216.508 cas, selon le rapport annuel du Centre européen de contrôle de maladies qui couvre les 27 pays de l’Union européenne. Et le réel problème est que ces chiffres sont forcément sous-évalués puisqu’il ne s’agit que des cas dépistés, sachant que la plupart des IST ne provoquent pas de symptômes visibles et que l’on peut donc vivre plusieurs années avec une IST sans même le savoir.

    La faute, principalement, à un manque d’éducation sexuelle à l’école et tout au long de la vie (dire par exemple que l’on peut attraper une IST juste avec des caresses ou des baisers et pas seulement par la pénétration et la fellation), la faute à la stigmatisation stupide associée aux IST aussi, et à l’insuffisance de campagnes rappelant la nécessité de dépistages réguliers, même en l’absence de symptômes, dans tous les publics, hétéros et LGBTQ+.

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  • Enfin ! Les premières études officielles commencent à sortir et démontrent qu’il y aurait moins d’IST chez les personnes qui se protègent du VIH avec la PrEP et qui donc se font dépister très régulièrement pour les IST (et soigner immédiatement en cas de découverte). Ce sont les résultats récents d’une étude américaine incluant 755 hommes sous PrEP, de 18 à 28 ans.

    On a envie de dire que la chose paraît logique puisqu’en France, ce dépistage est obligatoire tous les 3 mois, mais les anti-PrEP argumentaient que la PrEP (avec donc très souvent la non-utilisation du préservatif) allait provoquer une explosion des IST. L’augmentation du nombre de cas d’IST a bien lieu, certes, mais ce n’est pas du côté des PrEPeurs qu’il faut forcément agir et communiquer prioritairement, mais plutôt auprès de celles et ceux qui utilisent le préservatif régulièrement sans jamais se faire dépister, auprès de celles et ceux qui vivent avec le VIH, qui n’utilisent plus le préservatif et ne se font pas dépister régulièrement, et auprès de celles et ceux qui ne se protègent pas du tout. Et pourquoi pas les convaincre d’utiliser la PrEP qui permet de casser les chaines de transmissions du VIH… et des IST donc.

    Source : Remaides

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  • Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).

    Doxy-PEP est le nom du protocole utilisant un antibiotique : la doxycycline, administrée après les rapports sexuels non protégés. Plusieurs études sont en cours ou ont déjà été menées dans le monde et ont permis de constater une baisse significative des infections aux IST.

    À San Francisco, l'une d'entre elles débutée en octobre 2022 met en évidence la réduction de moitié « des cas d’incidence de la syphilis précoce et de la chlamydia chez les hommes gays et bisexuels et les femmes transgenres »*. C’est un peu la « pilule du lendemain » pour les IST.

    Il reste toutefois des doutes à lever : celui de l’antibiorésistance potentielle sur le long terme. Et puis, la doxycycline est un antibiotique qui donne souvent des maux de ventre et dont nous ne connaissons pas les effets secondaires sur la flore intestinale sur le long cours en cas d’utilisation prolongée, notamment sur les bonnes bactéries qui peuplent nos intestins.

    Il n’en reste pas moins que cette PEP est déjà très largement utilisée en France, souvent de manière sauvage, sans suivi médical, avec des achats de médicaments sur le web ou entre amis, sans savoir ce que ces médicaments hors-circuit contiennent réellement. Il y a donc urgence à légiférer sur ce point.

    Source : doctissimo

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  • Ce qui se passe dans nos établissements recevant du public reflète bien souvent les thèmes qui alimentent notre quotidien. Dans la droite ligne des mouvements Me Too ou Balance ton bar, au cœur d’une actualité marquée par la dénonciation de violences sexuelles et sexistes dans les mondes des média, du cinéma, de la politique… cette nouvelle donne sociétale et à travers elle la notion de consentement, impacte désormais nos établissements. A plusieurs reprises déjà, le SNEG & Co a été saisi de dossiers où des bars, des clubs ou encore des saunas ont fait l’objet d’enquêtes judiciaire et administrative faisant suite à un dépôt de plainte de clients dénonçant des attouchements ou des actes sexuels à leur insu, la pratique du chemsex et la potentielle perte de discernement qu’elle suppose venant s’ajouter à la complexité de la situation. Dans le contexte actuel de libération de la parole, celle d’un plaignant fait l’objet de toutes les attentions et l’exploitant mis en cause a bien du mal à faire entendre sa voix. Des fermetures administratives ont déjà été prononcées et les suites judiciaires sont encore attendues. Ainsi, désormais, dans un établissement de nuit ou dans un lieu de sexe, la fête ou l’excitation ne justifient pas de comportements envers d’autres personnes sans leur consentement. Avec son partenaire prévention l’Enipse, le SNEG & Co initie une campagne sur ce thème : deux visuels pour un même slogan et une version en anglais pour la clientèle touristique : « si ce n’est pas oui, c’est non. Sexe : jamais sans consentement ! » Cette campagne ne se veut pas moralisatrice, sa vocation consiste simplement à protéger les établissements face à un nouveau danger auxquels ils se trouvent maintenant exposés. 

    Bruno De
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  • Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.

    Pour apporter sa pierre à l’édifice, c’est sur carte.fransgenre.fr/ajout. Et pour accéder à la liste, cela se fait uniquement par messagerie (https://fransgenre.fr avec un petit mot expliquant brièvement votre situation). Ca évite les mal intentionné.e.s.

    Bruno De
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  • Le jeune mais très actif Centre LGBTQIA+ marseillais s'est associé à l'équipe Santé & Recherche Communautaire du SESSTIM pour élaborer un questionnaire d'évaluation des besoins de santé des minorités sexuelles et de genre dans la cité phocéenne.

    Il vise à :

    - documenter les discriminations et les barrières d’accès aux services de santé vécues par les personnes LGBTQIA+ sur le territoire marseillais;

    - comprendre les attentes en matière de santé, au regard de l’ouverture d’un Centre communautaire à Marseille;

    - guider l’élaboration des réponses du Centre à ces besoins et attentes, en termes d’offre de santé in situ, d’accompagnement et d’orientation vers le droit commun.

    Ce questionnaire anonyme est disponible en version papier au Centre et sur https://centrelgbtqiamarseille.org/

    Bruno De
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