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  • 53 cas de Mpox en France, entre janvier et fin avril 2024, selon les derniers chiffres de Santé Publique France. Pour mémoire, le virus appelé initialement « variole du singe » puis « Monkeypox » avait occasionné une épidémie très importante en 2022, avec plusieurs milliers de cas en France, et quelques décès à l’étranger. Depuis, les contaminations se font plus rares mais la contagion continue à bas bruit. Cette année, en France, entre 12 et 14 cas sont découverts chaque mois, essentiellement chez les hommes (1 seule femme sur 53 cas).

    36% des personnes contaminées résidaient en Ile-de-France (dont 11 à Paris), 12 en Auvergne-Rhône-Alpes, 8 en Nouvelle Aquitaine (dont 6 en Gironde), 5 en Occitanie, 4 en Paca, 2 dans les Hauts-de-France, 2 en Bourgogne et 1 cas en Normandie.

    Parallèlement, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous apprend qu’en Afrique du Sud, le Mpox vient de provoquer 20 contaminations dont 3 décès, entre le 8 mai et le 2 juillet. Si vous n’êtes pas encore vacciné ou suffisamment vacciné, il est toujours possible de le faire.

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  • Sur le modèle du dépistage du VIH gratuit et sans ordonnance dans tous les laboratoires, le dépistage sera possible à partir de septembre pour les jeunes de moins de 26 ans, sans ordonnance et gratuitement donc. Le dépistage de l'hépatite B, de la syphilis, de l'infection à chlamydia et de la gonorrhée sera pris en charge à 100% par l’Assurance maladie. Dans l’hypothèse d’un diagnostic positif, c’est le biologiste du laboratoire qui contactera le patient afin de l’orienter vers une structure de soins adaptée. L’occasion pour se faire dépister aussi pour le VIH !

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    Plus d’un français sur deux (53% exactement) dit ne pas se protéger systématiquement avec un nouveau partenaire. Et la tendance n’est pas bonne puisque cela représente 4% supplémentaires en 4 ans, selon une étude commandée par le laboratoire Gilead. L’étude démontre aussi que les jeunes manquent cruellement d’information : ainsi presque la moitié (48%) des 15-24 ans interrogés ne savent pas qu’il est possible de trouver des préservatifs gratuits en pharmacie.

    Autre point inquiétant de l’étude : 30% des personnes interrogées disent ne pas se faire dépister après un rapport sexuel non protégé. Ce chiffre grimpe à 44% chez les 15-24 ans qui ne se sentent pas concernés ou trouvent cela « trop compliqué » par méconnaissance des différents dispositifs en place. Dans cette étude aussi, 12% des français.e.s interrogé.e.s ne se dépistent pas pour le VIH, par peur du résultat. 

    Parmi les raisons évoquées pour expliquer ce relâchement : la confiance envers le.la partenaire sexuel.le, l’envie de sensations plus intenses, le fait d’avoir bu de l’alcool ou consommé d’autres substances, et le fait de ne pas avoir de préservatifs sur soi. Cette nouvelle étude met notamment en évidence le manque cruel d’information et de pédagogie auprès des 15-24 ans, et le besoin de campagnes de prévention répétées à l’heure où, en France, 200 000 personnes vivent avec le VIH, dont 15% qui ignorent être séropositives, ce qui explique les 5 000 nouvelles découvertes de séropositivité chaque année.

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  • Le laboratoire pharmaceutique Gilead vient de rendre public le 20 juin les résultats d’un premier essai clinique autour de son traitement Sunlenca (la molécule s’appelle le lénacapavir), destiné à protéger du VIH avec deux injections annuelles seulement. Ce nouveau médicament est intéressant à la fois pour les personnes qui vivent avec le VIH et qui voient ainsi leur vie facilitée par cet allègement thérapeutique, mais aussi en prévention (PrEP) puisqu’à l’issue d’un premier essai, les retours sur ce médicament expérimental sont très positifs : aucune des 5 300 femmes dans l’essai n’a été contaminée par le VIH. Gilead prévoit de partager les données d’un deuxième essai de prévention du lénacapavir, en cours, sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en début d’année prochaine. Si ces résultats sont également positifs, la société pourrait commercialiser le lénacapavir pour la PrEP dès fin 2025.

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  • En ce début d’année, le nombre de personnes infectées par le Mpox a doublé aux Etats-Unis par rapport à la même période en 2023 annonce vih.org. 511 cas de Mpox ont été recensés aux États-Unis, selon les données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC), contre moins de 300 cas fin mars 2023. Cette résurgence viendrait de la levée de l’état d’urgence de santé publique et d’un protocole vaccinal incomplet chez nombre d’américains. Les experts appellent à renforcer la couverture vaccinale pour prévenir une nouvelle vague épidémique. La vigilance est de rigueur notamment à la veille de la saison des Prides. L’état de Virginie a notamment diffusé une note pour « faire savoir qu’il existe toujours un risque lié à ce virus » et « donner aux gens le temps de se protéger ».

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  • Au regard des premiers retours sur la première dose d’injection du vaccin Gardasil 9 utilisé pour la campagne de vaccination dans les collèges contre les HPV, il apparaît qu’aucun signal de sécurité n’a été détecté. Les cas déclarés sont majoritairement des effets post-vaccinaux connus et non graves de Gardasil 9.

    Dans un article dédié sur actions-traitements.org, il est notifié l’importance de la surveillance post-vaccination et des conduites à tenir, en particulier pour prévenir des blessures suite à un éventuel malaise. Alors que la seconde dose de vaccination a été lancée à partir d’avril, les données disponibles à ce jour confirment que le profil de sécurité de l’ensemble des vaccins utilisés contre le HPV est bien établi après plus de 15 ans d’utilisation et 300 millions de doses administrées dans le monde : ils sont sûrs et efficaces.

    Depuis octobre 2023, 46 cas d’effets indésirables ont été déclarés à la suite d’une vaccination contre les cancers HPV dans le cadre de la campagne vaccinale dans les collèges. Chez les personnes vaccinées ayant déclaré un effet indésirable dans le cadre de la campagne, l’âge moyen est de 12,3 ans. Ces effets déclarés sont principalement survenus chez des garçons. L’analyse des cas montre qu’il s’agit majoritairement d’effets post-vaccinaux connus et non graves. Il s’agit par exemple de réactions au site d’injection du vaccin (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), de céphalées, de sensations de vertige, de troubles gastro-intestinaux, de fièvre ou de fatigue. Tous ces effets peuvent apparaître rapidement après la vaccination et ne durent que peu de temps.

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  • A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la biphobie, la transphobie (IDAHOBIT), le centre social de la ville proposera du 11 au 17 mai le programme Voix invisibles. Ce dispositif de prévention contre les haines anti-LGBTQIA+ proposera une immersion, à travers des images rythmées au son des témoignages recueillis. Le but est de faire émerger des émotions, quelles qu’elles puissent être. Des professionnels seront présents pendant et après la séance, pour répondre aux questionnements, aux réactions du public. La finalité est de permettre à chacun de s’exprimer sur ce qu’il a vu et entendu, ainsi que sur les émotions ressenties. Le centre prévoit ensuite de mettre à disposition ce programme à toutes les structures qui le demanderont. Infos : saintexupery@romorantin.fr & voix.invisibles@romorantin.fr.

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  • Lorsqu’on pense être dépendant.e à certaines choses pouvant avoir des incidences sur notre santé physique et/ou mentale, un panel de dispositifs variés est mis à disposition par la Mildeca* pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.

    Parmi les différentes offres de soins en addictologie mis en place pour rentrer dans un protocole de suivi dédié, il en est un qui cible spécifiquement les jeunes : les Consultations jeunes consommateurs ou CJC. Ces espaces au nombre de 540 répartis dans tous les départements ont pour objectif d’accueillir les jeunes consommateurs et leur entourage. Ces consultations qui se déroulent principalement dans des CSAPA (Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) ou dans des centres hospitaliers mais aussi parfois dans d’autres lieux permettent d’évaluer les consommations, les risques associés et encourus, de proposer un accompagnement sur les pratiques, mais aussi de prévenir un usage qui pourrait s’avérer problématique et enfin des aides à l’arrêt et à la réduction. Les jeunes peuvent venir à ces consultations seul ou avec leurs parents, ou un proche. Ces pôles de suivi, de soutien et d’assistance sont à l’écoute pour toutes les conduites addictives qu’elles soient en rapport avec l’alcool, le cannabis, le tabac, les jeux vidéo ou Internet...

    * Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives

    Infos : www.drogues.gouv.fr

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  • Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).

    Doxy-PEP est le nom du protocole utilisant un antibiotique : la doxycycline, administrée après les rapports sexuels non protégés. Plusieurs études sont en cours ou ont déjà été menées dans le monde et ont permis de constater une baisse significative des infections aux IST. Bien que les recherches soient restreintes, les perspectives sont encourageantes au regard des résultats positifs déjà recueillis. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont même proposé des directions pour son utilisation. « Pour se protéger des IST, il suffirait de prendre 200 milligrammes de doxycycline dans les 72 heures suivant un rapport sexuel sans préservatif », a expliqué à IFLScience le Dr Manik Kohli. Alors que « le taux de dépistage de ces trois IST continue à augmenter en 2022 comme depuis plusieurs années, en dehors d’une baisse ponctuelle en 2020 », indique Santé Publique France, cette pilule du lendemain pourrait débarquer sous peu en France. En attendant, ne prenez pas ce médicament sans ordonnance de votre médecin. 

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  • 2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.

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  • +48% pour les cas de gonorrhée (chaude pisse) avec 70 881 cas, +34% pour les cas de syphilis avec 35 391 cas, +16% pour les cas de chlamydia avec 216.508 cas, selon le rapport annuel du Centre européen de contrôle de maladies qui couvre les 27 pays de l’Union européenne. Et le réel problème est que ces chiffres sont forcément sous-évalués puisqu’il ne s’agit que des cas dépistés, sachant que la plupart des IST ne provoquent pas de symptômes visibles et que l’on peut donc vivre plusieurs années avec une IST sans même le savoir.

    La faute, principalement, à un manque d’éducation sexuelle à l’école et tout au long de la vie (dire par exemple que l’on peut attraper une IST juste avec des caresses ou des baisers et pas seulement par la pénétration et la fellation), la faute à la stigmatisation stupide associée aux IST aussi, et à l’insuffisance de campagnes rappelant la nécessité de dépistages réguliers, même en l’absence de symptômes, dans tous les publics, hétéros et LGBTQ+.

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