Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Commercialisé sous le nom Sunlenca, ce traitement révolutionnaire qui ne nécessite que deux injections par an chez les personnes infectées par le VIH et qui serait être utile en prévention PrEP, pourrait « changer la donne », si son prix n’était pas si exorbitant.

    Voilà pourquoi, des personnalités telles que d’anciens chefs d’États, des acteurs et des chercheurs telle que Françoise Barré-Sinoussi, co-découvreuse de ce virus dans les années 1980, demandent expressément au groupe pharmaceutique Gilead de rendre cette nouvelle théraphie plus accessible.

    En France, son prix dépasse les 21 000 €. Un montant si élevé que ce traitement qui pourrait endiguer l’épidémie est juste incompatible avec l’objectif 2030 de fin de l’épidémie à VIH.

    Partager:

  • Depuis le 1er septembre, les personnes de moins de 26 ans peuvent désormais se faire dépister gratuitement sans ordonnance dans les laboratoires d'analyses médicales, pour quatre infections sexuellement transmissibles.

    Le gouvernement a annoncé que le dépistage de l'hépatite B, la syphilis, l'infection à chlamydia et la gonorrhée seront dès lors remboursé à 100% par l'Assurance maladie sans ordonnance pour ce public, en plus du VIH qui l’était déjà.

    Partager:

  • Le Conseil d’État a tranché. Sniffy, la poudre énergisante blanche à sniffer avec une paille, a été formellement interdite à la vente en France. Fin juillet, la ministre démissionnaire de la Santé, Catherine Vautrin, avait demandé la suspension du produit. La société le commercialisant, Power Factory, avait fait un recours dans la foulée.

    En référé, le Conseil d’État a décidé le 14 août de ne pas leur donner gain de cause. Cette décision notamment motivée par la confusion avec la prise de stupéfiants comme la cocaïne et pouvant banaliser le processus a été qualifiée de « condition d’urgence » non remplie, ainsi que par un intérêt public comme le précise le quotidien Le Parisien, le 16 août.

    Partager:

  • À la suite d’un rapport rendu public le 29 août 2024, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme sur la situation préoccupante autour de la santé sexuelle des jeunes. On y constate une baisse notable de l’usage des préservatifs. Ce qui signifie que les adolescents européens âgés de 15 ans se protègent moins lorsqu’ils ont une sexualité dite active, ce qui entraîne de facto une augmentation des risques de transmission d'IST et de grossesses non désirées.

    Ce phénomène inquiétant ressort d’une étude réalisée à grande échelle auprès de 242 000 adolescents âgés de 15 ans, résidant dans 42 pays européens différents, entre 2014 et 2022. Les garçons seraient plus enclins à se détacher de l’utilisation systématique du préservatif.

    Partager:

  • Entre juin et juillet, à Toulouse, 10 individus interpelés, 2 autres à Compiègne (dont 8 mineurs au total) : ce serrage de vis intervient dans la foulée de la fermeture du site Coco, fréquemment utilisé pour des agressions à caractère homophobe.

    Ils donnaient rendez-vous à leurs victimes dans des lieux isolés pour les violenter et les extorquer, certains filmant leurs méfaits pour les diffuser sur les réseaux sociaux.

    On ne saurait que prôner la méfiance aux adeptes de ce type de rencontres fortuites. 

    Bruno De
    Partager:

  • Le laboratoire pharmaceutique Gilead vient de rendre public le 20 juin les résultats d’un premier essai clinique autour de son traitement Sunlenca (la molécule s’appelle le lénacapavir), destiné à protéger du VIH avec deux injections annuelles seulement. Ce nouveau médicament est intéressant à la fois pour les personnes qui vivent avec le VIH et qui voient ainsi leur vie facilitée par cet allègement thérapeutique, mais aussi en prévention (PrEP) puisqu’à l’issue d’un premier essai, les retours sur ce médicament expérimental sont très positifs : aucune des 5 300 femmes dans l’essai n’a été contaminée par le VIH. Gilead prévoit de partager les données d’un deuxième essai de prévention du lénacapavir, en cours, sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes en début d’année prochaine. Si ces résultats sont également positifs, la société pourrait commercialiser le lénacapavir pour la PrEP dès fin 2025.

    Franck Desbordes
    Partager:

  •  

    Plus d’un français sur deux (53% exactement) dit ne pas se protéger systématiquement avec un nouveau partenaire. Et la tendance n’est pas bonne puisque cela représente 4% supplémentaires en 4 ans, selon une étude commandée par le laboratoire Gilead. L’étude démontre aussi que les jeunes manquent cruellement d’information : ainsi presque la moitié (48%) des 15-24 ans interrogés ne savent pas qu’il est possible de trouver des préservatifs gratuits en pharmacie.

    Autre point inquiétant de l’étude : 30% des personnes interrogées disent ne pas se faire dépister après un rapport sexuel non protégé. Ce chiffre grimpe à 44% chez les 15-24 ans qui ne se sentent pas concernés ou trouvent cela « trop compliqué » par méconnaissance des différents dispositifs en place. Dans cette étude aussi, 12% des français.e.s interrogé.e.s ne se dépistent pas pour le VIH, par peur du résultat. 

    Parmi les raisons évoquées pour expliquer ce relâchement : la confiance envers le.la partenaire sexuel.le, l’envie de sensations plus intenses, le fait d’avoir bu de l’alcool ou consommé d’autres substances, et le fait de ne pas avoir de préservatifs sur soi. Cette nouvelle étude met notamment en évidence le manque cruel d’information et de pédagogie auprès des 15-24 ans, et le besoin de campagnes de prévention répétées à l’heure où, en France, 200 000 personnes vivent avec le VIH, dont 15% qui ignorent être séropositives, ce qui explique les 5 000 nouvelles découvertes de séropositivité chaque année.

    Franck Desbordes
    Partager:

  • C’est l’été, le moment idéal pour s’informer sur la santé sexuelle. Strobo mag vous recommande le site Sexosafe.fr. Clair et facile d’accès, il aborde les sujets relatifs à la prévention, à la sexualité, au consentement, au chemsex, et mille autres choses. Si vous préférez, Sexosafe propose aussi son podcast sur toutes les plateformes, cherchez « Sexosafe ». Vous y trouverez plein de témoignages, mais aussi des avis d’experts ! www.sexosafe.fr

    Insta : @sexosafe.fr

    Franck Desbordes
    Partager:

  • 53 cas de Mpox en France, entre janvier et fin avril 2024, selon les derniers chiffres de Santé Publique France. Pour mémoire, le virus appelé initialement « variole du singe » puis « Monkeypox » avait occasionné une épidémie très importante en 2022, avec plusieurs milliers de cas en France, et quelques décès à l’étranger. Depuis, les contaminations se font plus rares mais la contagion continue à bas bruit. Cette année, en France, entre 12 et 14 cas sont découverts chaque mois, essentiellement chez les hommes (1 seule femme sur 53 cas).

    36% des personnes contaminées résidaient en Ile-de-France (dont 11 à Paris), 12 en Auvergne-Rhône-Alpes, 8 en Nouvelle Aquitaine (dont 6 en Gironde), 5 en Occitanie, 4 en Paca, 2 dans les Hauts-de-France, 2 en Bourgogne et 1 cas en Normandie.

    Parallèlement, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) nous apprend qu’en Afrique du Sud, le Mpox vient de provoquer 20 contaminations dont 3 décès, entre le 8 mai et le 2 juillet. Si vous n’êtes pas encore vacciné ou suffisamment vacciné, il est toujours possible de le faire.

    Franck Desbordes
    Partager:

  • Sur le modèle du dépistage du VIH gratuit et sans ordonnance dans tous les laboratoires, le dépistage sera possible à partir de septembre pour les jeunes de moins de 26 ans, sans ordonnance et gratuitement donc. Le dépistage de l'hépatite B, de la syphilis, de l'infection à chlamydia et de la gonorrhée sera pris en charge à 100% par l’Assurance maladie. Dans l’hypothèse d’un diagnostic positif, c’est le biologiste du laboratoire qui contactera le patient afin de l’orienter vers une structure de soins adaptée. L’occasion pour se faire dépister aussi pour le VIH !

    Franck Desbordes
    Partager:

  • Au regard des premiers retours sur la première dose d’injection du vaccin Gardasil 9 utilisé pour la campagne de vaccination dans les collèges contre les HPV, il apparaît qu’aucun signal de sécurité n’a été détecté. Les cas déclarés sont majoritairement des effets post-vaccinaux connus et non graves de Gardasil 9.

    Dans un article dédié sur actions-traitements.org, il est notifié l’importance de la surveillance post-vaccination et des conduites à tenir, en particulier pour prévenir des blessures suite à un éventuel malaise. Alors que la seconde dose de vaccination a été lancée à partir d’avril, les données disponibles à ce jour confirment que le profil de sécurité de l’ensemble des vaccins utilisés contre le HPV est bien établi après plus de 15 ans d’utilisation et 300 millions de doses administrées dans le monde : ils sont sûrs et efficaces.

    Depuis octobre 2023, 46 cas d’effets indésirables ont été déclarés à la suite d’une vaccination contre les cancers HPV dans le cadre de la campagne vaccinale dans les collèges. Chez les personnes vaccinées ayant déclaré un effet indésirable dans le cadre de la campagne, l’âge moyen est de 12,3 ans. Ces effets déclarés sont principalement survenus chez des garçons. L’analyse des cas montre qu’il s’agit majoritairement d’effets post-vaccinaux connus et non graves. Il s’agit par exemple de réactions au site d’injection du vaccin (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), de céphalées, de sensations de vertige, de troubles gastro-intestinaux, de fièvre ou de fatigue. Tous ces effets peuvent apparaître rapidement après la vaccination et ne durent que peu de temps.

    Partager: