Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Le député travailliste Kevin McKenna a bravement annoncé qu'il vit avec le VIH, lors d'un débat à la Chambre des communes à l'occasion de la Semaine nationale de dépistage du VIH, débutée le 10 février. Son témoignage vise à briser la stigmatisation attachée à ce virus. McKenna, élu de Sittingbourne et Sheppey, a évoqué son parcours personnel et professionnel, mentionnant que la crise du sida l'avait poussé à devenir infirmier. Il a rassuré ceux qui hésitent à se faire tester, affirmant que « vous ne transmettrez pas cette maladie lorsque vous êtes traité » et que vivre avec le VIH aujourd'hui est « banal ». Richard Angell, directeur général de la Terrence Higgins Trust, a salué cette initiative comme un pas décisif pour réduire la stigmatisation, rappelant que le VIH est gérable grâce aux traitements modernes.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • À la demande du ministère de la Santé, le Conseil National du Sida et des hépatites virales (CNS) et l’ANRS MIE ont sollicité la Haute Autorité de santé (HAS) pour formuler des recommandations sur l’utilisation de la doxycycline en prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes.

    Cette initiative vise à fournir aux professionnels de santé des recommandations pratiques, afin d'améliorer la prise en charge des patients et d’assurer une cohérence des pratiques sur le territoire. Ces recommandations s’adressent à un large éventail de professionnels : dermatologues, infectiologues, médecins généralistes, gynécologues, et bien d'autres, ainsi qu’aux patients à haut risque de contracter des IST. Les questions essentielles abordées concernent notamment les indications du traitement post-exposition communément appelé DoxyPep.

    Chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les femmes trans multipartenaires, mais aussi pour d'autres populations, il faut deux comprimés soit 200 mg à prendre dans les 72 h après l’acte. A ceci s’ajoute la DoxyPrEP où il s’agit ici de prendre l’antibiotique à raison d’un comprimé de 100 mg par jour, tous les jours avant un rapport sexuel non protégé par un préservatif. Cette reconnaissance officielle de l’utilité de la Doxycycline dans le traitement préventif des IST permet de stopper le caractère « sauvage » de la prise de ces antibiotiques en vogue actuellement.

    Ces protocoles viennent compléter l’ensemble d’outils visant à  faire rempart à l’augmentation des IST, notamment leur dépistage trimestriel. 

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Dans le cadre d'un partenariat avec Monsieur Ours 2024, SOS Homophobie souhaite recueillir le témoignage de personnes de la communauté LGBTQIA+ ayant subi des discriminations de la part d'autres personnes de la communauté LGBTQIA+. En effet, beaucoup de propos et d'actes discriminants sont reproduits dans notre belle communauté (racisme, classisme, agisme, LGBT+phobies, follophobie, sérophobie,...).

    En visibilisant ces témoignages, l’association souhaite une prise de conscience collective et faire hommage à la diversité de notre communauté.

    Bruno De
    Partager:

  • Jouer en aidant une association, c’est ce que propose SOS Homophobie avec un blind test mensuel, dont une partie des bénéfices lui sera remise. Les deux prochaines soirées auront lieu le mercredi 26 février et 19 mars.

    A la Pharmacie-Bistrot Ludique, 202 rue de Créqui, 69003 Lyon.

    Bruno De
    Partager:

  • Santé publique France, l'agence de santé sous la tutelle du ministère de la Santé et de la Prévention, a annoncé le lancement d'une étude expérimentale nommée ESCAL, visant à évaluer l'efficacité de programmes d'aide à la diminution et à l'arrêt de la consommation de cannabis. Cette initiative répond à un besoin croissant d'accompagnement pour les consommateurs souhaitant modifier leurs habitudes. L'étude est destinée aux adultes majeurs qui consomment du cannabis et qui désirent diminuer ou cesser leur consommation.

    Les participants ne doivent pas être « actuellement » pris en charge par une structure de soin, afin d'assurer une évaluation claire des méthodes proposées. Les personnes éligibles seront sélectionnées par un processus de recrutement rigoureux et se verront attribuer de manière aléatoire l'un des différents programmes d'intervention prévus dans l'étude. Chaque groupe bénéficiera d'une approche distincte, ceci permettant de comparer l'efficacité respective de chacun de ces programmes.

    Les résultats de cette recherche pourraient contribuer à l'élaboration de stratégies d'accompagnement adaptées et efficaces pour ceux qui cherchent à réduire ou à arrêter leur consommation. Pour plus d'informations sur l'étude ESCAL et sur les critères de participation, les intéressés sont encouragés à consulter le site de Santé Publique France.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Le Spot Beaumarchais donne la parole à toutes les sexualités le 2ème et le 4ème mercredi de chaque mois. A partir de 19h, la soirée est ouverte pour parler librement sur un thème prédéfini. En février et mars : couple(s), 1001 façons de le(s) vivre, mes premiers kiffes, bisexualité, pansexualité et polyamour, ce que GrindR a fait de nous.

    On ajoute le Chemsex club, la soirée pour les personnes qui pratiquent le chemsex, qui vont bien et qui veulent que ça continue comme ça. Chaque semaine, un thème est proposé pour parler de conso, plaisir et de comment réduire les risques, toujours dans la bienveillance et le non-jugement.

    51 boulevard Beaumarchais, 75003 Paris

    instagram.com/lespotbeaumarchais

    Bruno De
    Partager:

  • Depuis plusieurs semaines, la disponibilité de la PrEP en pharmacie est compromise. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a confirmé que cette situation est due à un problème d’approvisionnement en matières premières.

    Actuellement, la demande française repose sur un nombre réduit de fabricants, entraînant des difficultés pour les officines. Bien qu’aucun risque de rupture totale ne soit signalé, les tensions devraient perdurer jusqu’à fin février. Le TRT-5 CHV conseille aux usagers de ne pas faire de stock de comprimés et d’utiliser leurs traitements jusqu’à épuisement. Une semaine avant la fin de leur boîte, il est recommandé d’anticiper le renouvellement en contactant leur pharmacie. En cas d’indisponibilité, il est conseillé de vérifier auprès d’autres pharmacies ou d'hôpitaux locaux.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • AIDES hacké

    L'association AIDES a récemment révélé avoir été victime d'une attaque informatique ciblant un serveur sécurisé de partage de fichiers. Cette intrusion, survenue courant janvier, a été précédée par des dysfonctionnements de messagerie, signalés par l'organisation.

    Par voie de communiqué, l'association a tenu  à rassurer ses bénéficiaires et donateurs, affirmant avoir pris des mesures pour limiter les dommages et renforcer la sécurité de ses systèmes.

    Toutefois, elle avertit que cette violation pourrait affecter la sécurité de données personnelles, incluant des informations d'identité, de contact, ainsi que des données bancaires (IBAN) pour ceux ayant réalisé un don ou s'étant inscrits à ses communications.

    Restons vigilant.e.s !

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager:

  • Depuis leur commercialisation en France fin 2021, Vocabria® et Rekambys®, deux traitements à longue durée d’action à base de cabotégravir et de rilpivirine, transforment la prise en charge des personnes vivant avec le VIH. Ces deux traitements injectables, administrés en association, permettent d’espacer les prises à un intervalle de deux mois tout en maintenant une charge virale indétectable. Initialement, l'Agence nationale de sécurité des produits de santé (ANSM) avait imposé que les trois premières double-injections soient réalisées à l’hôpital, afin d'assurer une surveillance étroite de la tolérance et de l'observance.

    Cependant, en novembre 2024, l'ANSM a décidé de réduire cette exigence d'administration à l’hôpital de la seule première double-injection. Cette décision, fondée sur des retours d'expérience des utilisateurs et des prescripteurs, ainsi que sur des données probantes issues de l’étude européenne « Combine-2 », a pour objectif de rendre le parcours de soins plus accessible et moins contraignant.

    En effet, l’obligation de suivre un schéma d’injections à l'hôpital engendrait des contraintes organisationnelles et des déplacements pénibles pour les patients.

    L’importance de cette modification ne peut être sous-estimée : elle s’inscrit dans une volonté de démocratisation des traitements injectables. En permettant aux patients de recevoir leurs injections en ville après une seule série à l’hôpital, l'ANSM prend en compte non seulement l'efficacité et la tolérance des traitements, mais aussi les préférences des usagers. Le TRT-5 CHV, représentant des usagers, s’est réjoui de cette évolution, qui promet d’améliorer significativement la qualité de vie des personnes concernées.

    Cependant, cette simplification du parcours de soins soulève également des défis. Il est essentiel de renforcer l’offre de soins en ville, notamment en formant des professionnels de santé habilités à administrer ces traitements et en veillant à l'éradication de toute sérophobie potentielle.

    Partager:

  • Pour ceux.celles qui ne sont pas encore vacciné ou n'ont pas fait leur rappel, Enipse, le Cegidd et le Girofard organisent une campagne de vaccination. Les rendez-vous se font via le QR code, rendez-vous le jeudi 6 février 14h-17h et jeudi 13 mars 14h-17h.

    Bruno De
    Partager:

  • Dans un article récent sur Europe 1, William Molinié a soulevé une controverse en rapportant que les futurs officiers de police devaient plancher sur la lutte contre la haine anti-LGBT lors de leur concours. Selon lui, cette initiative illustre une infiltration de l'esprit « wokiste » au sein de l'administration policière, provoquant le mécontentement de certains agents qui estiment que l'accent est mis sur des enjeux minoritaires au détriment de la sécurité publique globale. Molinié cite des policiers déplorant une « inversion des priorités » face à la montée des trafics qui touchent une majorité.

    En réponse, l'association FLAG! défend cette initiative comme une nécessité face à une hausse des actes anti-LGBT. Elle dénonce les critiques de Molinié comme une mauvaise compréhension terme utilisé et l’invitant à « revoir la définition du « wokisme » dans le dictionnaire et de s'informer davantage ». Par voie d’un communiqué de presse, l’association réaffirme que la formation des policiers est essentielle pour mieux appréhender ces crimes.

    Selon FLAG!, intégrer la lutte contre les discriminations dans la formation des forces de l'ordre permet de renforcer la confiance entre la police et les citoyens, tout en respectant les droits de chacun.

    Julien Claudé-Pénégry
    Partager: