La Haute Autorité de santé (HAS) a récemment publié une note très attendue sur la DoxyPEP, un traitement post-exposition qui pourrait transformer la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes. Ce traitement, basé sur la doxycycline, a montré une efficacité notable dans plusieurs études internationales, dont les essais DoxyPEP et DOXYVAC, en réduisant les infections à chlamydia et syphilis d'environ 70%. Cependant, la HAS adopte une approche prudente.
Elle sélectionne des populations à haut risque pour bénéficier de ce traitement, notamment les hommes ayant des rapports avec des hommes (HSH) et les femmes trans ayant des antécédents d’IST.
Ces recommandations visent à freiner l'augmentation alarmante des cas d'IST observée depuis le début des années 2000. Il est crucial de noter que la DoxyPEP n'est pas sans risques. La HAS met en garde contre les dangers d'une antibiothérapie excessive, qui pourrait mener à des résistances, en particulier pour la gonorrhée.

À l'occasion de la 31ᵉ édition du Sidaction, qui s'est déroulé du 21 au 23 mars, un sondage OpinionWay révèle une inquiétante méconnaissance du VIH parmi les jeunes de 15 à 24 ans. 
Sidaction relate qu’en octobre 2024, des chercheurs ont franchi une étape décisive dans la lutte contre le VIH en testant un vaccin innovant. Plus de 40 ans après la découverte du virus, le besoin d’un vaccin demeure crucial, alors que chaque année, plus d’un million de nouvelles infections sont enregistrées à travers le monde. Bien que la prophylaxie pré-exposition (PrEP) offre une protection aux personnes à risque élevé, elle ne touche qu’une minorité de la population. De nombreux individus, ne se sentant pas concernés, n’ont pas accès à ces outils préventifs.
Le site Sidaction vient de révéler qu’en octobre 2024, des chercheurs de l’Institut de recherche vaccinale (VRI) ont annoncé les résultats encourageants d’un essai clinique sur un candidat vaccin anti-VIH, le « CD40.HIVRI.Env ». Selon l’agence ANRS-Maladie infectieuses émergentes, ce vaccin a montré une excellente sécurité et une réponse immunitaire robuste. Près de 40 ans après la découverte du VIH, développer un vaccin demeure crucial alors que plus d’un million de nouvelles infections sont recensées chaque année.
Face à l'augmentation préoccupante des infections sexuellement transmissibles (IST) et à un dépistage encore trop insuffisant, l’Enipse lance une nouvelle campagne de sensibilisation encourage chacun à agir pour sa santé. Intitulée « sortez la tête du sable et gagnez en sérénité ! », elle interpelle sur l'importance de sortir du déni et de prendre conscience des risques liés aux IST. L'allégorie de l'autruche, qui cache sa tête dans le sable, illustre parfaitement le message : il est temps de faire face à la réalité. Le visuel central de la campagne montre une autruche émergeant du sable, symbole d'une prise de conscience nécessaire. Le slogan engageant « en me dépistant des IST, je gagne en sérénité » met quant à lui en avant le bénéfice personnel d'un dépistage régulier : la tranquillité d'esprit. Les objectifs sont clairs : sensibiliser sur les risques des IST, souvent asymptomatiques, et encourager le dépistage précoce pour éviter des complications. A ceci s’ajoute l'orientation vers les accueils santé du réseau Enipse pour faciliter l'accès au dépistage. Cette campagne vise à toucher un large public, quel que soit le parcours.
Le député travailliste Kevin McKenna a bravement annoncé qu'il vit avec le VIH, lors d'un débat à la Chambre des communes à l'occasion de la Semaine nationale de dépistage du VIH, débutée le 10 février. Son témoignage vise à briser la stigmatisation attachée à ce virus. McKenna, élu de Sittingbourne et Sheppey, a évoqué son parcours personnel et professionnel, mentionnant que la crise du sida l'avait poussé à devenir infirmier. Il a rassuré ceux qui hésitent à se faire tester, affirmant que « vous ne transmettrez pas cette maladie lorsque vous êtes traité » et que vivre avec le VIH aujourd'hui est « banal ». Richard Angell, directeur général de la Terrence Higgins Trust, a salué cette initiative comme un pas décisif pour réduire la stigmatisation, rappelant que le VIH est gérable grâce aux traitements modernes.
Cette initiative vise à fournir aux professionnels de santé des recommandations pratiques, afin d'améliorer la prise en charge des patients et d’assurer une cohérence des pratiques sur le territoire. Ces recommandations s’adressent à un large éventail de professionnels : dermatologues, infectiologues, médecins généralistes, gynécologues, et bien d'autres, ainsi qu’aux patients à haut risque de contracter des IST. Les questions essentielles abordées concernent notamment les indications du traitement post-exposition communément appelé DoxyPep. 
Dans le cadre d'un partenariat avec Monsieur Ours 2024, SOS Homophobie souhaite recueillir le témoignage de personnes de la communauté LGBTQIA+ ayant subi des discriminations de la part d'autres personnes de la communauté LGBTQIA+. En effet, beaucoup de propos et d'actes discriminants sont reproduits dans notre belle communauté (racisme, classisme, agisme, LGBT+phobies, follophobie, sérophobie,...).
Jouer en aidant une association, c’est ce que propose SOS Homophobie avec un blind test mensuel, dont une partie des bénéfices lui sera remise. Les deux prochaines soirées auront lieu le mercredi 26 février et 19 mars.
Santé publique France, l'agence de santé sous la tutelle du ministère de la Santé et de la Prévention, a annoncé le lancement d'une étude expérimentale nommée ESCAL, visant à évaluer l'efficacité de programmes d'aide à la diminution et à l'arrêt de la consommation de cannabis. Cette initiative répond à un besoin croissant d'accompagnement pour les consommateurs souhaitant modifier leurs habitudes. L'étude est destinée aux adultes majeurs qui consomment du cannabis et qui désirent diminuer ou cesser leur consommation.
Le Spot Beaumarchais donne la parole à toutes les sexualités le 2