A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre l'homophobie, la biphobie, la transphobie (IDAHOBIT), le centre social de la ville proposera du 11 au 17 mai le programme Voix invisibles. Ce dispositif de prévention contre les haines anti-LGBTQIA+ proposera une immersion, à travers des images rythmées au son des témoignages recueillis. Le but est de faire émerger des émotions, quelles qu’elles puissent être. Des professionnels seront présents pendant et après la séance, pour répondre aux questionnements, aux réactions du public. La finalité est de permettre à chacun de s’exprimer sur ce qu’il a vu et entendu, ainsi que sur les émotions ressenties. Le centre prévoit ensuite de mettre à disposition ce programme à toutes les structures qui le demanderont. Infos : saintexupery@romorantin.fr & voix.invisibles@romorantin.fr.

Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).
Lorsqu’on pense être dépendant.e à certaines choses pouvant avoir des incidences sur notre santé physique et/ou mentale, un panel de dispositifs variés est mis à disposition par la Mildeca* pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient.
2 hommes ont été découverts morts dans leur appartement. Leur décès remontait à plusieurs jours. L’autopsie a conclu à une consommation excessive de GHB et de 3 MMC. Selon les premiers éléments de l’enquête, il n’y aurait pas eu d’intervention d’une ou plusieurs tierces personnes. En outre, 2 autres hommes ont fait de graves malaises, toujours à Bordeaux, quelques jours avant. Sans porter de jugement, nous ne saurions jamais trop conseiller de se rapprocher d’associations telles que Aides ou Enipse afin de connaître le « bon » usage, mais surtout comment se faire aider en cas d’addiction.
+48% pour les cas de gonorrhée (chaude pisse) avec 70 881 cas, +34% pour les cas de syphilis avec 35 391 cas, +16% pour les cas de chlamydia avec 216.508 cas, selon le rapport annuel du Centre européen de contrôle de maladies qui couvre les 27 pays de l’Union européenne. Et le réel problème est que ces chiffres sont forcément sous-évalués puisqu’il ne s’agit que des cas dépistés, sachant que la plupart des IST ne provoquent pas de symptômes visibles et que l’on peut donc vivre plusieurs années avec une IST sans même le savoir.
On a envie de dire que la chose paraît logique puisqu’en France, ce dépistage est obligatoire tous les 3 mois, mais les anti-PrEP argumentaient que la PrEP (avec donc très souvent la non-utilisation du préservatif) allait provoquer une explosion des IST. L’augmentation du nombre de cas d’IST a bien lieu, certes, mais ce n’est pas du côté des PrEPeurs qu’il faut forcément agir et communiquer prioritairement, mais plutôt auprès de celles et ceux qui utilisent le préservatif régulièrement sans jamais se faire dépister, auprès de celles et ceux qui vivent avec le VIH, qui n’utilisent plus le préservatif et ne se font pas dépister régulièrement, et auprès de celles et ceux qui ne se protègent pas du tout. Et pourquoi pas les convaincre d’utiliser la PrEP qui permet de casser les chaines de transmissions du VIH… et des IST donc.
Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).
Bon nombre de personnes en transition ou transgenres peuvent se heurter à des praticien.nes mal informé.e.s ou hostiles. L’association Frangenre a donc créé un annuaire contributif répertoriant 3000 adresses de professionnels trans-friendly. Tous les secteurs sont détaillés, avec bien sûr en priorité ceux qui concernent la transition.
Ce qui se passe dans nos établissements recevant du public reflète bien souvent les thèmes qui alimentent notre quotidien. Dans la droite ligne des mouvements Me Too ou Balance ton bar, au cœur d’une actualité marquée par la dénonciation de violences sexuelles et sexistes dans les mondes des média, du cinéma, de la politique… cette nouvelle donne sociétale et à travers elle la notion de consentement, impacte désormais nos établissements. A plusieurs reprises déjà, le SNEG & Co a été saisi de dossiers où des bars, des clubs ou encore des saunas ont fait l’objet d’enquêtes judiciaire et administrative faisant suite à un dépôt de plainte de clients dénonçant des attouchements ou des actes sexuels à leur insu, la pratique du chemsex et la potentielle perte de discernement qu’elle suppose venant s’ajouter à la complexité de la situation. Dans le contexte actuel de libération de la parole, celle d’un plaignant fait l’objet de toutes les attentions et l’exploitant mis en cause a bien du mal à faire entendre sa voix. Des fermetures administratives ont déjà été prononcées et les suites judiciaires sont encore attendues. Ainsi, désormais, dans un établissement de nuit ou dans un lieu de sexe, la fête ou l’excitation ne justifient pas de comportements envers d’autres personnes sans leur consentement. Avec son partenaire prévention l’Enipse, le SNEG & Co initie une campagne sur ce thème : deux visuels pour un même slogan et une version en anglais pour la clientèle touristique : « si ce n’est pas oui, c’est non. Sexe : jamais sans consentement ! » Cette campagne ne se veut pas moralisatrice, sa vocation consiste simplement à protéger les établissements face à un nouveau danger auxquels ils se trouvent maintenant exposés. 
Le jeune mais très actif Centre LGBTQIA+ marseillais s'est associé à l'équipe Santé & Recherche Communautaire du SESSTIM pour élaborer un questionnaire d'évaluation des besoins de santé des minorités sexuelles et de genre dans la cité phocéenne.
L’Institut Pasteur a publié en janvier les résultats d’une étude prouvant que la mise en place d’une thérapie contre le VIH quatre semaines après l’infection permettrait dans certains cas à l’organisme de contrôler le virus sur le long terme à l’arrêt du traitement, ceci après plusieurs années de trithérapie. Le traitement précoce permettrait aux cellules immunitaires d’acquérir une mémoire efficace contre le VIH pour l’éliminer naturellement après l’arrêt du traitement. Attention, toutes les personnes vivant avec le VIH ne sont pas des « contrôleurs post-traitement », cela ne concerne même qu’une minorité de personnes à priori. Mais les résultats de cette étude permettent, encore une fois, d’insister sur le dépistage précoce en cas de doute ou de prise de risque, et sur le dépistage répété quand on a plusieurs partenaires sexuels dans le mois. Ces résultats seront aussi utiles pour le développement de nouvelles immunothérapies visant les cellules impliquées dans la rémission de l’infection par le VIH.