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  • Alors même que les jeunes sont très touchés par l’épidémie à VIH-sida et que le Centre Régional d'Information et de Prévention du Sida (CRIPS) assure information et prévention auprès de ce public spécifique, la Région Ile-de-France a annoncé une baisse de 10% de ses subventions à cet organisme.

    C’est pourtant l’un des acteurs incontournables pour diffuser la prévention dans les lycées.

    Pour rappel, la région est présidée par Valérie Pécresse, encartée Les Républicains, ces derniers étant en grande partie contre l’actuel projet de loi pour l’éducation des jeunes à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS). Ce projet de loi visant à informer sur l’égalité entre les individus, les stéréotypes de genre, la prévention des violences sexuelles, ainsi que sur la sexualité humaine et la santé sexuelle (dont l’information sur le VIH et les IST). 

    Il faudra qu’un jour on nous explique comment on entend protéger les ados et les jeunes, et au-delà, toutes les populations concernées, sans assurer un niveau d’information et de prévention suffisant.

    Et ne pas s’étonner de la hausse du nombre de contaminations au VIH.

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  • Une étude récemment publiée par l'Institut national de la consommation (INC) et 60 Millions de consommateurs, en partenariat avec le Comité national contre le tabagisme (CNCT), lance une alerte sur les dangers des « pouches » de nicotine aromatisée, des sachets sans tabac particulièrement attrayants pour les jeunes. Ces produits, commercialisés avec des arômes variés et des packaging colorés, présentent des risques sanitaires graves, notamment la présence d'arsenic, de plomb et d'autres métaux lourds.

    Les analyses indiquent aussi que les taux de nicotine affichés ne correspondent pas toujours aux quantités réelles, ce qui complique le sevrage tabagique. Les experts soulignent que ces sachets, souvent perçus comme une alternative sans risque à la cigarette, manquent d'un cadre réglementaire clair et ne sont pas sécurisés pour les enfants.

    La ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq avait précédemment évoqué la nécessité d'une interdiction, une proposition soutenue par cette étude. Ils appellent à une régulation stricte pour protéger les jeunes consommateurs et prévenir une éventuelle dépendance à la nicotine.

    Des risques d'intoxication aiguë ont également été signalés, rendant urgente une action gouvernementale dans ce domaine.

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  • Les centres antipoisons français tirent la sonnette d'alarme face à une augmentation inquiétante des intoxications aiguës liées à une drogue synthétique de plus en plus vapotée par les jeunes : le « Pète ton crâne » (PTC) aussi connue sous le nom de « Buddha Blue ». En 2023 et 2024, près de 200 cas ont été recensés, marquant une forte progression par rapport aux quelques dizaines observées entre 2019 et 2022.

    Cette substance, inodore et incolore, se consomme via des cigarettes électroniques et peut être achetée en quelques minutes via les réseaux sociaux, sans aucune vérification d'âge. Les effets de ce produit peuvent être jusqu'à 200 fois plus puissants que ceux du cannabis selon le site drogues-info-service, provoquant des hallucinations, des crises de paranoïa et des comportements autodestructeurs.

    Face à cette montée des cas, Véronique Massin, médecin conseiller technique du recteur de Paris, appelle sur BFMTV à la vigilance dans les établissements scolaires.

    « C'est difficile de détecter la consommation de PTC, car il n'y a pas d'odeur ni de couleur », souligne-t-elle. Les établissements sont encouragés à renforcer la prévention auprès des jeunes et du personnel éducatif pour identifier ces comportements à risque. Les effets secondaires graves, tels que des convulsions et des troubles de la conscience, soulignent l'urgence de la situation. Il est important de rappeler que toute possession de cette drogue constitue un délit, passible d'un an de prison.

    Les autorités appellent à une mobilisation collective pour sensibiliser et protéger les jeunes face à ce fléau grandissant.

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  • Le 15 décembre à 20h à la Madeleine en plein cœur de Bruxelles, ExÆquo l’association belge de lutte contre le VIH-sida organise un grand concert caritatif pour célébrer ses 30 ans de combat contre le virus et les discriminations liées à cette maladie. De nombreux artistes belges et suisses seront au rendez-vous, parmi lesquels on retrouve Mustii, Colt, Gustaph, Doowy, Essyla, Gabriel Seize, Marie Warnant, Karin Clerq, Alexandre Houard, Ladiva Live, Catherine D'oex, Nino Uncut, ou encore la chorale Sing Out Brussels.

    L’intégralité des bénéfices de l’événement sera reversée au profit d'Ex Æquo pour financer des projets visant à améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH et à continuer à promouvoir la prévention.
    Infos ici.

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  • Une étude récente publiée dans le New England Journal of Medicine indique que les greffés du rein séropositifs recevant des organes de donneurs également séropositifs ont des résultats dits de « sécurité » comparables à ceux qui reçoivent des organes de donneurs non séropositifs. Cette découverte soutient une proposition visant à assouplir les restrictions sur ces greffes, actuellement limitées à la recherche. Les chercheurs, dont l'une des auteurs, Christine Durand, affirment que cela pourrait permettre aux personnes vivant avec le VIH de devenir donneurs d'organes, améliorant ainsi l’équité dans le domaine de la transplantation. L'étude a examiné 198 patients et n’a montré aucune différence significative dans les taux de décès, de perte de greffon ou d'événements indésirables majeurs entre les deux groupes. 
    Les résultats encouragent une réglementation plus permissive et pourraient réduire les temps d'attente pour les greffes, facilitant l'accès à ces procédures vitales.

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  • L’association Vers Paris sans sida vient d’éditer six nouveaux guides de poches qui ont pour but d'accompagner les personnes LGBTQI+ fragilisées. Élaborés en co-construction avec les populations LGBTQI+ et les acteurs de terrain, ils sont à la fois didactiques, accessibles, ultra pratiques et complets et ont vocation à répondre à tous les aspects relatifs à la santé mentale des LGBTQI+. Chaque volume traite une thématique en apportant toutes les informations nécessaires.

    On y trouve un guide dédié aux séniors, un consacré aux hommes gays et bis et son pendant pour les femmes lesbiennes et bies, un consacré aux personnes trans et intersexe, un ayant pour sujet les migrants et exilés et un dernier qui met un coup de projecteur sur les personnes pratiquant le chemsex. Disponibles en version imprimée et numérique, ces ouvrages recensent des hôpitaux, des associations, des services d’écoute et des lieux d'échange où travaillent des professionnels et des personnes sensibilisées.

    www.paris.fr

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  • La France progresse vers l'élimination des hépatites virales, bien que des défis subsistent. Dans un numéro spécial du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), le professeur Stanislas Pol souligne que l'amélioration du dépistage, notamment pour les populations vulnérables, est essentielle. L'OMS vise une élimination des hépatites d'ici 2030, mais la France peine à atteindre cet objectif. Le dépistage des hépatites C et B est crucial, en particulier dans les structures d'addictologie, où des taux élevés de positivité ont été observés.

    Entre 2018 et 2023, 54,9% des personnes dépistées dans ces centres présentaient des facteurs de risque élevés. Le soutien aux généralistes est crucial pour élargir l'accès à ces traitements, surtout dans les zones à faible couverture de soins. L'engagement politique et l'amplification des politiques d'accès aux soins restent nécessaires pour atteindre l'éradication dans toute la population. 

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  • Alors que la 9e édition du Mois sans tabac prendra fin le 30 novembre, invitant les fumeurs à s'abstenir de fumer pendant 30 jours, pourquoi ne pas se dire qu'on peut tenter d'arrêter de fumer les autres mois aussi ?

    En 2024, la campagne met l'accent sur le soutien avec le numéro 3989 disponible toute l'année et accessible pour accompagner l'arrêt. Les usagers bénéficient d'une consultation avec un professionnel, d'un kit gratuit et ont accès à une communauté d'entraide sur les réseaux sociaux. Vous pouvez également télécharger gratuitement l'application mobile Tabac info service. Vous bénéficierez d'un programme d'accompagnement personnalisé, de conseils de tabacologues, de mini-jeux et de vidéos de soutien. Vous pourrez consulter le suivi des bénéfices quotidiens liés à l'arrêt du tabac, en termes d'économies et de santé. Les premiers effets de l'arrêt se font sentir dès 24 heures avec une amélioration de la santé respiratoire. Après un mois, les chances d'arrêter définitivement sont multipliées par cinq. Les bienfaits s'accumulent au fil des mois, réduisant significativement les risques de maladies graves. 

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  • Cancer et VIH

    Dans le cadre de ces actions de prévention, l’association Actions Traitements propose deux webinaires autour de la prévention, des dépistages et de la prise en charge. Le premier se déroule le mardi 26 novembre de 18h30 à 20h30 et a pour sujet « réduire les risques de cancer, quand on vit avec le VIH ». Un second a lieu le mardi 17 décembre sur les mêmes horaires et se penche sur le thème « vaccination et réduction des risques de cancer : focus HPV ». Pour mémoire, il existe plusieurs virus HPV, certains provocant des gondylômes (crêtes de coq), d'autres des cancers. Des médecins et des experts prendront la parole pour répondre à toutes vos questions.
    Infos ici.

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  • Pour célébrer 30 ans de lutte, Body Design organise un grand gala. 5€ seront reversés au Sidaction pour chaque billet. 2h30 de show, 7 artistes se retrouveront sur scène à la salle de la Ficelle vendredi 29 novembre à partir de 18h30. 65 boulevard des Canuts, 69004 Lyon.
    Réservation ici.

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  • Le CeSaMe Paris Ile de France appelle à l’aide. Ce dispositif de l’Enipse, qui permet à toute personne LGBT de bénéficier de 10 séances gratuites de soutien psychologique, est menacé par des coupes budgétaires. « Les restrictions budgétaires en direction de nouvelles actions innovantes ont conduit à une réduction drastique de nos heures de vacation et à une suspension de nouvelles intégrations, écrit l’Enipse sur son site. En dépit de nos nombreuses demandes, les subventions publiques et privées ne couvrent plus nos besoins, nous obligeant à diminuer notre activité alors que les demandes de prise en charge ne cessent d’augmenter.» L’association appelle donc à faire des dons ponctuels et réguliers pour soutenir ce projet innovant et si utile.
    Vous pouvez faire des dons en scannant le QR Code ci-dessous ou en vous rendant sur ce lien.

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