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  • Après la PrEP qui protège du VIH (avant et après l’exposition potentielle au virus), voici peut-être prochainement en France la PEP pour les IST (après l’exposition potentielle aux Infections Sexuellement Transmissibles).

    Doxy-PEP est le nom du protocole utilisant un antibiotique : la doxycycline, administrée après les rapports sexuels non protégés. Plusieurs études sont en cours ou ont déjà été menées dans le monde et ont permis de constater une baisse significative des infections aux IST. Bien que les recherches soient restreintes, les perspectives sont encourageantes au regard des résultats positifs déjà recueillis. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont même proposé des directions pour son utilisation. « Pour se protéger des IST, il suffirait de prendre 200 milligrammes de doxycycline dans les 72 heures suivant un rapport sexuel sans préservatif », a expliqué à IFLScience le Dr Manik Kohli. Alors que « le taux de dépistage de ces trois IST continue à augmenter en 2022 comme depuis plusieurs années, en dehors d’une baisse ponctuelle en 2020 », indique Santé Publique France, cette pilule du lendemain pourrait débarquer sous peu en France. En attendant, ne prenez pas ce médicament sans ordonnance de votre médecin. 

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  • Un centre de fitness a résilié l’abonnement d’une cliente pour transphobie. La femme avait filmé une femme trans sortant d’une cabine de douche des vestiaires féminins. Offusquée, elle a ensuite posté la vidéo sur les réseaux sociaux.

    Planet Fitness, qui semble ne pas plaisanter avec la vie privée, a simplement rappelé son règlement intérieur : « notre politique de non-discrimination sur l’identité de genre établit que les membres peuvent utiliser les vestiaires qui correspondent avec leur identité de genre profonde ». Allez hop, dehors, la vilaine ! 

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  • Le célèbre club va bientôt renaître de ses cendres. Après un an et demi de fermeture pour cause d’immeuble insalubre, les travaux vont bientôt commencer. En attendant, on peut toujours retrouver l’équipe lors de soirées mensuelles aux Docks des Suds. 12 rue Urbain V, 13002 Marseille.

    Prochaine soirée le 11 mai.

    Infos ici

    Bruno De
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  • A Krasnodar (sud ouest), la justice russe a condamné deux femmes qui se sont embrassées devant un café, avant de publier la vidéo sur les réseaux sociaux. Elles devront payer l’équivalent de 500€ chacune.

    Dans la plaine de l’Oural, les deux gérants d’un bar ont été placés en détention provisoire pour « extrémisme » LGBT+. Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison. Selon l’accusation, « il a été établi que les accusés, des personnes ayant une orientation sexuelle non traditionnelle, (…) soutiennent également les opinions et les activités de l’association publique internationale LGBT interdite dans notre pays ». Ces deux affaires sont bien la concrétisation de la décision de la Cour suprême russe, qui a banni en novembre 2023 le « mouvement international LGBT », ouvrant la porte à de lourdes peines de prison.

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  • Pour célébrer les 10 ans de son groupe LGBTQ+ de supporters (les Gays Gooners), l’équipe d’Arsenal a dévoilé une écharpe spécialement dédiée, ainsi qu’une énorme pancarte à l’entrée du stade avec les mots « love is love ». L'opération s’est déroulée lors d’un match de Premier League contre Brentford.

    D’une part, une belle action footbalistique dans le combat contre les discriminations; d’autre part, un joli pied de nez à son principal annonceur, Emirates, puisque le stade de l’équipe se nomme Emirates Stadium. On ne va pas vous rappeler la politique des Emirats quant aux LGBT… Cerise sur le gâteau : Arsenal a gagné le match ! 

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  • Fruit de 5 années de réflexion et publié en avril 2024, Dignitas infinita (une infinie dignité) est le titre de ce texte de 20 pages, qui définit, si besoin en était, la position de l’Eglise catholique sur de nombreux sujets de société. On vous offre un verbatim des sujets concernant les LGBTQIA+, histoire de ne pas passer trop de temps sur des positions éthiques d’un autre temps :

    « théorie du genre » : « toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception », « vouloir disposer de soi, comme le prescrit la théorie du genre, ne signifie rien d’autre que céder à la tentation séculaire de l’être humain se faisant Dieu »;

    criminalisation de l’homosexualité : le texte dénonce « le fait que, dans certains endroits, de nombreuses personnes soient emprisonnées, torturées et même privées du bien de la vie uniquement en raison de leur orientation sexuelle » ;

    changement de sexe : « toute intervention de changement de sexe risque de menacer la dignité unique qu’une personne a reçue dès le moment de la conception. (…) Cela n’exclut pas la possibilité qu’une personne présentant des anomalies génitales choisisse de recevoir une assistance médicale afin de résoudre ces anomalies » ;

    gestation pour autrui : « l’enfant a le droit, en vertu de sa dignité inaliénable, d’avoir une origine pleinement humaine et non artificielle ».

    Amen ?

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  • Mi-mars, un jeune réfugié gay congolais a été violemment agressé dans une pizzeria de la capitale (le Bon Tivoli, 10ème). Alors qu’il était en train d’évoquer une relation homosexuelle avec des proches, un homme l’aurait pris a partie. Jets de verres, de bouteilles, coups de poing, mais surtout, alors qu’il tentait de fuir, un groupe lui a baissé le pantalon, publiant ensuite une vidéo sur TikTok. Une enquête a été ouverte pour « violences en réunion en raison de l’orientation sexuelle (…) atteinte à l’intimité de la vie privée par fixation, enregistrement ou transmission de l’image d’une personne présentant un caractère sexuel ». Pour l’heure, aucune interpellation, mais Amos a reçu le soutien de la maire du 10ème arrondissement et de plusieurs associations, dont SOS Homophobie. Belle manière d’accueillir un réfugié qui a fui son pays en raison de son orientation sexuelle.

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  • Le 4 avril, le Conseil des droits humains des Nations Unies a adopté une première résolution condamnant les discriminations et violences régulièrement subies par les personnes intersexes. L’instance onusienne préconise « la rédaction d’un rapport mondial détaillé, afin de déconstruire les mythes et clichés, et veiller à ce que ces enfants puissent grandir », explique le site Stop Homophobie.

    D’après les retours d’experts, jusqu’à 1,7 % de la population mondiale naît avec des caractéristiques intersexuelles, c’est-à-dire qui ne correspondent pas aux définitions classiques du masculin et du féminin. Souvent des interventions médicales sont pratiquées à la naissance et dans l’enfance pour imposer une identité, un genre. Jugées « inutiles », elles sont à risque pour les personnes intersexes. Il est recommandé de les différer afin qu’elles puissent prendre leurs propres décisions en toute liberté. Ce texte est une avancée qualifiée d’historique pour toute une frange de la communauté LGBTQI ! 

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  • La discothèque incontournable de la ville rose a fermé ses portes avec un baroud d’honneur, après tant d’années d’existence. On se console avec l’ouverture du Red. Bien sûr, c’est un bar avec backroom, mais rien n’oblige à aller s’encanailler, on peut aussi rester au bar ou sur la piste pour écouter du bon son.

    56 port Saint Sauveur, Facebook - Instagram

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  • Le 10 avril, le projet de loi SREN relatif à la sécurisation et à la régularisation de l’espace numérique notamment sur l’accès aux sites internet à caractère pornographique a été adopté à 64% des suffrages par l’Assemblée nationale. Pour « protéger les enfants de la pornographie », il est exigé que les sites en question vérifient l’âge de leurs visiteurs. Désormais l’Arcom, le régulateur de la communication, doit travailler avec la CNIL aux systèmes qui permettront de mettre en application cette loi dans un délai de deux mois. Une décision sera prise afin que trois mois plus tard, à savoir le 10 septembre 2024, tous les sites ayant du contenu pornographique se mettent au pas. A compter de cette date, « aucun contenu pornographique ne pourra être affiché sur l'écran du site, tant que le contrôle de l'âge de l'utilisateur n'est pas vérifié », comme l’indique le site Vie publique du gouvernement. Sinon l’Arcom ordonnera « le blocage des sites pornographiques qui ne contrôlent pas l'âge de leurs utilisateurs et leur déréférencement des moteurs de recherche sous 48 heures ». Les hébergeurs sont aussi visés. La loi prévoit qu’ils « devront retirer dans les 24 heures les contenus pédopornographiques qui leur sont signalés par la police et la gendarmerie, sous peine d'un an de prison et 250 000 euros d’amende, voire plus en cas de manquement habituel. »

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