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  • Nice: La Queyras Pride ouvre la saison des Marches 2024

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    Pour sa 2ème édition, la petite station des Hautes-Alpes lance la saison des Pride et autres Marches de l’année le 23 mars. Il faudra enfiler ses boots ou ses skis car on va monter (en télésiège) depuis Molines-en-Queyras jusqu’à 2830 mètres d’altitude. Dj sets, cours de catwalk, jeux et la présence de la Big Bertha. Si vous êtes dans le coin, la montagne va vous gagner !

    www.iloveski.org/fr/2024/02/06/queyras-pride/

    Bruno De
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  • Et c’est la PrEP qui trinque ! Un infectiologue, Ingo Ochlast, vient d’alerter publiquement sur les ruptures de stocks de médicaments qui protègent contre le VIH (Truvada et génériques) et craint que le nombre d’infections reparte à la hausse. On ne sait pas si les pénuries touchent aussi les traitements des personnes qui vivent avec le VIH... En France, nous n’avons pas encore connu de vrais épisodes de rupture de stocks sur ce genre de médicaments, mais dans le doute, pour ceux qui vivent avec le VIH et qui ont la chance de prendre leur traitement 4 jours sur 7, vu qu’il est possible de renouveler son ordonnance tous les 30 jours, cela permet d’avoir à terme une boîte d’avance. Passez-vous l’info... au cas où.

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  • Pride 2024 : les premières dates

    lesbiennes, gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer

    Le printemps est de retour, les Prides aussi. Les dates connues à l’heure où nous éditions ce numéro de Strobo mag :

    23/3 : Molines-en-Queyras

    27/4 : Angers

    11/5 : Vannes

    18/5 : Agen, Besançon, Reims, Valence

    25/5 : Lille, Niort, Saint Brieuc

    1/6 : Lens, Roubaix, Bordeaux, Thionville, Béziers, Clermont-Ferrand, Grenoble, La Rochelle, Nevers, Rodez

    8/6 : Arras, Lyon, Nancy, Nantes, Toulouse

    15/6 : Strasbourg, Avignon, Rennes, Metz, Quimper, Toulon, Saint Quentin, Montpellier

    22/6 : Epernay, Perpignan, Brest

    29/6 : Laval, Amiens, Biarritz, Calais, Carcassonne, Lorient, Paris

    6/7 : Marseille

    27/7 : Chenevelles

    28/9 : Pau

    Sans oublier la Pride de Bruxelles le 18 mai. 

     

    La liste est régulièrement mise à jour sur https://pride.fr/

    Bruno De
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  • Littérature : L’ultime liberté

    Littérature-Librairie

    Berne en Suisse sera à jamais un lieu de mémoire pour Jean-Luc Romero-Michel. En 2021, il y accompagnait pour son dernier voyage Alain Cocq, condamné à supporter d’atroces souffrances à la suite d’une maladie incurable, alors qu'il ne cessait de réclamer de partir en paix chez lui au lieu de devoir s'exiler pour partir sereinement. Pour cet activiste de la première heure pour le droit de mourir dans la dignité, la question d’une législation française pour la fin de vie est une urgence. Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire, n’est pas qu’une promesse faite à Alain Cocq, c’est un plaidoyer qui valide la nécessité pour la France d’avancer sur cette question si épineuse mais légitime et pressante. Pourquoi devoir se réfugier dans un autre pays pour pouvoir faire ses adieux. Dans cet ouvrage d’une incroyable humanité Jean-Luc Romero-Michel compare, analyse, fait le point sur l'histoire de cette requête à travers des témoignages, et des mises en perspectives de ces gouvernements qui ont sauté le pas. Quand on sait qu’en avril 2023, une Convention citoyenne s’est prononcée à 75% pour l’autorisation de l’euthanasie et du suicide assisté, on peut se demander ce qui bloque encore et toujours dans les hautes sphères. Alors oui « ce livre est un cri. Si notre vie nous appartient, il faut absolument en être de même pour notre mort », comme écrit dans la préface de Line Renaud, membre du Comité d’honneur de l’Association du Droit à Mourir dans la Dignité. Il est temps que les choses changent enfin en France, ce livre vous donne la preuve que c'est possible.

    Le serment de Berne, de la mort solitaire à la mort solidaire de Jean-Luc Romero-Michel, Ed. l’Archipel, 200p, 19€

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Depuis octobre 2023, sur tout le territoire dans les établissements scolaires publics et privés sous contrat, les jeunes étudiant.e.s ont la possibilité de se faire vacciner contre le virus HPV, qui peut provoquer des condylomes (crêtes de coq) et des cancers à la gorge, à l’anus et au vagin ; ces derniers concernant aussi bien les hommes que les femmes pour ce qui est du cancer à la gorge et à l’anus. Hélas, malgré la dangerosité du HPV, seul.e.s 10% des étudiant.e.s de 5ème ont été vaccinés alors que le Ministère de la Santé s’était fixé un objectif raisonnable de 30%. Selon la SFCPCV (une société française spécialisée sur le sujet), « l’organisation administrative de cette campagne de vaccination serait un peu lourde et compliquée ». On peut aussi imaginer que les cours de sensibilisation à l’éducation sexuelle et aux IST ne soient pas correctement assurés partout, voire pas assurés du tout dans certains établissements comme les établissements privés catholiques… Dommage pour ces étudiant.e.s qui ne profitent ainsi pas d’une protection définitive contre le HPV.

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  • Afin de lutter contre les discriminations et tout particulièrement l’homophobie et le sexisme qui ternissent le milieu du ballon rond, l'association Foot Ensemble est intervenue auprès des jeunes Aiglons de l'OGNice. Durant deux heures auprès de deux groupes de jeunes, Yoann Lemaire Président de l’association créée en 2016, a animé un atelier de sensibilisation afin de partager son expérience. Ancien libéro et footballeur amateur, il a pu ainsi revenir sur son coming out et son vécu, sujet encore trop souvent tabou dans le milieu du football. Cet échange productif a été salué par Manuel Pires, Directeur du centre de formation de l’OGC Nice qui a vu une opportunité d’aborder des valeurs fortes : « nous avons un rôle primordial en tant que club, celui de faire de nos jeunes de bons citoyens, des hommes de valeur. Une grande importance est attachée à l'accompagnement des jeunes avec ce degré de tolérance, de curiosité et de maturité. Recevoir Yoann est une chance, il est le symbole de la lutte contre l’homophobie dans le football. C’est une vraie fierté et récompense de voir Yoann souligner l’exemplarité, l’ouverture d’esprit et la facilité de nos jeunes à ouvrir le débat », explique-t-il sur le site du club.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Ce sont des mots insupportables qui ont indigné le monde entier. Le combattant de MMA Sean Strickland a répandu d’une gerbe nauséabonde lgbtphobe et plus précisément transphobe d’une rare violence. Lors des questions des journalistes, un d’entre eux explique que le combat contre Du Plessis se déroule à Toronto, une ville qui soutient les gays et les lesbiennes. Strickland prend à partie le monsieur et part en vrille en expliquant qu’« être trans il y a dix ans était une maladie mentale  et maintenant tout à coup, vous vous êtes incrustés dans notre monde. Vous êtes une infection.  Vous êtes la définition de la fragilité. Tout ce qui ne va pas avec ce monde, c’est à cause de vous ». Il précise qu’il n’y a que deux genres un point c’est tout, avant d’envoyer se faire voir dans un flot d’injures l’intervieweur, allié de la communauté LGBT. Le compte PAINT a épinglé la séquence qui a été relayée sur les réseaux sociaux. Qui est le plus faible dans cette histoire ? A n'en pas douter, ce monsieur qui par son manque d’ouverture va passer à côté de belles choses et laisse encore une trace indélébile dans le monde du sport avec une mentalité au ras des pâquerettes. Il va falloir encore lutter pour que dans ce monde d’ultra durs du MMA, les esprits s’ouvrent à la diversité. Gardons espoir, un tel exemple doit nous donner la force d’être toujours plus forts que nos agresseurs.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le site web l’ADN a consacré récemment une série d’articles sur l’usage de la testostérone. Dans son dossier du 19 janvier dernier, la journaliste Marine Protais évoque le sujet de la prise de testostérone dans la communauté gay. On y apprend que nombreux sont les gays à utiliser ce produit « miracle » permettant de prendre de la masse musculaire et trouver une forme de « puissance ». Elle y explique la mécanique qui s’opère en général dans les salles de gym car, même s’il on va faire de la musculation plusieurs fois par semaine et que l’on finit par avoir un corps athlétique, il y a toujours un phénomène de comparaison avec ceux qui trichent en prenant ce type de produit. D’où un phénomène qui se généralise car chacun veut en prendre pour mettre toutes les chances de son côté pour rester « fuckable » et draguer sur Grindr... Sauf que les stéroïdes ne sont pas sans risques pour la santé, avec des problèmes de peau, la poussée des seins, des troubles du sommeil, une perte de libido, des risques d’accidents cardiovasculaires, des cancers du foie, un vieillissement cérébral prématuré,etc. En général, ces problèmes potentiels ne sont pas ou peu connus des gym-queens. Hier cantonnés au milieu gay et à celui des body-builders, le phénomène concerne aujourd’hui aussi largement les jeunes hétéros qui vont en salle... Le phénomène étant en plein expansion donc, le ministère des Sports préparerait en 2024 un plan de prévention.

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  • Dans une région yéménite sous contrôle des rebelles Houthis, 13 personnes accusées d’homosexualité ont été condamnées à mort en public. Leur est reproché les charges suivantes : « attentat à la pudeur », « incitation à la débauche » et « diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs ». Ce n'est malheureusement pas la première fois que ce genre de peine est prononcée. Récemment ce sont 35 personnes à Ibb qui ont été jugées coupables pour les mêmes motifs.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Toulouse : séminaire universitaire sur les passés LGBTQI+

    gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer

    L’université de Toulouse Jean Jaurès propose un passionnant séminaire en 4 dates autour de la thématique : Histoire(s) tordue(s) Les passés LGBTQI+ du XVIIIe au XXe siècle. Le premier rendez-vous a eu lieu le 2 février autour de l’ouvrage Lesbiennes, pédés, arrêtons de raser les murs. Luttes et débats des mouvements lesbiens et homosexuels (1970-1990). C’est dans cette filiation que les prochaines conférences-débats sont organisées. Elles se tiendront à la Bibliothèque d’études méridionales les 15 mars avec au menu Pratiques lesbiennes à l'époque moderne et contemporaine, le 5 avril, ré-interroger les catégories du passé pour écrire une histoire trans et le 26 avril, le cycle se clôturera sur Réprimer l'homosexualité au début du XXe siècle en Europe. Un point sur notre histoire, nos histoires aussi plurielles que singulières. Infos : histoirestordues@proton.me

    Julien Claudé-Pénégry
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