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  • Dans un contexte de hausse  du nombre de plaintes pour homophobie en France, un jeune homme a porté plainte pour une agression de ce type dans une discothèque d’Avignon. Son agresseur présumé l’aurait filmé en train d’embrasser un garçon sur la piste de danse, avant de le rouer de coups dans la rue, alors qu’il était au sol. Si vous êtes confrontés à ce type d’agissement, physique et même moral, n’hésitez pas à contacter SOS Homophobie (www.sos-homophobie.org).

    Bruno De
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  • Cette fédération regroupe douze structures organisatrices de quatorze festivals de films LGBTQIA+ répartis partout en France et qui contribuent, chacun à leur manière, au rayonnement et à la visibilité des œuvres et des artistes façonnant le cinéma LGBTQIA+. Les membres fondateurs : Chéries-Chéris et Cinéffable à Paris, Ciné Friendly à Rouen, Cinémarges à Bordeaux, Désir… Désirs à Tours, Écrans Mixtes à Lyon, Et alors ?! à Perpignan, Focales dans les Landes, In&Out à Nice et à Cannes, Liberté + In&Out à Toulon, Rainbow Screen à Montpellier, Vues d’en Face à Grenoble et Ze Festival dans la Région Sud.

    Ses objectifs :

    - promouvoir un cinéma d’auteur engagé sur les questions LGBTQIA+;

    - s’engager contre les LGBTphobies et pour la visibilisation des minorités;

    - créer des espaces de dialogue, de coopération et de collaboration.

    « Cette initiative marque un pas important dans la reconnaissance du travail minutieux de centaines d’acteurices culturel·les, bénévoles ou non, qui font vivre l’ensemble des Festivals qui composent notre Fédération partout en France depuis de nombreuses années. Ensemble, nous serons plus forts pour faire entendre nos voix et partager nos histoires » dit Benoît Arnulf, président de la Fédération.

    Infos : Caroline Barberit-Héraud (Porte parole de la Fédération)

     06 11 90 13 25

    federationfestivalsfilmslgbt@gmail.com

    Bruno De
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  • Retour au bercail pour cet ovni queer, après avoir offert son show aux Etoiles. Romain dévoile ses fantasmes : ses obsessions et de ses fantasmes sur la mode, l’amour, la famille, les réseaux sociaux, le genre et les sexualités. Ultra queer, glamour et forcément drôle, à (re)découvrir dans la petite salle du cabaret Madame Arthur jusqu’à fin mars.

    Infos : www.madamearthur.fr/romainbrau

    Bruno De
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  • Le Président Zoran Milanovic aurait mieux dû se taire. Il a ouvertement parlé de l’orientation sexuelle de l’un de ces ministres à savoir celui de l'économie Damir Habijan. en ses termes : « 100%. Habijan est gay, non ? ». Cette déclaration qualifiée d’« inappropriée et arbitraire » par  la médiatrice pour l’égalité de genre, Visnja Ljubicic va à l’encontre tout simplement des principes de la vie privée et met à jour l’intimité d’une personne que seule elle peut décider de dévoiler.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Une communication pour une épreuve de cyclisme en Flandre a fait pschitt par son degré d’inélégance à l’attention des LGBT. On y voit Wout Van Aert passer la ligne d’arrivée sur un vélo sans selle et en arrière plan on voit dans le public un drapeau LGBT. Bien que le dessin fasse référence à la victoire du coureur belge de 29 ans le week-end précédent au cyclo-cross dans lequel il a concouru en Espagne, et où il avait effectivement perdu sa selle lors du dernier tour. Au-delà de la caricature, c’est le commentaire qui l’accompagne « la communauté LGBTQ est très enthousiaste » qui a fait sortir de ces gonds la communauté belge. Les plaintes n’ont pas tardé à s’accumuler et les organisateurs de la compétition ont été contraints de la supprimer au regard des retours négatifs et de s’excuser. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La marche des « fiertés » de Paris

    lesbiennes, gay, transgenres, bisexuel.le.s, Queer

    L’Inter-LGBT ayant refusé toutes nos sollicitations l’année dernière pour une interview, il nous fallait donc attendre les premières réunions pour l’organisation de la marche parisienne. Selon les dernières informations, après des heures et des heures de discussion, les associations membres ont accouché de 3 propositions de format de marche. Avec un format très restrictif identique l’année dernière, un format plus souple, et un 3ème encore un peu plus souple mais pas très clairement défini. Selon nos informations, la prochaine marche compterait donc une dizaine de petits camions à plateau, mutualisés, avec une sonorisation de faible intensité. Pas de retour du format qui a fait le succès de la marche avec camions et musique. Autant vous dire que de toutes façons, vous serez encore déçu.e.s cette année. Donc rendez-vous dans le Marais à 19 heures pour danser et fêter dignement nos fiertés.

    Franck Desbordes
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  • Ce haut lieu culturel et alternatif est contraint de fermer ses portes pour des travaux de mise aux normes exigés par la préfecture. Une telle décision impacte les salariés, techniciens et bénévoles, qui souhaitent néanmoins maintenir les activités hors les murs à destination des plus vulnérables (maraudes, permanences administratives et psychologiques, petits-déjeuners). La réouverture est prévue au printemps. Si vous souhaitez les aider financièrement : helloasso.com/associations/l-inter-co/formulaires/1. 102 bis rue de Bagnolet, 75020 Paris.

    Bruno De
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  • 33 millions d’euros, voilà le budget que l’état autrichien a prévu pour indemniser les quelques 11 000 citoyens homosexuels qui ont été condamnés pour leur orientation sexuelle par le passé. Pour rappel, bien que l’homosexualité soit décriminalisée depuis 1971, celle-ci a été pénalisée jusqu’en 2002, date à laquelle la Cour constitutionnelle a définitivement abrogé les dispositions encore en vigueur dans les textes de loi. Voilà pourquoi depuis le 1er février, un guichet des demandes de réhabilitation et d'indemnisation destiné aux personnes condamnées dans le passé pour homosexualité a été ouvert par l’État autrichien. Il suffit de remplir un formulaire et de le déposer au tribunal de grande instance ou par mail. Après examen, différents montants peuvent être alloués avec un montant de base de 3 000 € par jugement annulé. D’autres dédommagements peuvent s’ajouter comme 1 500 € par année d’emprisonnement.  Une compensation symbolique qui solde une injustice majeure comme l’a déclaré le Ministre de la justice : « la dignité et l'humanité de ces personnes ont été bafouées par les institutions censées les protéger. En tant que ministre de la Justice, je voudrais une fois de plus m'excuser auprès des personnes concernées pour l'injustice survenue et aussi pour le long silence qui a suivi ».

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le 12 mars à 20h, MonCiné diffusera en avant-première le film All the colors of the world are between black and white, en présence du réalisateur nigérian Babatunde Apawolo. L'histoire raconte le lent rapprochement de deux hommes dans une société où les relations sexuelles entre personnes de même sexe sont considérées comme taboues et passibles de poursuites. Cette diffusion s’inscrit dans le cadre du festival Rendez-vous des cinémas d'Afrique en partenariat avec Vues d'en face. Le festival du film LGBTQI+ soutient ce film pour sa sortie nationale. Mon Ciné, 10 avenue Ambroise Croizat, 38400 Saint-Martin-d’Hères

    Bruno De
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  • C’est presque un CQFD. Au moment où Sonia Tir sort un livre où elle se demande si la France est prête à élire un.e président.e gay, lesbienne, bi ou trans, voici qu’un premier ministre gay est nommé à Matignon. Certes, Gabriel Attal n’a pas été élu au suffrage universel, mais le symbole est là malgré tout.

    Dans le sondage Ifop/Fayard commandé pour les besoins du livre Sortir du placard - LGBT en politique, on peut lire que 65% des français ne seraient pas gênés de voter pour un.e candidat.e LGBT à l’élection présidentielle. En revanche 35% seraient « peu », « assez » ou « très gênés » de le faire.

    Au delà de ce sondage, Sonia Tir, ancienne journaliste et désormais conseillère politique à la mairie de Paris a rencontré de nombreux acteurs et actrices de la vie politique française pour parler politique et homosexualité : Bertrand Delanoë, qui revient sur son coming out en 1998, l’ancien ministre Mounir Mahjoubi, la militante et femme politique Alice Coffin, etc. Avec eux, Sonia Tir raconte une certaine évolution de la société française. Il y a 30 ans, les personnalités politiques out se comptaient sur les doigts d’une seule main. Aujourd’hui, on compte plusieurs ministres, quelques parlementaires et de nombreux maires.  On notera au passage que l’autrice a pu rencontrer des membres de tous les partis, sauf des Républicains, qui semble être devenu le parti le plus homophobe de France. Elle n’a eu aucun problème en revanche à parler à des élus du Rassemblement National. L’un d’eux fait même son coming out dans le livre, le député du Loiret Thomas Ménagé. Le résultat de la stratégie de l’ancienne présidente du RN, qui comme aux Pays Bas, par exemple, se montre (relativement) gay-friendly pour mieux se concentrer sur un autre ennemi : les musulmans et les migrants en général.

    Indéniablement, et ce livre le démontre parfaitement, la visibilité des personnalités politiques LGBT a progressé en France en un peu plus de 20 ans. Et pour les électrices et les électeurs, l’homosexualité ou la transidentité ne semblent plus être un facteur déterminant dans leur choix. Pour autant, la visibilité et la représentation ne font pas tout : Gabriel Attal a dans son gouvernement plusieurs ministres qui ont milité contre l’égalité des droits LGBT au moment du mariage pour tous. Parfois, les symboles ne sont juste que des symboles.

    Sortir du placard, LGBT en politique, Sonia Tir, Fayard.

    Xavier Héraud
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