Farouche opposante aux transgenres, l’écrivaine à succès continue ses provocations haineuses.
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La réalité est cruelle. L’autrice écossaise JK Rowling, auteur de la sage Harry Potter qui a bercé la jeune génération queer avec ses aventures d’apprentis sorciers, est depuis de nombreuses années devenue une ennemie de la cause LGBTQ+. Notamment à cause de ses positions et de ses déclarations transphobes récurrentes qui lui ont valu de de devenir l’égérie des TERFS (pour Trans-Exclusionary Radical Feminist). Une division du féminisme qui refuse de considérer les transgenres comme des femmes à part entière et cherche à les exclure des luttes et des associations pour le droit des femmes ou des espaces féminins. Très remontée contre l’entrée en vigueur le 1er avril d’une loi contre l’incitation à la haine et à la transphobie adoptée en Ecosse, l’écrivaine s’est fendue sur les réseaux sociaux d’une série de post haineux et incitant à la violence. N’hésitant pas, entre deux salves offensantes, à dénoncer ce qu’elle considère comme une insulte à la liberté d’expression et opposer les droits des femmes et ceux des transgenres, ces derniers représentant, selon l’écrivaine, un danger pour le droit des femmes.
Une haine tenace
Déclarant pour sa défense : “Il est impossible de décrire précisément ou s’attaquer à la réalité de la violence et de la violence sexuelle commise à l’encontre des femmes sauf si on a le droit d’appeler un homme un homme (…) Si la simple constatation du sexe biologique d’une personne est considérée comme criminelle, c’est que la liberté d’expression et d’opinion est gravement menacée en Ecosse“, l’écrivaine s’est dite même prête à être arrêtée par la police vu ses positions haineuses et obsessionnelles sur les trans. Ce à quoi la police écossaise a répondu que les propos de JK Rowling “n’étaient pas considérés comme criminels et ne feraient l’objet d’aucune action”, pendant que le premier ministre Rishi Sunak, très conservateur, lui manifestait son soutien. Pour rappel, les association STOP Homophobie et Mousse viennent de porter plainte contre Dora Moutot, militante anti-trans et TERF française pour ses propos transphobes en espérant que la justice française soit moins laxiste que l’écossaise !
Photo : JK Rowling - Source : Shutterstock - Picture by James McCauley - Featureflash
Il est des ouvrages qui par leur éclairage changent à jamais la vision que nous avons de certaines choses. Flamenco Queer est de ceux-là ! Cette pratique culturelle andalouse qui unit danse, musique et chant a été genré au masculin et pourtant, Fernando López Rodríguez, artiste, chorégraphe et chercheur dans le monde du flamenco contemporain, revient sur cette norme pour démontrer que loin des apparences, nombreuses sont les personnalités connues comme José Pérez Ocaña ou Israel Galván ou plus discrètes ont mis en doute cette affirmation et fait exploser cette croyance.
L’amour, l’amour, l’amour… toujours l’amour. Alex Norris, connu pour les strips qui ont fait son succès via sur son compte instagram 
La Miss Orlando de Pose, la célèbre série de Ryan Murphy, n’est plus. « Notre bien-aimée Cecilia Gentili est décédée ce matin pour continuer à veiller sur nous en esprit », indiquait une communication sur son compte Instagram. L’actrice transgenre s’est est allée à l’âge de 55 ans. Murphy la révéla aux yeux du monde sous les traits d’une femme d’entreprise qui proposait de la chirurgie esthétique à petit budget dans les épisodes de la série qui célèbre le milieu du voguing. Tout.e.s ses confrères et consœurs ont rendu un fervent hommage à cette Argentine de naissance qui avait fait son coming out en 1984 avant d’obtenir l'asile aux États-Unis en 2012. Figure emblématique de la défense des droits des personnes transgenres, militante de première ligne en faveur de la décriminalisation et de la déstigmatisation des travailleuses du sexe, elle avait fondé une association venant en aide à cette communauté et un centre baptisé Callen-Lorde qui propose des soins de santé aux communautés LGBTQ+ de New York.
Pour la 77e édition du Festival de Cannes 2024, ce n’est pas un mais bien deux réalisateurs gays qui auront la lourde tâche de présider une partie des jurys du plus prestigieux rendez-vous international du 7e art. On commence avec le jeune et non moins talentueux Québécois Xavier Dolan, qui à 34 ans aura l’honneur de chapeauter la sélection Un certain regard. Quant au Belge Lukas Dhont, 32 ans, il aura la charge de conduire la Queer Palm. 
Les films traitant de l’homosexualité sont rares dans les salles de cinéma ukrainienne. Dans ce pays conservateur où le religieux a la main mise sur la manière de penser et où l’emprise de la Russie fait voir les gays comme une menace pour les bonnes mœurs, Leçons de tolérance, une comédie à petit budget duréalisateur Arkady Nepytaliouk ose aborder le sujet de manière décalée.
Le média américain Collider rapporte que Lilly, la sœur de Lana Wachowski à qui l'on doit Matrix et Sense 8, s’apprête à réaliser Trash Mountain, son 1er film sans sa sœur. Campé par l’humoriste Caleb Hearon, qui est aussi co-scénariste, on suit un jeune gay qui quitte Chicago pour revenir dans une petite ville du Missouri où il a grandi afin de vider la maison de son père qui vient de décéder. Au milieu des amas d’effets que son géniteur a accumulés au fil des années, les souvenirs resurgissent.
En écho à la sortie du livre Sous l’objectif de Jean Daniel Cadinot, aux éditions Hors champs et après l’exposition qui lui a été consacrée en qualité de pionnier du film X gay au centre LGBT de Paris, c’est au tour de la Galerie du jour de proposer une expo-vente autour du photographe qu’il a été.
Attention aventure en vue ! Le MAIF Social Club, une adresse hybride de la rue de Turenne dans le cœur de Paris mêlant expériences, culture et lieu de vie ouvre son antre à une exposition intitulée Faisons corps du 30 mars au 4 janvier 2025. Pas moins de 14 artistes ont répondu présent à l’invitation qu’il leur a été faite pour raconter les corps.
Après le succès de l’exposition à Paris en juin 2023, Munnezza – iel, queer et Amour arrive à la Galerie Éphémère de Montreuil du 9 au 30 mars. Derrière ce titre, une installation qui met en lumière le travail de six artistes queer dont, nouveauté par rapport à la précédente édition, la présence de deux montreuillois.
Jusqu’au 23 mai, le Centre International pour les arts vidéo propose plusieurs documentaires et films sur des thématiques LGBTQIA+ d’une très grande variété. Il y en a vraiment pour tous les goûts. De quoi se régaler d’une heure exquise et passer sa soirée à autre chose que des séries abêtissantes sur Netflix !