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Articles | Brèves
  • Les personnes trans peuvent obtenir un changement de sexe indiqué sur leur carte d’identité sans subir de chirurgie a décidé le 6 février la Cour suprême de Hong Kong. Jusqu’à présent, les cartes d’identité mentionnaient le sexe attribué à la naissance ainsi que les personnes ayant subies une transition médicale avec une chirurgie de réassignation sexuelle. Dangereux et coûteux, cette obligation vient désormais de tomber ; ce qui est un grand pas pour le bien être des personnes trans qui peuvent vivre pleinement qui elles sont.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • En vue du prochain G7 en mai, le principal parti d’opposition a présenté en mars une proposition de loi pour légaliser le mariage égalitaire. Elle n’a aucune chance d’être votée, même si 64% des Japonais se déclarent en sa faveur. Seules plusieurs municipalités délivrent des certificats d’union civile. Le Japon demeure le seul des 7 pays les plus industrialisés à ne pas reconnaître les unions LGBT. En outre, aucune mesure ne sanctionne les discriminations anti-LGBTQIA+.

    Bruno De
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  • Les jolies colonies de vacances que chante Pierre Perret ne l'ont pas été pour un jeune garçon trans de 12 ans qui s’est vu refuser l’accès du dortoir des garçons lors d’un séjour à la Montagne. La mère accuse la mairie de Puteaux de transphobie. Le prestataire choisi par la municipalité aurait affirmé vouloir respecter la non-mixité des couchages, obligeant donc le jeune homme à rester parmi les filles. Une situation ubuesque puisque l’enfant qui a entamé des procédures de transition et qui plus est, a changé de prénom à l’état civil. C’est l’incompréhensible ! La mairie va jusqu’à demander à la maman d’« outer » son fils auprès des autres parents du séjour. Après un refus, elle capitule. Les autres familles la soutiennent. Mais rien n'y fait, le petit n’aura pas la possibilité de rejoindre ses camarades. De ces vacances, le gamin en ressort « démoli ». Plusieurs plaintes au pénal contre des personnes morales et physiques vont être déposées, notamment pour discrimination. Sixtine, la maman, a aussi lancé une pétition en ligne « contre la transphobie et pour le respect des droits des enfants », une pétition et une démarche que Strobo soutient sans réserve.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La dernière sortie du souverain Pontife, François Ier sur son sentiment à l’égard de l’homosexualité et de l’homophobie a de quoi faire grincer des dents. Il a déclaré qu’« être homosexuel n’est pas un crime », avant d’ajouter par contre que l’orientation sexuelle elle, constitue à ses yeux « un pêché ». Et comme acte de repentance de préciser : « nous sommes tous des enfants de Dieu, et Dieu nous aime tous comme nous sommes », les homosexuels y compris. Les prises de position en demi-teinte sur le sujet du Pape sont coutumières. Cette parole réaffirme une fois de plus la doctrine de l’Eglise, il ne fallait pas s’attendre à un miracle. Lorsque l’on sait que 67 pays criminalisent encore l’homosexualité d’après l’association Human Trust Right, est-il nécessaire de faire de telles déclarations ?

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  • « Ce groupe est important pour moi parce qu’il souffre toujours d’hostilité et de discrimination », a déclaré la présidente du Bundestag, Bärbel Bas, à l’AFP à l’occasion de la journée internationale des victimes de l’Holocauste, ce vendredi 27 janvier 2023. Il aura fallu attendre bien trop de temps pour que des honneurs viennent se porter sur les victimes persécutées en raison de leur orientation sexuelle  (voire de leur orientation sexuelle supposée) sous le joug nazi. Depuis le 27 janvier 1996, les députés organisent chaque année à la chambre basse du Parlement une cérémonie solennelle pour commémorer l’anniversaire de la libération du camp de la mort d’Auschwitz-Birkenau. Cette année, cette date a été l’occasion de revenir sur le destin de ces dizaines de milliers de personnes qui portaient le triangle rose. Habituellement dédié au souvenir des six millions de juifs exterminés, se greffent aujourd’hui le souvenir ému, douloureux de ces hommes et ces femmes harcelés, persécutés, humiliés.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le parquet de Metz a ouvert une enquête contre X suite à l'annulation du concert de Bilal Hassani. Elle concerne une « menace de délit contre les personnes en raison de leur orientation sexuelle, de provocation à la haine ou à la violence contre une personne en raison de l’orientation sexuelle et de provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». Opposé au concert de Bilal Hassani, le collectif Lorraine Catholique avait crié à la « profanation ».
    Soutenu par Civitas, il appelait à une prière de réparation avant le concert, devant l’ancienne église, désacralisée depuis 500 ans. Live Nation, producteur de la tournée de Bilal Hassani, avait décidé d’annuler le spectacle, en raison de menaces proférées à l’encontre de l’artiste et de son public.
    Les associations Stop Homophobie et Mousse ont déposé plainte contre Civitas pour discrimination en raison de l’identité de genre.

    Bruno De
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  • Le 17 mai, nous commémorerons la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Dans le même temps, la Mairie de Paris marquera une décennie de mariage pour tous par une série d’événements :

    • une conférence internationale sur le thème « le mariage pour tous, 10 ans après : en France et dans le monde, où en est-on ? »

    • le Prix international pour les droits des personnes LGBTQI+ 2023 sera remis à une asso engagée, en présence de Stuart Milk, neveu d’Harvey Milk

    • côté distraction, une grande course en talons le long de la rue de Rivoli puis un grand bal populaire sont prévus. 

    Bruno De
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  • La Commission européenne souhaite renforcer les droits des familles LGBTQI+. En effet, actuellement, la seule directive appliquée dans tous les pays de l’Union concerne la libre circulation des personnes, avec la possibilité pour un enfant d’entrer et séjourner dans un autre état membre avec ses parents. Pour tous les autres droits découlant de la parentalité (succession, obligation alimentaire, droit de garde,…), les lois sont différentes selon les pays. Actuellement, un enfant reconnu par deux personnes du même sexe dans un état est susceptible de perdre son deuxième parent en traversant la frontière, s’il se retrouve dans un pays où l’adoption des personnes LGBTQIA+ n’est pas légale. Les pays leaders dans cette reconnaissance sont la Suède, la Belgique et le Portugal. En queue de peloton, on retrouve la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. La solution serait de délivrer aux familles homoparentales un certificat européen de filiation permettant de faire valoir leurs droits dans toute l’Europe, qu’ils voyagent ou qu’ils changent de lieu de résidence.

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  • Un pas en avant, un pas en arrière : le Parlement de Singapour a révoqué une loi pénalisant les rapports sexuels entre hommes datant de l'époque coloniale. Cette loi, discriminatoire et stigmatisante pour la communauté LGBT, prévoyait une peine maximale de deux ans d’emprisonnement, mais n’était plus appliquée. Cependant, la Constitution de la cité-état a été modifiée, précisant qu’un mariage ne pouvait être que l’union d’un homme et d’une femme, empêchant l’égalité pour les couples de même sexe.

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  • Deux soldats indonésiens ont reçu une peine de prison de sept mois pour avoir eu des rapports sexuels entre hommes, interdits dans l’armée. Les soldats, recrutés l'an dernier et cantonnés sur l'île de Java, ont aussi été bannis des forces armées. Ce jugement intervient dans un contexte de durcissement du code pénal du pays, qui criminalise désormais les relations hors mariage.

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  • La Cour suprême de l'Inde a décidé d'examiner une requête déposée par un couple d'hommes gays réclamant la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe. Les magistrats ont approuvé l'examen de l'affaire et demandé au gouvernement de produire ses arguments. Ce pourrait être une révolution dans la loi mais pas dans les faits, dans un pays ou le système des castes et les mariages forcés (pour les hommes comme pour les femmes) sont encore monnaies courantes.

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