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  • Le parquet de Metz a ouvert une enquête contre X suite à l'annulation du concert de Bilal Hassani. Elle concerne une « menace de délit contre les personnes en raison de leur orientation sexuelle, de provocation à la haine ou à la violence contre une personne en raison de l’orientation sexuelle et de provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ». Opposé au concert de Bilal Hassani, le collectif Lorraine Catholique avait crié à la « profanation ».
    Soutenu par Civitas, il appelait à une prière de réparation avant le concert, devant l’ancienne église, désacralisée depuis 500 ans. Live Nation, producteur de la tournée de Bilal Hassani, avait décidé d’annuler le spectacle, en raison de menaces proférées à l’encontre de l’artiste et de son public.
    Les associations Stop Homophobie et Mousse ont déposé plainte contre Civitas pour discrimination en raison de l’identité de genre.

    Bruno De
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  • Le 17 mai, nous commémorerons la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. Dans le même temps, la Mairie de Paris marquera une décennie de mariage pour tous par une série d’événements :

    • une conférence internationale sur le thème « le mariage pour tous, 10 ans après : en France et dans le monde, où en est-on ? »

    • le Prix international pour les droits des personnes LGBTQI+ 2023 sera remis à une asso engagée, en présence de Stuart Milk, neveu d’Harvey Milk

    • côté distraction, une grande course en talons le long de la rue de Rivoli puis un grand bal populaire sont prévus. 

    Bruno De
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  • La Commission européenne souhaite renforcer les droits des familles LGBTQI+. En effet, actuellement, la seule directive appliquée dans tous les pays de l’Union concerne la libre circulation des personnes, avec la possibilité pour un enfant d’entrer et séjourner dans un autre état membre avec ses parents. Pour tous les autres droits découlant de la parentalité (succession, obligation alimentaire, droit de garde,…), les lois sont différentes selon les pays. Actuellement, un enfant reconnu par deux personnes du même sexe dans un état est susceptible de perdre son deuxième parent en traversant la frontière, s’il se retrouve dans un pays où l’adoption des personnes LGBTQIA+ n’est pas légale. Les pays leaders dans cette reconnaissance sont la Suède, la Belgique et le Portugal. En queue de peloton, on retrouve la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. La solution serait de délivrer aux familles homoparentales un certificat européen de filiation permettant de faire valoir leurs droits dans toute l’Europe, qu’ils voyagent ou qu’ils changent de lieu de résidence.

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  • Un pas en avant, un pas en arrière : le Parlement de Singapour a révoqué une loi pénalisant les rapports sexuels entre hommes datant de l'époque coloniale. Cette loi, discriminatoire et stigmatisante pour la communauté LGBT, prévoyait une peine maximale de deux ans d’emprisonnement, mais n’était plus appliquée. Cependant, la Constitution de la cité-état a été modifiée, précisant qu’un mariage ne pouvait être que l’union d’un homme et d’une femme, empêchant l’égalité pour les couples de même sexe.

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  • Deux soldats indonésiens ont reçu une peine de prison de sept mois pour avoir eu des rapports sexuels entre hommes, interdits dans l’armée. Les soldats, recrutés l'an dernier et cantonnés sur l'île de Java, ont aussi été bannis des forces armées. Ce jugement intervient dans un contexte de durcissement du code pénal du pays, qui criminalise désormais les relations hors mariage.

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  • La Cour suprême de l'Inde a décidé d'examiner une requête déposée par un couple d'hommes gays réclamant la reconnaissance du mariage entre personnes de même sexe. Les magistrats ont approuvé l'examen de l'affaire et demandé au gouvernement de produire ses arguments. Ce pourrait être une révolution dans la loi mais pas dans les faits, dans un pays ou le système des castes et les mariages forcés (pour les hommes comme pour les femmes) sont encore monnaies courantes.

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  • Itamar Ben Gvir, suprémaciste homophobe condamné à de multiples reprises, prend le poste de ministre de la Sécurité nationale dans le nouveau gouvernement. Il incarne une extrême droite identitaire, messianique et homophobe qui a le vent en poupe en Israël. Les droits de la communauté sont à surveiller de près car ce n’est pas un mais plusieurs ministres ouvertement hostiles aux LGBTQIAP+ qui, par leurs idées, risquent de faire grimper l’homophobie dans tout le pays. à suivre ! 

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  • Avec un an de retard, la Ville de Paris devrait l’ouvrir en mai prochain dans le Marais. Porté par l’adjoint à la lutte contre les discriminations Jean-Luc Romero, ce lieu ne proposera pas de logement (la mairie loge déjà une cinquantaine de migrants) mais une aide sociale, administrative et psychologique, notamment aux personnes issues d’Afrique subsaharienne, Syrie et Afghanistan, grâce à l’engagement de plusieurs associations.

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  • Fin 2022, la mairie de Tokyo a commencé à remettre des certificats d'union aux personnes de même sexe qui vivent ou travaillent dans la capitale japonaise, une mesure attendue depuis longtemps dans un pays où le mariage pour tous·tes n'existe pas. Le pays du soleil levant était le seul pays du G7 à ne pas reconnaître les unions de même sexe. Les certificats de la ville de Tokyo permettent aux partenaires LGBTI+ d'être considérés comme des couples mariés pour certains services publics, comme le logement, la santé ou la protection sociale. Plus de 200 municipalités ou autorités locales délivrent ce type de certificat depuis 2015.

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  • Le Sénat américain a voté mardi en fin d’année 2022 une loi protégeant le mariage des couples de même sexe dans l’ensemble des Etats-Unis, craignant un retour en arrière de la Cour suprême. Le président Je Bidden a déclaré « les Etats-Unis sont sur le point de réaffirmer une vérité fondamentale : l’amour est l’amour et les Américains devraient pouvoir se marier avec la personne qu’ils aiment ».

    La Chambre des représentants avait déjà validé un texte similaire en juillet, voté par l’ensemble des démocrates et 47 républicains. Elle doit désormais se prononcer une nouvelle fois sur cette loi modifiée afin d’harmoniser les deux textes.

    Les unions entre personnes de même sexe sont garanties par la Cour suprême des Etats-Unis depuis 2015. Mais après la volte-face de la haute cour sur l’avortement, beaucoup craignent que ce droit soit aussi remis en cause. En outre, de nouvelles lois votées dans plusieurs états vont à l’encontre des personnes trans.

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  • 188 voix pour, 150 contre : les Cortes ont adopté de justesse le 22 décembre dernier la loi dite « Transgenre », après des mois de débats houleux. Désormais, les personnes transgenres peuvent modifier leur nom et leur genre sur leurs papiers d’identité lors d’un simple rendez-vous auprès de l’administration, sans fournir de rapports médicaux, dès 16 ans. Même au sein de la gauche au pouvoir et du mouvement féministe, certain.e.s craignent que des personnes de sexe masculin, s’identifiant comme femmes, puissent participer à des compétitions sportives féminines ou se faire incarcérer dans des prisons pour femmes. Dans tous les cas, un délai de trois mois est prévu entre le dépôt de la demande et sa validation, afin que la personne puisse confirmer sa décision de changer de genre. En outre, cette loi interdit aussi les thérapies de conversion.

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