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  • Après Olivier Dussopt, ministre du Travail, dans les colonnes de notre confrère Têtu, c’est au tour de la secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse de révéler son homosexualité. Sarah El Haïry l’a rapidement évoqué dans le magazine Forbes, à propos des attaques dont elle est régulièrement la cible sur les réseaux sociaux : « quand ma famille ou ma compagne sont touchées, oui, ça me fait de la peine ». Elle devient la première femme en exercice dans un gouvernement à faire son coming out. Dans la période politique actuelle, nous laissons à nos lecteurs le soin d'en juger l’opportunité…

    Bruno De
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  • Le Président ougandais, sous la pression internationale, avait refusé de signer en l’état la proposition de loi anti-LGBT et la peine de mort pour homosexualité aggravée. Après avoir demandé une seconde lecture au Parlement, celle-ci a été définitivement votée. Les peines encourues sont lourdes. Être homosexuel n’est pas un crime comme il a été précisé. Mais c’est en faire la promotion et avoir des relations sexuelles est sévèrement condamné puisque la peine de mort peut être prononcée, bien que celle-ci n’est plus appliquée dans le pays depuis des années. L’homophobie bien prégnante dans la société va forcément avoir des répercussions sur la vie déjà fragile des personnes LGBT.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Elle n’a pas voulu que les 10 ans du Mariage pour tous.tes fassent oublier son association ultra conservatrice. Ludovine de la Rochère, présidente de La Manif pour tous, a annoncé que l'association devenait le Syndicat de la famille. Le projet reste inchangé : la destruction des droits LGBTI+, tout en tentant de gommer l’image d’extrême-droite, bourgeoise et catholique. Qu’on ne s’y trompe pas : ce « syndicat » s’emploiera sans nul doute à un lobbying politique et religieux LGBT-phobe.

    Bruno De
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  • La chasse aux sorcières anti trans continue outre Atlantique. Malgré le véto du gouverneur, les deux assemblées de cet état du Midwest ont durci la législation : le texte interdit aux personnes transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur genre, autorise les professeurs à refuser d'utiliser les pronoms préférés des personnes transgenres et oblige les établissements scolaires à notifier les parents lorsque des questions de sexualité humaine vont être abordées. En outre, la chirurgie est interdite, tout comme les bloqueurs de puberté et la thérapie hormonale pour les enfants de moins de 18 ans. La loi oblige les médecins à mettre fin au traitement de patients mineurs ayant déjà entamé un parcours de transition. Une dizaine d’Etats, dont l’Arizona, la Floride, l’Iowa, la Géorgie ou le Tennessee, ont déjà adopté des lois similaires, qui interdisent la transition de genre pour les mineurs.

    Bruno De
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  • Plusieurs centaines de manifestants ont défilé à Istanbul pour cette 21ème Marche le 25 juin, interdite pour des « raisons de sécurité ». Ils s’étaient réunis plusieurs heures avant le début annoncé de la manifestation, prenant de court les autorités. Il y aurait eu 40 arrestations (non confirmé). Cette manifestation a eu lieu un mois après la réélection d’Erdogan, qui n’a eu de cesse pendant sa campagne de stigmatiser la communauté LGBTQI+. L’homosexualité, dépénalisée en Turquie depuis 1858, reste soumise à l’opprobre sociale et à l’hostilité du parti islamo-conservateur au pouvoir.

    Bruno De
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  • Le 20 avril, le Parlement européen a adopté une résolution sur la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Le texte propose des clauses, sanctions et mise en place de fonds. Enfin une stratégie européenne pour la dépénalisation de l’homosexualité et de la transidentité !

    Bruno De
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  • Les DROM-COM subissant encore plus qu’en métropole les LGBTphobies, le ministère de l’Education nationale vient de mettre en place un Observatoire académique en Guyane, comme partout sur le territoire français depuis 2019. Au même titre que le harcèlement moral et sexuel, le but des 14 membre de l’Observatoire est de prendre en charge l’égalité filles/garçons, l’éducation à la sexualité et la lutte contre les discriminations LGBT.

    Bruno De
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  • Un peu partout au Canada entre 1968 et 2004, il y aurait eu selon le gouvernement fédéral environ une quarantaine de descentes policières dans des saunas et dans des boîtes de nuit LGBTQIAP+. La liste des « condamnations constituant des injustices historiques » est aujourd’hui élargie pour inclure une série de chefs d’accusation remontant jusqu’à 1892 et visant surtout la communauté LGBTQ et les femmes. Ces infractions n’étant plus inscrites dans ce code criminel, les personnes dites coupables de l’époque peuvent désormais demander que toute mention soit effacée de leur casier judiciaire.

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  • Les personnes trans peuvent obtenir un changement de sexe indiqué sur leur carte d’identité sans subir de chirurgie a décidé le 6 février la Cour suprême de Hong Kong. Jusqu’à présent, les cartes d’identité mentionnaient le sexe attribué à la naissance ainsi que les personnes ayant subies une transition médicale avec une chirurgie de réassignation sexuelle. Dangereux et coûteux, cette obligation vient désormais de tomber ; ce qui est un grand pas pour le bien être des personnes trans qui peuvent vivre pleinement qui elles sont.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • En vue du prochain G7 en mai, le principal parti d’opposition a présenté en mars une proposition de loi pour légaliser le mariage égalitaire. Elle n’a aucune chance d’être votée, même si 64% des Japonais se déclarent en sa faveur. Seules plusieurs municipalités délivrent des certificats d’union civile. Le Japon demeure le seul des 7 pays les plus industrialisés à ne pas reconnaître les unions LGBT. En outre, aucune mesure ne sanctionne les discriminations anti-LGBTQIA+.

    Bruno De
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  • Les jolies colonies de vacances que chante Pierre Perret ne l'ont pas été pour un jeune garçon trans de 12 ans qui s’est vu refuser l’accès du dortoir des garçons lors d’un séjour à la Montagne. La mère accuse la mairie de Puteaux de transphobie. Le prestataire choisi par la municipalité aurait affirmé vouloir respecter la non-mixité des couchages, obligeant donc le jeune homme à rester parmi les filles. Une situation ubuesque puisque l’enfant qui a entamé des procédures de transition et qui plus est, a changé de prénom à l’état civil. C’est l’incompréhensible ! La mairie va jusqu’à demander à la maman d’« outer » son fils auprès des autres parents du séjour. Après un refus, elle capitule. Les autres familles la soutiennent. Mais rien n'y fait, le petit n’aura pas la possibilité de rejoindre ses camarades. De ces vacances, le gamin en ressort « démoli ». Plusieurs plaintes au pénal contre des personnes morales et physiques vont être déposées, notamment pour discrimination. Sixtine, la maman, a aussi lancé une pétition en ligne « contre la transphobie et pour le respect des droits des enfants », une pétition et une démarche que Strobo soutient sans réserve.

    Julien Claudé-Pénégry
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