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  • Zemmour condamné

    La condamnation du 28 septembre concerne des propos tenus sur Cnews en 2019. Il avait alors déclaré  que les personnes homosexuelles avaient « asservi » l’Etat « à leur profit ». Eric Zemmour a été condamné à 4000 euros d’amende pour ces propos homophobes, la même amende pour le directeur de Cnews. Ils ont été condamnés à verser solidairement 3 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de frais d’avocats aux associations parties civiles (Stop Homophobie, Adheos et Mousse). Va-t-il désormais tourner 7 fois sa langue dans sa bouche ? Rien n’est moins sûr puisqu’il a fait appel de la décision. L’ex-candidat d’extrême droite à la présidentielle et actuel président du parti Reconquête ! a été définitivement condamné à deux reprises pour provocation à la haine, pour des propos tenus en 2010 et en 2016. Une dizaine de procès l’attendent d’ici à la fin de 2023.

    Bruno De
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  • La Banque mondiale ne financera plus de nouveaux projets à la suite de la promulgation en mai de la loi anti-homosexualité 2023, considérée comme l'une des plus répres-sives au monde. « Nous pensons que notre objectif d'éradication de la pauvreté dans une planète vivable n'est atteignable que s'il inclut tout le monde, quelle que soit l'ethnie, le genre ou l'orientation sexuelle. Cette loi remet en question ces efforts », a-t-elle justifié. La pression économique suffira-t-elle ? En 2014, une loi avait déjà été retoquée par la Cour constitutionnelle du pays après la suspension d’aide de la part des Etats-Unis et de plusieurs pays européens.

    Bruno De
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  • La Cour suprême du Brésil a décidé à une large majorité que les injures homophobes seraient désormais passibles d’une peine de prison, au même titre que les injures raciales. Toute personne déclarée coupable d’injure homophobe encourt une peine de deux à cinq ans de réclusion. 228 meurtres de personnes de la communauté LGBT+ ont eu lieu en 2022.

    Bruno De
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  • Ce groupuscule intégriste, très actif lors des manifestations anti mariage pour tous, et qui s’est aussi illustré lors de l’annulation du concert de Bilal Hassani à Metz, est enfin dans le viseur du ministère de l’Intérieur, en raison de propos antisémites tenus lors de son université d’été. Cette association porte en son sein des membres pétainistes, intégristes catholiques, mais aussi farouchement anti LGBTQI+. A suivre…

    Bruno De
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  • Alors que Quimper est devenu la première ville d'Europe à se déclarer "zone de liberté" pour les personnes LGBTQIAP+, le passage piéton du pont Saint-François aux couleurs du rainbow flag qui avait été inauguré le 16 juin dernier, veille de la marche locale a été vandalisé à trois reprises.La municipalité a donc fait le necessaire et il a repris ses couleurs.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Chassez le naturel… Le ministre de l’Intérieur a décrété un livre pour adolescents interdit aux moins de 18 ans. Bien trop petit, un livre pour adolescents qui aborde explicitement la sexualité, a donc été censuré au motif qu'il représenterait « un danger pour les mineurs ». Deux anciens ministres de la Culture, Aurélie Filippetti (PS) et Jean-Jacques Aillagon (ex-UMP) regrettent cette censure et que l'on ferme les yeux sur la sexualité des ados.

    Bruno De
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  • L'association En avant toutes a publié un rapport sur la situation des violences faites aux femmes et aux personnes LGBTQIA+ dans les territoires ultra-marins.

    Ces territoires, malgré la distance entre eux, présentent des similitudes : tabou, forte prégnance religieuse, tissu associatif fragile.

    Dans plusieurs autres territoires (Wallis et Futuna, Saint-Pierre et Miquelon, Guadeloupe) il n’existe pas de structures spécifiques pour les personnes LGBTQIA+, quand les maigres structures existantes en Nouvelle-Calédonie ou à La Réunion font face à des difficultés financières. Espérons qu’une partie des 7 millions d’euros promis par le gouvernement en juillet pour soutenir les centres LGBTQI+ passeront les océans…

    Bruno De
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  • Le ministre délégué aux Transports se place en opposant du gouvernement dont il fait partie. Il s’est déclaré favorable à la légalisation de la gestation pour autrui, alors même que le président de la République a clairement exprimé son rejet. En revanche, Clément Beaune estime que ça ne se fera pas pendant cette législature, ce point ne figurant pas dans les promesses électorales du candidat Macron en 2022. On retrouvera forcément ce sujet sur la table lors de la campagne présidentielle pour 2027.

    Bruno De
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  • Le ministre de l’Intérieur a décrété un livre pour adolescents interdit aux moins de 18 ans.

    Bien trop petit, un livre pour adolescents qui aborde explicitement la sexualité, a donc été censuré au motif qu'il représenterait « un danger pour les mineurs ». Deux anciens ministres de la Culture, Aurélie Filippetti (PS) et Jean-Jacques Aillagon (ex-UMP) regrettent cette censure et que l'on ferme les yeux sur la sexualité des ados.

    Bruno De
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  • Jamais en manque d’idées quand il s’agit de stigmatiser et restreindre les droits de la communauté LGBTQ+, Ron De Santis continue sur sa lancée ultra conservatrice. Le sénateur de Floride a lancé un projet de loi visant à laisser le personnel soignant refuser de soigner certaines personnes. Une clause de conscience qui pourrait permettre, par exemple, à refuser la prescription de bi/trithérapies à une personne vivant avec le VIH, voire une PrEP. Il s’était déjà attaqué aux livres à la mention de l’homosexualité dans les écoles et défié Disney et ses films jugés trop inclusifs. De Santis a des visées présidentielles et compte concurrencer Donald Trump en s’adressant à une frange très droitière des Républicains américains.

    Bruno De
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  • Le Parlement durcit un peu plus sa politique à l’égard des LGBTQ+ avec ce projet d’interdiction d’intervention médicale de changement de sexe. Le pays se caractérise par une persécution étatique des communautés depuis de nombreuses années : interdiction d’union et de « propagande ».

    Bruno De
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