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  • Nichée au coeur du parc des Buttes Chaumont, la guinguette lance son festival du 22 au 25 mai. Au programme : une fanfare déchaînée, des DJ sets ensoleillés, des drag shows grandioses, des ateliers pour tous.tes, des majorettes et des paillettes, de la cuisine en plein air, une tombola solidaire. L’entrée se fait sur don au profit du Secours Populaire pour permettre à des enfants de partir en vacances.

    Programme ici.

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  • En 1978, Joël Leroux et Jean-Claude Zamora ouvraient Le Village, premier bar gay du Marais, au 12 rue du Plâtre. Ce lieu emblématique a offert un espace de liberté et de visibilité LGBTQIA+ sans précédent à Paris. Il a depuis toujours été un lieu de diversité, actuellement bar lesbien et allié.e.s, le Elles bar.

    Lundi 26 mai à 15h, un hommage leur sera rendu avec une plaque commémorative, en présence de Joël Leroux, pour rappeler l’histoire de notre communauté. La cérémonie est organisée par la mairie de Paris.

     

    Dimanche 1er juin (14h30-21h30), la Fête du Village 2025 marquera l'ouverture du Mois des Fiertés. Musique, shows et animations au programme.

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  • Une décennie après son dernier one-woman-show au théâtre du Châtelet, Valérie Lemercier remonte sur les planches entre confidences et sa touche comique dont elle seule a le secret.

    À partir du 15 octobre 2025, le Théâtre Marigny accueillera la talentueuse Valérie Lemercier pour son tout nouveau et 6ème spectacle. C’est la première fois qu’elle investit les planches de cette salle au cadre prestigieux. L'artiste, reconnue pour son humour décapant et sa capacité à happer le public par son esprit hors pair promet une performance riche en émotions et en rires.  Valérie Lemercier, qui a su s'imposer dans le paysage culturel français grâce à ses multiples casquettes – comédienne, réalisatrice, et scénariste – revient sur scène avec un projet qui se veut être la combinaison entre « la classe et la grosse connerie ». Autant dire que ce spectacle s’annonce désopilant.

    En y mêlant sketchs, auto-dérision et sens inné pour l’absurde, dans un style qui lui est propre, elle va une fois de plus montrer que le rire est le propre de la femme.  Dans une interview récente sur France Inter, l’humoriste confiait : « j’ai toujours aimé le contact direct avec le public. Le théâtre est un lieu magique où l'on peut ressentir toute la puissance de l’émotion collective. » Un retour en majesté à la fois intime, borderline mais toujours avec élégance. Et pour patienter, vous pouvez la retrouver sur grand écran à partir du 16 avril dans Aimons-nous vivants, la comédie de Jean-Pierre Améris aux côtés de Gérard Darmon et Patrick Timsit.

    Billetterie : www.theatremarigny.fr

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  • Nouvelle règle de l’Union Européenne de Radiotélévision : plus de drapeau sur scène, qu’il soit LGBTQIA+, palestinien ou autre.

    Cette décision a été prise pour officiellement éviter tout message politique lors des prestations des artistes. On se souvient que l’année dernière, Nemo, le gagnant du concours, avait terminé le show avec un drapeau non-binaire, aussi symbolique que sa chanson qui célébrait la fluidité de genre.
    En revanche, dans le public, on pourra pavoiser, pour peu que le drapeau brandi ne contrevienne pas à la législation suisse (l’Eurovision se déroule en 2025 à Bâle). Fidèle à sa tradition de « neutralité », la Suisse tiédit le concours, qui au fil des ans avait vu s’instaurer une forme de liberté d’expression et de diversité, quoi qu’on pense du bon goût de certaines prestations… Rendez-vous les 13 et 15 mai (demi-finales) ainsi que le 17 mai (finale).

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  • A partir du 16 mai, la communauté LGBTQIA+ grenobloise va vibrer au rythme de nombreux événements. Pour ouvrir ce Mois des Fiertés, on commencera vendredi 16 mai avec l'étoile montante du rap/hyperpop Sheng et la DJ et performeuse KelyBoy dans leur univers rempli de douceur, d'émotions et d’énergie. Pour les accompagner, la rappeuse M4uv3 viendra partager ses textes mêlant l'intime et le politique, ainsi que la DJ Lula666 pour faire twerker les coeurs. A l’Ampérage, 163 cours Berriat (20h-2h).

    Le point d’orgue sera bien sûr la Marche du samedi 24 mai et l’After Pride en soirée à la Belle Electrique avec concerts, DJ et performers. A la Belle Electrique, 12 Esplanade André Farcy (23h30-5h30).

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  • La nouvelle édition du LGBT Comedy Club aura lieu le 17 mai à 20h au Zèbre de Belleville. Organisé par l'association Absolutely Hilarious, cet événement s'inscrit dans la continuité des spectacles Absolutely créés par Christophe Combarieu et Mathieu Wilhelm.

    Dans une ambiance festive, le club célèbre la Journée internationale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie, avec des performances variées. Au programme, des artistes audacieux comme Samuel Certenais, qui propose une vision moderne de la masculinité, Noémie de Lattre, qui allie engagement féministe et plaisir personnel, Maxime Cuny, qui partage ses expériences de vie avec humour, et Denise, une tornade d'irrévérence. Venez célébrer la diversité !

    Infos et billetterie : https://bit.ly/4jfvjCY

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  • Une journée pour lutter contre la sérophobie et parler de santé sexuelle. C’est l’objectif de ce premier Positif festival qui se tient ce samedi 10 mai à La Cité Fertile de Pantin, en Seine Saint Denis. L’événement est organisé conjointement par l’association Shams France, présidée par Yacine Djebelnouar et Nicolas Aragona, plus connu sous le nom de Superséro, le pseudo avec lequel il dénonce régulièrement la sérophobie sur Instagram. Pour le président de Shams, “ce festival est tout un d'abord une fusion de deux militantismes , le militantisme du quotidien et le militantisme 2.0". 


    L’événement commence à 11h et propose des ateliers, des tables rondes ainsi qu'un village associatif où vous pourrez bénéficier notamment d'un dépistage rapide du VIH et des IST. L'accès est gratuit. 

    A partir de 19h, place aux DJs et au show, avec de nombreux performers. On peut citer les drags Lolita Banana (photo) et Leona Winter, qui ont toutes les deux évoqué leur séropositivité dans Drag Race France. Il y aura aussi la présentatrice de l’émission, Nicky Doll, ainsi que d’autres artistes comme Stanbelieve, Christophe Madrolle et d’autres. Ce cabaret est le seul événement payant de la journée. Vous pouvez réserver vos places via la billetterie .

    Photo: Ranobrac, pour Drag Race France

     

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  • Chroniqueuse à Quotidien, Ambre Chalumeau signe un premier roman nerveux, porté par une écriture incisive. Les Vivants raconte l’histoire d’une bande d’amis confrontée aux épreuves de la vie, entre illusions perdues et liens indéfectibles. Dans ce portrait générationnel, les émotions valsent et le regard affûté de l’autrice donne à ce texte un vrai charme.

    Autant le dire tout de suite : ce n’est ni un simple livre de chroniqueuse télé ni le roman attendu d’une ex-étudiante brillante passée par les classes préparatoires. Ou du moins, pas seulement. Car ce texte possède deux qualités rares dans la production française contemporaine : du rythme et un sens de la formule qui tue. Lors des premières pages, on croit lire un roman d’initiation classique : une bande de jeunes qui se connaissent depuis l’enfance arrivent au seuil de l’âge adulte avec leur lot de doutes et de rêves écorchés. Très vite, ça change de braquet : l’autrice frôle parfois la satire, notamment dans la peinture des parents, figures tiraillées entre oubli de soi et égocentrisme.

    Au centre du récit, un personnage gay, plongé dans le coma, devient malgré lui objet d’étude, de soins, d’attentions prodigués par la bande. Les fragilités, les blessures mal refermées sont mises à nu. Chacun se redécouvre et tente de donner un sens au tumulte. 

    C’est émouvant, parfois amusant. On se laisse emporter, surprendre et l’on referme le livre avec l’envie de lire… le second roman de l’autrice.

    Les Vivants de Ambre Chalumeau, Ed. Stock, 20,90€.

    Crédit photo Dorian Prost.

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  • À 85 ans, Edmund White, figure emblématique de la littérature queer, dévoile ses souvenirs érotiques dans The Loves of my life », un ouvrage uniquement disponible pour le moment dans la langue de Shakespeare qui s'impose comme un témoignage vibrant et audacieux de sa vie d'homosexuel. Dans ces mémoires, White explore plus de soixante ans de liberté sexuelle, de rencontres aventureuses et de réflexions sur l'amour, le sexe et la perte.

    Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans un récit où l'honnêteté et l'irrévérence sont les maîtres mots. White se remémore ses escapades, passant des années 50 dans le Midwest aux nuits effrénées de New York. « Bien que j'aie un petit pénis… », écrit-il, inaugurant chaque souvenir par une confession aussi touchante que drôle. Le ton léger contraste avec la mélancolie qui imprègne ses réflexions sur une vie d'amours souvent éphémères et de désirs inassouvis. Les critiques anglophones s'accordent à saluer l'œuvre. John Irving décrit les mémoires comme un roman émouvant et drôle, tandis que Robert Jones, Jr. évoque un témoignage brut débordant de sagesse transgressive. À travers ces pages, White ne se contente pas de relater des anecdotes, il brosse un portrait indélébile de l'histoire queer américaine, naviguant entre le sexe transactionnel, les relations ouvertes et les combats de l'époque de Stonewall.

    Des expériences indélébiles

     La réflexion sur sa sexualité est empreinte d'un regard critique. White se questionne : « pourquoi ces souvenirs demeurent-ils ancrés dans ma mémoire ? » Il évoque les hommes de sa vie avec tendresse, mais n'hésite pas à juger ses propres choix, souvent qualifiés de « comiques et inutiles ». Cette dualité entre fierté et regret rend son récit d'autant plus poignant. Dans un monde où le personnel est politique, The Loves of my life s'inscrit comme un document fascinant, offrant un aperçu de la culture queer à travers les décennies. Avec une plume acérée et une sensibilité rare, White nous convie à une exploration intime de l'amour sous toutes ses formes, célébrant la vie dans toute sa complexité. Ce livre s'affirme comme une lecture essentielle pour quiconque s'intéresse à l'histoire de la sexualité et à la lutte pour la reconnaissance des droits LGBTQ+. Un chef-d'œuvre qui, sans aucun doute, marquera les esprits.

    The Loves of my life, d’Edmund White, Bloomsbury Editing, 256 pages, 23,19€

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  • Le sujet est délicat et peut facilement tomber dans les clichés. Jusqu’au 29 juin au Théâtre Edgar à Paris, se joue « Recherche mère porteuse ». Cette pièce qui évoque un sujet d’actualité des plus médiatisés parvient avec élégance et non sans humour, à sensibiliser sur la GPA et bien plus...

    Comme une comédie qui joue le pari de déconstruire les préjugés en abordant les réalités complexes de la parentalité moderne. Cette pièce, co-écrite et mise en scène par Jérémy Boutier et Nicolas Huan, plonge les spectateurs dans les mésaventures de Gabriel et Léo, un couple homosexuel désireux de fonder une famille. Face à des obstacles administratifs et sociaux, ils se tournent vers une mère porteuse, Clara, leur dernier espoir. Mais la situation se complique avec l’arrivée inattendue de Catherine, la mère de Gabriel, ignorant l’homosexualité de son fils. 

    La pièce aborde avec humour et tendresse des thèmes profonds tels que l'acceptation de soi, les dynamiques familiales et les défis liés à la gestation pour autrui, objet de débats féroces et d’une interdiction sur le territoire français. La quête de Gabriel et Léo pour devenir parents est un reflet des luttes que rencontrent de nombreux couples dans une société où les préjugés persistent. Cette émouvante comédie, au rythme effréné, entraîne les spectateurs dans une aventure pleine de rires et de rebondissements, tout en les invitant à réfléchir sur la diversité des formes familiales.

    Un casting de choix, des voix engagés

    Au cœur de cette production, on retrouve des comédiennes et comédiens talentueux tels qu’Astrid Gallo, qui incarne Clara, et Emilie Favre-Bertin, dans le rôle de Catherine. Astrid, formée aux techniques d’acting modernes, apporte une profondeur à son personnage, tandis qu’Emilie, comédienne professionnelle, navigue habilement entre comédie et drame. Jérémy Boutier et Nicolas Huan, qui jouent respectivement Gabriel et Léo, insufflent une énergie contagieuse à leurs personnages, rendant leur quête d’amour et de parentalité d'autant plus touchante.

    Recherche mère porteuse ne se contente pas d’être une simple histoire lambda ; sa singularité questionne les notions de famille, d'amour et de tolérance. Le choix de Clara comme mère porteuse soulève des réflexions sur le sens de la parentalité et les défis émotionnels qui l’accompagnent. La pièce met en lumière le processus de coming out et ses répercussions sur les relations familiales, tout en offrant une perspective nuancée sur les modalités de construction familiale.

    L’esprit de famille

    Enfin, cette œuvre se veut un hommage à la résilience et à la détermination des couples confrontés aux obstacles de la parentalité. En mêlant rires et émotions, Recherche mère Porteuse parvient à créer un espace de dialogue sur des sujets souvent tabous, tout en célébrant la force de l'amour et de la famille dans toutes ses formes. Ça rayonne de positivisme, c’est grinçant à loisir et poignant sur le long court, autant d’éléments qui offrent une autre perspective à une thématique qui aurait pu vite mal tourner. Un grand bravo pour ce traitement qui nous sort des polémiques pour nous révéler un pan de vie, un projet, celui de faire famille. Un rendez-vous culturel à ne pas manquer pour toustes celleux en quête de rires, de réflexions et d’humanité.

    Infos et Billetterie : www.theatre-edgar.com

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