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  • Dans l’enquête sur les quatre corps découverts en août dans la Seine, l’hypothèse d’un tueur en série mû par des convictions homophobes est désormais considérée avec sérieux par les enquêteurs, selon Stop Homophobie.

    les victimes ont été découvertes dans une zone connue de rencontres entre hommes. Face à ces éléments, l’association va se constituer partie civile et lance un appel à témoin. « Si le mobile n’est pas encore établi, plusieurs sources proches du dossier évoquent l’hostilité de l’accusé à l’encontre de l’homosexualité, dans un contexte marqué par un discours religieux rigoriste » indique son avocat.

    Même en restant dans le domaine de l’hypothèse, nous vous rappelons quelques conseils, si toutefois vous souhaitez vous aventurer dans des lieux de cruising extérieurs :
    - prévenir un proche avant de s’y rendre
    - se munir d’un sifflet
    - prendre sur soi une copie de sa pièce d’identité et non l’original ainsi que quelques euros (pas de carte bancaire).
    Enfin, sachez que le port d’arme, même un couteau ou une bombe lacrymogène peuvent vous peuvent vous rendre hors la loi. 

    Bruno De
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  • Après Un cœur en Herbe et À Partir D’un SMS, Silas Van Asche présente À partir d’un rien, sa nouvelle création. Yohann Lavéant et Nicolas Bouyre incarnent Mathieu et Jonas, qui s’aiment puis se quittent, sans se dire adieu. La pièce se déroule dans une chambre vide, autour d’un lit sans passion, où ils rejouent leur histoire : premiers moments, maladresses, rires, blessures silencieuses. Entre tendresse, sarcasme et vérités coupantes, la pièce explore comment, à partir de presque rien, tout peut s’effondrer, et l’usure du quotidien remettre en question leur amour. 
    Jouée à partir du 31 octobre au théâtre Clavel, la compagnie a lancé une campagne de soutien sur HelloAsso, offrant en échange le choix de la date de représentation.
    Infos : https://www.helloasso.com/associations/a-partir-d-une-compagnie/evenements/a-partir-d-un-rien

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Victoire pour les personnes transgenres et non-binaires : la SNCF n’a désormais plus le droit de rendre obligatoire la mention « monsieur » ou « madame ».

    Cette obligation concerne désormais toutes les démarches et documents commerciaux de la SNCF, mais aussi les mentions sur les billets et cartes de réduction. Après avoir consulté la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE), le Conseil d’État a jugé que le site internet SNCF Connect ne pouvait pas imposer à ses clients de communiquer leur civilité.
    L’organisme avait été saisi par l’association Mousse en 2021 et la CJUE avait publié un arrêt allant dans ce sens en mars 2025.
    Deux arguments ont motivé la décision :
    le fait de connaître la civilité des client·es n’est pas indispensable à l’exécution du contrat entre l’usager et l’entreprise,
    la mention de civilité n’est pas nécessaire à la personnalisation de la communication commerciale.
    Ainsi, la mention de civilité devient facultative pour la SNCF, qui a en outre été condamnée à verser 3000€ à l’association pour non-respect du RGPD (règlement Général sur la Protection des Données).
    Cette première victoire ouvre une brèche et pourrait faire jurisprudence plus largement dans la société.
    Décision du conseil d’Etat ici.

    Bruno De
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  • La séparation. La Cité de l’architecture accueille une exposition inédite, Le Mur de Berlin. un monde divisé, produite par Musealia. Elle met à l’honneur un fragment authentique du Mur, long de plus de 10 mètres, ainsi que plus de 200 objets issus de 40 institutions internationales.

    L’exposition retrace l’histoire du Berlin divisé, de la construction du Mur en 1961 à sa chute en 1989, illustrant la vie quotidienne des habitants des deux côtés. Dès l’entrée, six segments originaux du Mur plongent le visiteur dans l’histoire poignante de cette séparation brutale. Des témoignages et artefacts racontent les sacrifices et actes de courage durant plus de trois décennies.

    Au-delà de la mémoire, l’exposition invite à réfléchir aux valeurs de liberté et démocratie, en explorant les conséquences mondiales de cette division, jusqu’à la réunification. Une immersion forte qui rappelle que derrière le béton se cachent des vies brisées… et des espoirs encore vivants.
    infos : citedelarchitecture.fr

    Julien Claudé-Pénégry
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  • L’attente a du bon ! Dans son troisième roman, Je n’oublierai jamais ta voix, Élodie Garnier nous plonge au cœur d’une histoire d’amour et de tolérance, mêlée à un sujet puissant : l’emprise toxique. Alix et Élodie, inséparables depuis douze ans, voient leur amitié bouleversée par la rencontre d’Alix avec Déborah, une femme séduisante mais perverse. Rapidement, la relation tourne à la manipulation, à la violence psychologique et à l’isolement. Un an après, un appel inattendu remet tout en question.

    Garnier, avec sa plume fluide et authentique, décortique durant 320 pages, avec justesse ces mécanismes d’emprise, dans une narration à la fois intime et bouleversante. 
    La tension monte page après page, jusqu’à un dénouement inattendu. Un pur régal. Dur de décrocher. Un roman au féminin fort, humain, à ne pas manquer cet été.
    Je n’oublierai jamais ta voix de Elodie Garnier, Ed, Harper Collins, Coll traversée, 320 pages, 19,90€

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Éblouissant ! À la Villette, la lumière devient le « plus beau spectacle du monde » avec l’exposition immersive Into the Light, jusqu’au 31 août. Pensée depuis quinze ans, cette expérience de 3 000 m² dévoile en cinq étapes l’histoire symbolique, scientifique et artistique de la lumière à travers 15 œuvres innovantes.

    Dès l’entrée, un tunnel lumineux et un cercle tournoyant évoquent nos origines, tandis que la structure Grid, signée par Christoph Bauer et Robert Henke, hypnotise avec ses triangles ondulants en temps réel. La dernière étape, ludique et festive, présente Nautilus, fresque lumineuse de dix mètres de haut conçue pour un opéra en Chine, évoquant un manège géant.

    Produit par Tetro et Encore Productions, ce projet unique,mêlant technologie, poésie et spectacle, promet un voyage sensoriel inoubliable. Une « première mondiale » qui s’annonce comme un rendez-vous incontournable, destiné à faire rayonner la lumière bien au-delà des frontières françaises.
    Infos : intothelight.paris

    Julien Claudé-Pénégry
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  • En 1976, Richard, un jeune historien, enquête sur une gloire de la peinture norvégienne. Pour ses travaux, il quitte Lyon, capitale des gaules et ville de gauloiseries, pour s’installer à Halden, dans la famille de Bjørn. Le père de famille, viking velu, ressemble aux acteurs porno de l’époque et porte des shorts qui sont autant d’invitations.

    Ce récit de voyage ouvre les portes d’un pays et d’un milieu, celui des historiens et de la compétition qui y règne. C’est aussi le portrait, très juste d’une époque décrite par un jeune auteur qui ne l’a pas vécue. Et c’est très réussi : les scènes de sexe, souvent cliniques ou connes, sont ici pleine d’éclat joyeux et d’amour de soi et l’on suit avec ravissement le trouble délicat qui s’installe entre les personnages.
    Nordick de Lilian Auzas, Ed. La Musardine, Coll. Prismes, 19€

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le Grand Palais d’été accueille  jusqu’au 7 septembre 2025, l’exposition immersive Euphoria : Art is in the air, succédant au succès de Pop Air en 2022. Conçue par le Balloon Museum et le commissaire Valentino Catricala, cette manifestation de 4000 m² explore le médium du gonflable, symbole de légèreté et d’innovation. Plus de 20 œuvres monumentales, réalisées par des artistes internationaux tels que Murakami, Camille Walala, Philippe Parreno ou Rafael Lozano-Hemmer, dialoguent avec l’architecture majestueuse du lieu. Labyrinthes, structures organiques, univers surréalistes : chaque installation invite à une expérience ludique et sensorielle, où le public devient acteur.

    En parallèle, la saison estivale Grand Palais d’été transforme la verrière en un espace de danse, spectacles, DJ sets et déambulations festives. Un rendez-vous incontournable mêlant art, divertissement et convivialité, sous un souffle d’air nouveau.
    Infos : grandpalais.fr

    Julien Claudé-Pénégry
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  • « Nous constatons qu’il y a un consensus sur les majeurs et qu’on ne retrouve pas le même consensus sur les mineurs », a déclaré son président. Il précise que des travaux sur l’élaboration des recommandations pour les mineurs seront mis en œuvre début 2026.

    Devant le désarroi des jeunes trans, la HAS manque de courage : l’organisme public indépendant a annoncé ne pas se prononcer avant 2026 en ce qui concerne la prise en charge des mineurs souhaitant entamer une transition de genre. La raison : l’« absence de consensus » à ce stade.
    De leur côté, de nombreuses associations venant en aide aux personnes en transition avancent les nombreux obstacles dans les parcours de soins. « La HAS va à l'encontre de toutes les personnes qui côtoient ces jeunes et qui tiennent à leur bien-être » déplore le porte-parole de l'Organisation de Solidarité Trans (OST) de Grenoble. « Elle maintient un statu quo qui est dangereux, les suicides chez les personnes trans se trouvent surtout parmi les mineurs. De ce point de vue-là, la HAS a une ligne de conduite qui est très lâche ». D’autres responsables associatifs dénoncent l’influence de mouvements réactionnaires dans cette non-recommandation.
    Concernant les personnes majeures, dans cet avis du 18 juillet concernant les personnes désireuses de s’engager dans une transition de genre, la Haute autorité indique que les conditions d’accès à des soins de qualité restent très hétérogènes sur le territoire, avançant des risques d’automédication, de renoncement aux soins, voire de troubles mentaux pouvant conduire au suicide. En ce sens, elle recommande de répondre aux demandes de chirurgie des personnes trans.
    Encore trop de personnes en transition se heurtent à des médecins mal informés, voire réfractaires, mais aussi à des refus de prise en charge par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (voir l’article dans Strobo : https://www.strobomag.com/fr/news/2025-06-26-la-cpam-condamnee-pour-transphobie).

    Bruno De
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  • Il y a rarement de fumée sans feu !, a-t-on coutume de dire. Dans Embrigadé, StanOwicz, auteur de Rock trip et le photographe Fred Goudon racontent le parcours d’Adrien, un jeune de 18 ans qui quitte sa vie paisible à Pau pour réaliser son rêve : devenir pompier à Paris.

    Admis dans la CPE, il découvre une capitale fascinante mais marquée par la misère, où sexe et argent bouleversent ses valeurs. Entre nuits parisiennes sulfureuses et excès à Ibiza, il s’enfonce dans une spirale dangereuse, entre héroïsme quotidien et vie secrète de prostitution homosexuelle.

    Entre érotisme sulfureux et emprise subversive, ce roman inspiré de faits réalistes, dénonce la perversion du pouvoir et de l’argent derrière la façade étincelante des soldats du feu. À la croisée des chemins, Adrien doit faire face à la perte de ses repères, confronté à ses propres vulnérabilités. 
    Avec une écriture fluide, l’histoire aussi captivante que haletante par ses rebondissements et ses personnages authentiques, vous questionnera à bien des égards. Passionnante et bouleversante, cette lecture remet de l’huile sur le feu sur une légende urbaine qui colle de longue date à la peau des pompiers… être chauds comme de la braise.
    Embrigadé, StanOwicz et Fred Goudon, 19,99€

    Julien Claudé-Pénégry
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