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  • Artiste multidisciplinaire, militant queer et figure emblématique du voguing en France, Kiddy Smile, en complicité avec l’artiste et scénographe Frédéric Fontan, transforme, le temps d’un week-end, la Grande halle de La Villette en véritable temple de la scène ballroom. Au programme: whacking, voguing et DJ sets viennent faire vibrer La Villette et rendre hommage aux racines politiques et artistiques de la ballroom.

    Samedi 29 et dimanche 30 novembre.

    Réservation ici.

    Bruno De
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  • Le 27 octobre 2025, un mémorial en l’honneur des soldats et vétérans LGBT+ a été inauguré par Charles III. L'œuvre ressemble à un morceau de papier froissé contenant des mots de lettres personnelles qui ont été utilisés comme preuves pour incriminer des personnes. Jusqu’au début des années 2000, les homosexuels étaient exclus de l’armée. En outre, depuis l’année dernière, les anciens vétérans LGBTQ+ peuvent demander une indemnisation financière pour compenser les conséquences négatives de l'interdiction de leur engagement.

    Bruno De
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  • La 18ème édition de ce festival de cinéma LGBTQIA+ se veut « une fête, mais surtout une lutte : pour la visibilité, pour la dignité, pour la liberté. Tant que l’égalité ne sera pas une réalité partout, notre cinéma continuera de se dresser comme un écran contre l’obscurantisme et comme une lumière d’espoir ». Voici comment le présente Sébastien Clavier et l’équipe d’organisation.

    Du 12 novembre au 1er décembre, 3 cinémas, le forum Jorge François et la librairie Vigna feront ouvrent un espace de mémoire, de réflexion et de désir à des œuvres qui interrogent notre héritage politique autant qu’elles projettent nos luttes dans l’avenir, à des œuvres qui témoignent de la diversité des voix, des luttes et des désirs qui composent notre communauté, entre héritages militants et récits intimes.
    lgbt.zefestival.fr

    Bruno De
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  • Le cabaret l’Etoile Bleue inaugure sa saison 2025-26 avec une nouvelle revue inspirée des grandes comédies musicales, à l’image de Chicago ou encore La cage aux folles.

    23 chorégraphies inédites et mise en scène interactive, ce show raconte une histoire universelle à travers deux personnages : Lina la timide, qui tente sa chance dans un karaoké, rencontre Gloria, drag star fantasque et bienveillante. Des clins d’œil a ABBA ou Lady Gaga, grands tableaux, humour, ce cabaret contemporain dépoussière le genre. Les samedis à 19h jusqu’au 20 décembre, le mercredi pendant les fêtes de fin d’année.
    107 bis boulevard Jeanne d’Arc, 13005 Marseille.
    www.cabaretletoilebleue.fr/events

    Bruno De
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  • Derrière ce mot basque se « cache » le point névralgique de la communauté LGBTQIA+ de la région. Le local, tenu par l’association les Bascos, propose de nombreuses activités, quelle que soit son orientation affective ou son identité de genre. 
    Outre les permanences hebdomadaires, on peut profiter des vendredis auberge espagnole, des samedis dégustations de vins, de permanences trans, de soirées bears, de randonnées, etc. De quoi ne plus hésiter à pousser la porte !
    10 rue Jacques Lafitte, Bayonne
    Agenda : lesbascos.org/txalaparta-quezako

    Bruno De
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  • Brest: La Bisq

    À Brest, un nouveau collectif, La Bisc (Brest inclusivité, sport et convivialité), a ouvert une « safe place » pour les personnes LGBT+. Mercredi 1er octobre 2025, la première réunion publique s’est tenue au bar Le Grabuge. 
    Fondé par Yann Hergoualc’h, enseignant, le but est d’offrir un espace sportif inclusif, loin des tensions militantes ou discriminatoires. S’inspirant du modèle rennais GLS, la structure vise à renforcer le bien-être physique et mental des membres, notamment ceux confrontés à l’isolement. Dans un contexte local marqué par des tensions sociales, La Bisc revendique simplement un lieu où les personnes LGBT+ peuvent pratiquer du sport, rencontrer, et se sentir en sécurité. Au-delà de l’activité sportive, le collectif prévoit aussi des événements festifs pour favoriser la convivialité et l’entraide.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Semper Fi(delis)

    Boots, la nouvelle série Netflix diffusée depuis le 9 octobre 2025, bouscule les conventions du récit militaire sur fond de coming out queer. Créée par Andy Parker, elle s’inspire librement de la vie de Greg Cope White, ancien Marine homosexuel dont le mémoire, The Pink Marine (2015), sert de base à cette fiction.  L’histoire suit Cameron Cope, un adolescent fragile, joué par Miles Heizer, qui décide d’intégrer le corps des Marines en 1990 malgré l’interdiction pesant sur les homosexuels. Un choix impulsif motivé par la recherche d’authenticité et d’évasion. La série dépeint avec nuances la brutalité et la solidarité de l’univers militaire, tout en évoquant la question de l’identité face aux normes machistes. 
    Malgré les critiques, notamment celle du Pentagone qualifiant la série de « détritus woke », Boots rencontre un vif succès public, se classant rapidement parmi les hits de Netflix. Andy Parker, défenseur d’une représentation authentique, insiste sur le fait que la série n’est ni une propagande militariste ni une dénonciation. Elle explore surtout la complexité des choix individuels dans un contexte oppressif, soulignant le prix moral et psychologique de l’engagement. La série ne cherche pas à délivrer un message simpliste, mais à ouvrir un dialogue sur l’inclusion dans un univers traditionnellement viril. Un pari risqué et réussi ! La saison 2 serait déjà dans les tuyaux. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Il s’appelle Géza Buzás-Hábel, président de l’association Diverse Youth Network, défenseur des droits humains et organisateur de la Pride de Pécs depuis 5 ans.
    Malgré l’interdiction des autorités, 7 000 à 8 000 personnes avaient défilé le 4 octobre dernier dans cette ville de 140000 habitants du sud de la Hongrie pour défendre les droits LGBTQIA+. Le 28 octobre, il a été interrogé comme suspect par la police dans le cadre d’une enquête criminelle pour « rassemblement illégal », une loi qui ne respecte pas la charte des droits fondamentaux de l’Union Européenne. Il risque jusqu’à un an de prison.
    Ce cas marque une escalade sans précédent dans la répression : c’est le premier cas connu dans l’Union européenne où un militant LGBTI+ est poursuivi pénalement pour avoir organisé une Pride.
    Si vous souhaitez interpeler la Comission européenne : comm-rep-par@ec.europa.eu.

    Crédit photo : XDR

    Bruno De
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  • Force est constater qu’au niveau national, les autorités font peu de cas des excès du chemsex. Selon l’étude ERAS 2024, 14 % des HSH déclarent y avoir recours.
    Sans stigmatiser mais dans le but d’accompagner, nombre d’associations ont pris ce problème à bras le corps. C’est le cas d’ENIPSE qui lance la campagne nationale : « sexe sous prods, on en discute ? ». Avec ce dispositif, l’association souhaite :
    • donner des clés de compréhension aux personnes concernées et à leurs proches,
    • encourager l’entraide et l’écoute,
    • outiller les partenaires associatifs, commerciaux et institutionnels pour mieux intervenir,
    • favoriser l’accès aux dispositifs d’écoute, de soutien et de réduction des risques.
    Bien sûr, on reste toujours dans l’attention, le conseil, la confidentialité et la bienveillance. Si vous vous sentez concerné, allez sur enipse.fr.

    Bruno De
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  • L’évêque de l’Eglise protestante luthérienne a présenté officiellement ses excuses à la communauté dans le London Pub.

    En 2022, ce lieu avait été le théâtre d’une fusillade homophobe en marge de la Marche des Fiertés. Une messe a suivi cet événement, en présence du prince héritier du trône.
    Dans les années 50, la conférence épiscopale avait qualifiées les personnes homosexuelles de « danger social d’envergure mondiale » et avait qualifié leurs actes de « pervers et méprisables ». La confession luthérienne, qui représente 60 % de la population norvégienne, a adopté une approche plus libérale avec le temps. Elle autorise les pasteurs homosexuels depuis 2007 et les unions religieuses de personnes du même sexe depuis 2017.
    Ces excuses ont été qualifiées de « fortes et importantes » mais arrivent tardivement, selon le dirigeant de l’Association pour la diversité de genre et de sexualité en Norvège. 

    Bruno De
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