
Donald Tusk, ancien président du Conseil européen et premier ministre de Pologne, a annoncé qu'il soumettra bientôt un projet de loi en faveur des unions civiles. Le gouvernement a présenté une initiative visant à légaliser ces unions pour les couples de même sexe. La ministre polonaise à l'Égalité, Katarzyna Kotula, a déclaré dans un communiqué que cette mesure marque un « nouveau chapitre dans la longue marche vers l'égalité », tout en rendant hommage au « travail acharné de nombreuses organisations LGBT ».
Mais avant que cela rentre en vigueur, il faut que le texte de loi soit soumis à des consultations interministérielles ainsi qu'aux partenaires sociaux, avant d'être examiné par le gouvernement puis présenté au Parlement. Si le projet fait l’objet d’un vote favorable, il devra ensuite être approuvé par le président conservateur Andrzej Duda. A ce moment-là, la nouvelle législation, si elle est adoptée, permettra à « deux personnes », quelle que soit leur identité de genre, de formaliser un partenariat civil à la mairie. De plus, elle inclurait une clause visant à reconnaître les unions des couples de même sexe qui sont légalement mariés dans d'autres états, mais qui ne sont pas actuellement reconnus en Pologne.
Pride Toulouse en appelle à votre créativité pour le slogan de la prochaine Marche qui aura lieu le 7 juin 2025. Comme chaque année, des affiches seront présentes en ville, dans la presse, et sur les réseaux sociaux pour annoncer cet événement majeur de la communauté LGBTQIA+ toulousaine et régionale. Adhérent.e, associatif, militant.e, bénévole, ou sympathisant.e, trouvez la phrase choc qui sera présente sur toute la communication ! Vous avez jusqu’au 6 décembre pour rendre votre copie.
Alors que les citoyens américains étaient invités à voter pour l’avenir de leur pays et qu’ils ont choisi massivement de remettre Donald Trump à la Maison Blanche, un autre scrutin se jouait en même moment. En effet, ils ont du se prononcés pour différents autres sujets tout aussi cruciaux dont le mariage homo. Ainsi trois États américains, la Californie, Hawaï et le Colorado, ont tenu des référendums pour protéger le droit au mariage, menacé par une nomination récente de juges conservateurs.
Lorsqu'il était candidat à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump, a intensifié sa campagne en s’attaquant aux droits des personnes transgenres. À travers des déclarations provocatrices et des promesses transphobes, il cherche à mobiliser son électorat conservateur. Dès le début de la primaire républicaine, Trump a tracé sa ligne. En février 2023, il a qualifié de « maltraitance » les soins d'affirmation de genre pour les mineurs et a promis de mettre fin à cette « folie » sous sa présidence. Sa campagne actuelle cible spécifiquement les athlètes trans, affirmant que Harris est « une activiste trans radicale » qui laisse les hommes concourir dans des catégories féminines, une accusation qu’il a répétée sur divers canaux médiatiques. Le 17 octobre, il a renouvelé ses promesses, déclarant qu’aucun homme ne serait autorisé à concourir dans des événements féminins, qualifiant cette situation de « complètement folle ». Son précédent mandat a déjà été marqué par des politiques anti-LGBT+, notamment l’interdiction pour les étudiants trans d’utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre et l’exclusion des personnes trans de l’armée.
Vous avez bien lu. « Toute personne s’adonnant à cette pratique, en faisant sa promotion ou son apologie, sera poursuivie », a annoncé Mamadou Kassogue, le ministre de la Justice du Mali. Tout a changé jeudi 31 octobre. Alors que jusqu’à présent aucune sanction pénale n’était en vigueur contre l’homosexualité. Les militaires à la tête du pouvoir depuis 2020 viennent de faire des homosexuel.le.s des parias. Les peines encourues ne sont pas encore connues. 
Déjà plongé dans une crise humanitaire depuis 2023, un article richement documenté de Libération publié le 29 octobre nous apprend que la situation au Soudan n’a de cesse de se dégrader. Un rapport des missions onusiennes sur place relate que les paramilitaires de la FSR enchaînent les exactions allant des crimes de guerre aux crimes contre l’humanité. Car ce sont les populations qui sont les premières victimes de leur violence : actes de torture, viols généralisés sur des femmes comme des hommes et des enfants, esclavagisme sexuel et persécutions fondées sur l'appartenance ethnique et le genre sont le lot des personnes croisant leur chemin.
Depuis le 1er novembre, changer de genre en Allemagne est une formalité ultra simple. Déjà 15 000 personnes auraient déposé une demande selon le magazine Der Spiegel. Le gouvernement d’Olaf Scholz a adopté une loi qui permet sur simple déclaration à l’état civil de choisir entre féminin, masculin, divers ou « sans mention de genre ». 


On ne manque pas d’humour quand on est LGBTQIAP+, qu’on se le dise. Là où des cathos intégristes le 7 octobre dernier ont organisé une prière de rue homophobe pour «réparer le mélange de blasphème, de satanisme et d’idéologie LGBT» de la cérémonie d’ouverture des JO, le collectif militant Inverti·e·s a organisé le jeudi 31 octobre une grande cérémonie de ré-homosexualisation de la passerelle Debilly ! Baptisée opération Dionysos, et pour se moquer de la perception de ces croyants qui y ont vu la Cène de Jésus insultée, nous étions tou.te.x.s invité.e.x.s à venir costumés pour parader et redonner des couleurs de la vie, de la diversité sur ce pont qui fut le théâtre de toutes les perversités. 
Le dimanche 27 octobre, Séoul a été le théâtre d’un rassemblement exceptionnel. Près de 1 million de personnes (selon les organisateurs) se sont réunies pour dénoncer les droits des personnes LGBT+. Cette messe géante, organisée par des groupes chrétiens, visait à « expier les péchés du pays » face aux récentes évolutions législatives en matière de droits des homosexuels, notamment une décision de justice qui permet aux couples de même sexe de bénéficier de la Sécurité sociale. 
Le Golden State reste l'état providence des USA pour les LGBTQIAP+.