
« L’Assurance Maladie retire sa circulaire, qui restreignait les droits des parents et des enfants, lors d’un accueil d’un enfant issu de #GPA. Enfin. Nous alertions le directeur général il y’a quelques mois. Un pas est franchi mais il reste des inégalités de droits. À suivre », c’est par ces mots qu’Anne Souyris, sénatrice de Paris, s’est exprimée sur son compte BlueSky à propos du retrait de la circulaire anti-GPA de la CPAM.
L’APGL (Association des Parents et futurs Parents Gays et Lesbiens) quant-à-elle se réjouit de cet abandon, qui menaçait les droits des enfants nés de GPA.
La nouvelle circulaire 29/2024, émise le 7 novembre 2024, répond partiellement aux préoccupations en supprimant l’obligation du Certificat de Nationalité pour l'affiliation des enfants, facilitant ainsi leur accès à la protection sociale. Néanmoins, l'APGL déplore l'absence d'améliorations concernant le droit aux congés de paternité pour le parent d'intention, qui restent réservés au père et au partenaire de la mère.
Cette position, bien que légale, va à l'encontre des pratiques antérieures. L’APGL appelle à un changement au plus vite.

Le 19 novembre, la représentante républicaine Nancy Mace a proposé un texte controversé visant à interdire à Sarah McBride, première élue trans du Congrès américain, d'utiliser les toilettes pour femmes du Capitole. Cette initiative a suscité des réactions vives au sein du camp démocrate, qualifiant le projet de « cruel » et « odieux ». Des élus comme Becca Balint et Mark Pocan ont dénoncé une manœuvre politique visant à attirer l'attention de Donald Trump. Nancy Mace soutient que « les hommes biologiques n’ont rien à faire dans les espaces privés des femmes », tandis que des figures républicaines comme Mike Johnson ont botté en touche, apprend-t-on dans un article du Monde, plaçant la question dans un contexte de débat plus large sans se prononcer clairement. En réponse, Sarah McBride a qualifié le projet de Mace de « manœuvre de l'extrême droite », appelant à une plus grande compréhension et respect dans les interactions entre individus aux parcours divers.


La 






Le 24 novembre, la justice espagnole a rendu son verdict dans l'affaire du meurtre homophobe de Samuel Luiz, un aide-infirmier de 24 ans tué à La Corogne en juillet 2021. Quatre hommes ont été reconnus coupables, encourant des peines allant de 13 à 27 ans de prison. Leur agression a été déclenchée croyant qu’ils les filmait, alors qu'il était en vidéoconférence. Le procès a révélé la brutalité de l'attaque, qui a suscité une indignation nationale et des manifestations pour réclamer justice.


L’éradication des LGBTQ+ se poursuit en Russie. Le groupe de soutien LGBTQ+ Lupta à Ekaterinbourg vient de fermer en raison de pressions croissantes contre la communauté queer dans le pays. Fondé en avril 2023, Lupta visait à fournir des services de santé mentale et un soutien juridique aux personnes LGBTQ+ victimes de discrimination. Son précédent groupe, le Centre de ressources LGBT, avait été qualifié « d'agent étranger » par les autorités, ce qui avait conduit à la création de Lupta. La décision de fermer Lupta survient dans un contexte de répression sévère, aggravé par une décision de la Cour suprême de Russie qui a criminalisé la défense des droits LGBTQ+, déclarant le « mouvement LGBT international » comme « extrémiste ». Lupta a signalé que la situation pour la communauté queer en Russie était devenue « dévastatrice » et qu'ils ne pouvaient garantir la sécurité de leurs membres. Les conséquences profondément néfastes sur la santé mentale et le bien-être des individus LGBTQ+, exacerbées par des lois telles que celle de 2013 interdisant la « propagande gay auprès des mineurs ». 
Après une descente fracassante et brutale de la police russe dans des boîtes de nuit, plus de 50 personnes LGBT+ ont été arrêtées en une seule nuit, la Sibérie a subi le même sort. Sous couvert que le mouvement LGBT+ est depuis cette année aux yeux de la loi russe « un mouvement extrémiste terroriste », les autorités n’ont de cesse de traquer la communauté partout où elle se trouve. En visionnant les images qui circulent sur les réseaux sociaux, on assiste à des raids armés dans deux discothèques de Moscou et un bar de Chita. Les soirées ont été interrompues à l’improviste et dans une violence verbale et physique, les clients ont été mis à terre, à plat ventre au sol. La peur est palpable, l’incompréhension visible sur les visages pétrifiés de toutes ces personnes venues juste s’amuser. Mais tout ce qui est estampillé LGBT+ n’a plus le droit de cité en Russie. Cette descente policière n’est pas la première, mais c’est la première fois qu’autant d’individus sont arrêtés en une seule fois. Dans le même temps, un propriétaire d’établissement de nuit fait aussi les frais de cette répression liberticide, puisqu’il vient d’être arrêté et son entreprise fermée puisque LGBT.