
Une enquête du quotidien Le Monde a récemment mis en lumière des propos attribués à Emmanuel Macron qui suscitent une vague d’indignation au sein de la classe politique. L'entourage du président de la République aurait, selon des sources proches, qualifié Matignon de « la cage aux folles » lors du mandat de Gabriel Attal, et aurait désigné Marine Tondelier et Lucie Castets comme des « cocottes ».
Ces révélations, jugées homophobes et sexistes, ont provoqué une réaction immédiate de la gauche, qui réclame des excuses. Marine Tondelier a dénoncé sur X des « propos homophobes extrêmement choquants » et a exprimé son impatience à découvrir d’autres commentaires potentiellement offensants.
François Ruffin, député de la Somme, a résumé la situation en déclarant : « tout y passe : racisme, homophobie, sexisme », soulignant le décalage entre les paroles du président et la réalité des Français. L’Élysée a fermement démenti ces accusations, qualifiant les propos rapportés de non vérifiés.

Celui qui évoquait sur le plateau de l’émission L’heure de vérité sur Antenne 2, le 6 mai 1987, son inquiétude pour le personnel médical en contact avec les malades du Sida en ces mots : « je vous rappelle qu’un sidaïque hospitalisé coûte entre 500 000 et un million de francs par an et que le nombre de ceux-ci double tous les huit mois (…) dans les conditions actuelles, il y a rupture très grave de l’équilibre de la Sécurité sociale. Le sidaïque est contagieux par sa transpiration, ses larmes, sa salive, son contact. C’est une sorte de lépreux ». 
La police de l'Anhui, dans l'Est de la Chine, a intensifié sa répression contre les écrivains de fictions érotiques gays, entraînant de lourdes amendes et des peines de prison. Depuis juin, plus de 50 auteurs ont été arrêtés pour avoir publié des œuvres sur le site taïwanais Haitang Culture, accusés de produire et diffuser du matériel pornographique. Les peines vont jusqu'à 4 ans et demi de prison.
Le gouvernement travailliste du Royaume-Uni a annoncé le 11 décembre qu'il élargirait et rendrait permanente l'interdiction de prescrire des bloqueurs de puberté aux moins de 18 ans. Cette mesure, initialement instaurée par le précédent gouvernement conservateur en mai après un rapport soulignant le manque de données sur la transidentité chez les jeunes, sera réexaminée en 2027 et s'étendra désormais aux médecins du secteur privé.
Lors d’un rassemblement à Phoenix le 22 décembre devant un parterre de conservateurs en liesse, Donald Trump a déclaré vouloir mettre un terme au « délire transgenre ». Il affirme qu'il signerait dès son premier jour d’investiture le 20 janvier, des décrets pour interdire les soins médicaux liés à la transition pour les mineurs, exclure les personnes transgenres des écoles et des forces armées, interdire la présence des femmes trans dans les compétitions sportives, et établir une politique officielle selon laquelle il n’existe que deux genres : homme et femme.
La Biélorussie, sous le régime autoritaire d'Alexandre Loukachenko, semble s'inspirer des politiques répressives de la Russie envers la communauté LGBTQ+. Des militants rapportent des actions violentes de la police, comme lors d'une descente au domicile de deux jeunes hommes à Minsk, Andrei et Sasha, qui ont été brutalisés et interrogés sur d'éventuels « réseaux clandestins » d'homosexuels. Les forces de sécurité leur ont explicitement fait comprendre que la répression en Biélorussie s'aligne sur celle observée en Russie, où l'homosexualité est également stigmatisée.
Le nouveau gouvernement de François Bayrou, composé de 35 ministres, suscite des inquiétudes au sein de la communauté LGBT. Plusieurs membres clés, comme Gérald Darmanin, Bruno Retailleau et Catherine Vautrin, ont un passé marqué par des positions fermement opposées au mariage pour tous et à la procréation médicalement assistée (PMA) pour toutes les femmes.
Le 18 décembre, la Cour suprême du Ghana a validé une loi controversée qui restreint sévèrement les droits de la communauté LGBT+. Adopté par le Parlement fin février, ce texte prévoit jusqu'à trois ans d'emprisonnement pour les activités LGBT+ et de trois à cinq ans pour la « promotion » de l'homosexualité. « Il n'y a pas d'acte que la Cour suprême puisse annuler en vertu de sa compétence », a affirmé Avril Lovelace-Johnson, présidente du panel de juges. Au Ghana, un pays à majorité chrétienne, les relations entre personnes de même sexe sont déjà interdites par une loi coloniale, mais aucune poursuite n'a été engagée jusqu'à présent.
L'Ouzbékistan rejoint la liste croissante des pays adoptant des lois anti-LGBTQ+, avec une législation en préparation pour interdire la « propagande » LGBTQ+. Alisher Qodirov, leader du parti au pouvoir, a annoncé cette initiative, inspirée par des messages de personnalités politiques américaines comme Ivanka Trump. Actuellement, l'homosexualité masculine est illégale en Ouzbékistan, sanctionnée par une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois ans, sans protection contre la discrimination.
Un tribunal ougandais a accordé 40 000 dollars (38 200 €) à 20 hommes torturés par la police après leur arrestation pour homosexualité présumée en 2020. Cette décision, rendue le 22 novembre, fait suite à des actes de torture subis lors du confinement lié à la COVID-19.
