
Marie Cau, élue en 2020 à Tilloy-lez-Marchiennes, a annoncé sa démission, effective depuis le 14 janvier 2025. Première maire trans de France, elle évoque un contexte insoutenable pour les maires ruraux. Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, elle liste sept raisons, dont la précarité du statut de maire et des lois inadaptées, comme la Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui ont exacerbé son quotidien.
Madame Cau dénonce également les violences verbales et le harcèlement dont elle a été victime, aggravés par l'impunité des réseaux sociaux. « Les maires des villages ruraux sont sacrifiés », déclare-t-elle, soulignant une charge de travail écrasante pour des indemnités dérisoires. Une étude de l'AMF révèle que 83% des maires estiment que leur mandat impacte leur santé. Malgré les difficultés, elle garde un souvenir positif de son mandat et espère que son départ fera réagir les pouvoirs publics pour mieux soutenir les élus locaux. « C'est une fierté d'avoir été la première maire transgenre », explique-t-elle, se tournant vers un avenir plus serein.

Il semblerait que Jordan Bardella ait une fâcheuse tendance à ne pas nous apprécier et à s’évertuer à nous mettre des bâtons dans les roues pour s’assurer que nous ne puissions pas bénéficier de nouveaux droits. Pour preuve ses récents votes au Parlement Européen qui se sont soldés par des « contre » sur 3 propositions relatives aux LGBT+ sur des sujets comme les « droits des personnes LGBTIQ dans l’Union », une résolution rappelant que les droits des LGBT+ sont des droits fondamentaux et condamnant l’augmentation des violences anti-LGBT+ et la condamnation de l’acte terroriste commis contre la communauté LGBTIQ+ ainsi que le meurtre par l’extrême-droite de Matus Horvath et de Juraj Vankulic en Slovénie. 
L'Église demeure tiraillée entre tradition et évolution sociale. Il y a peu le pape François, tout en soutenant certains droits des LGBTQ, a exprimé des réserves, qualifiant certains comportements dans les séminaires de « frociaggine », un terme péjoratif.
L’agence de presse italienne ANSA a révélé que l'événement LGBT initialement prévu pour le Jubilé de l'Église catholique a été retiré du calendrier officiel.
La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de rendre une décision historique sur la collecte des données personnelles liées à l’identité de genre. Désormais, la mention de civilité binaire (monsieur ou madame) devient facultative, sauf pour les statistiques de parité et le dossier médical. 
Le gouvernement britannique a lancé un programme de reconnaissance financière de 75 millions de livres sterling pour compenser les injustices subies par les anciens combattants LGBT, renvoyés en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Ce programme, conçu après des consultations avec les vétérans, offre 50 000 livres aux anciens combattants licenciés, avec des versements potentiels allant jusqu'à 70 000 livres. Les vétérans concernés pourront également demander un rétablissement de leur grade et une modification de leur motif de libération.
Le gouvernement socialiste espagnol, dirigé par Pedro Sánchez, fait face à une controverse après avoir annoncé la suppression du « Q+ » dans LGBTQ+ et l'interdiction pour les femmes transgenres de participer aux sports féminins, réservés aux « personnes ayant un sexe biologique féminin ».
Le changement de sexe à l'état civil reste une épreuve complexe et souvent humiliante pour les personnes trans en France. Actuellement, elles doivent passer par des tribunaux, justifiant leur genre avec un dossier lourd et intrusif, un processus jugé « absurde » par la sénatrice écologiste Mélanie Vogel. En avril 2024, elle a proposé une simplification de cette démarche, la transformant en une simple déclaration.
Une enquête interne du Syndicat de la magistrature, publiée par Mediapart, met en lumière le sexisme systémique et les violences sexuelles au sein de l'institution judiciaire française.
Le tribunal correctionnel de Moroni, aux Comores, a condamné deux jeunes femmes à 13 et 10 mois de prison, dont la moitié ferme, ainsi qu'à une amende de 200 € chacune, en raison de leur orientation sexuelle. Cette décision fait suite de leur arrestation en juin dernier, après une plainte pour des actes jugés « contraires aux bonnes mœurs ». Le procureur avait requis un an de prison ferme, arguant d'une nécessité de « punition exemplaire » face à une homosexualité, selon lui, incompatible avec les valeurs comoriennes, retrace le site SOS homophobie. 
Le 20 janvier 2025, les Village People, emblématiques du disco, se produiront lors de l’investiture de Donald Trump, un événement qui s’annonce festif. Leur tube intemporel Y.M.C.A. a accompagné le futur président lors de ses meetings, où il n’hésitait pas à danser devant ses supporters. « Notre chanson est un hymne mondial », déclare Victor Willis, leader du groupe.