
La police métropolitaine de Jakarta a mené une opération controversée samedi 1er février dans un hôtel du quartier de Kuningan, où une fête gay se tenait. Au total, 56 individus ont été interpellés, dont trois organisateurs, identifiés sous les initiales RH, RE et BP, qui risquent jusqu'à 15 ans de prison pour violation de la loi sur la pornographie explique le Jakarta Daily. « L'équipe a été soutenue par la direction de l'hôtel et le personnel de sécurité », a déclaré Ade Ary Syam Indradi, porte-parole de la police, lors d'une conférence de presse. Les forces de l’ordre ont saisi des contraceptifs et des médicaments anti-VIH sur les lieux, renforçant le caractère répressif de cette intervention. Bien que les actes homosexuels consensuels ne soient pas criminalisés, le code pénal indonésien punit les comportements obscènes et les actes impliquant des mineurs. Ade Ary a également rappelé au public de respecter les lois et normes morales, déclarant : « que cela serve de rappel à tous pour faire respecter la loi et la décence morale. »

Cette région du Caucase du Nord est devenue le théâtre d'une répression systématique et violente contre les personnes LGBTQ+. La situation a pris une tournure alarmante depuis l'arrestation de Matvey Volodin, un blogueur gay, incitant les autorités à intensifier leurs attaques. Un reportage du site d’informations FairPlanet.org revient sur cette chasse. Yusuf, un homme gay, raconte son cauchemar : arrêté à son domicile par la police, il a été forcé à les accompagner au poste, où il a été soumis à des interrogatoires sur ses amis et ses contacts. 
« Féminisme, diversité, inclusion, équité, immigration, avortement, environnementalisme, idéologie du genre » : tels sont les ennemis énumérés par le président argentin, Javier Milei, dans son discours au Forum économique mondial de Davos. Pour ce dirigeant d'extrême droite ce qu’il considère comme « le cancer de l'idéologie woke » vise maintenant à franchir une nouvelle étape : le gouvernement tentera d'éliminer le concept juridique de féminicide, les quotas d'emploi pour les minorités sexuelles, la parité hommes-femmes dans les listes électorales, les documents d'identité non binaires comme l’énumère le journal El Pais. Il compte aussi mettre fin à l’autodétermination des personnes trans. Pour y parvenir, il devra réunir une majorité de soutien au Congrès, ce qui ne semble pas être le cas pour l'instant.
Dans une photo publiée sur les réseaux sociaux, l’élu du NPA au conseil municipal de Bordeaux ancien candidat à la Présidentielle, affiche son soutien sans borne au mouvement woke avec humour en arborant en toute simplicité un t-shirt où est inscrit « wokiste » en grosses lettres aux couleurs du rainbow flag et à la place du « o », un poing levé, signifiant la lutte.
Le président ghanéen John Dramani Mahama a annoncé le 14 janvier l'abandon d'un projet de loi anti-LGBTQ, précédemment soutenu par l'ancien gouvernement. Ce texte, qui visait à renforcer la criminalisation des personnes LGBTQ, est désormais considéré comme « caduc » suite à la dissolution du Parlement. Au lieu de recourir à la répression, Mahama propose une approche éducative, soulignant l'importance d'inculquer les valeurs familiales dès l'école.
Marie Cau, élue en 2020 à Tilloy-lez-Marchiennes, a annoncé sa démission, effective depuis le 14 janvier 2025. Première maire trans de France, elle évoque un contexte insoutenable pour les maires ruraux. Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, elle liste sept raisons, dont la précarité du statut de maire et des lois inadaptées, comme la Zéro Artificialisation Nette (ZAN), qui ont exacerbé son quotidien. 
Il semblerait que Jordan Bardella ait une fâcheuse tendance à ne pas nous apprécier et à s’évertuer à nous mettre des bâtons dans les roues pour s’assurer que nous ne puissions pas bénéficier de nouveaux droits. Pour preuve ses récents votes au Parlement Européen qui se sont soldés par des « contre » sur 3 propositions relatives aux LGBT+ sur des sujets comme les « droits des personnes LGBTIQ dans l’Union », une résolution rappelant que les droits des LGBT+ sont des droits fondamentaux et condamnant l’augmentation des violences anti-LGBT+ et la condamnation de l’acte terroriste commis contre la communauté LGBTIQ+ ainsi que le meurtre par l’extrême-droite de Matus Horvath et de Juraj Vankulic en Slovénie. 
L'Église demeure tiraillée entre tradition et évolution sociale. Il y a peu le pape François, tout en soutenant certains droits des LGBTQ, a exprimé des réserves, qualifiant certains comportements dans les séminaires de « frociaggine », un terme péjoratif.
L’agence de presse italienne ANSA a révélé que l'événement LGBT initialement prévu pour le Jubilé de l'Église catholique a été retiré du calendrier officiel.
La Cour de Justice de l’Union Européenne vient de rendre une décision historique sur la collecte des données personnelles liées à l’identité de genre. Désormais, la mention de civilité binaire (monsieur ou madame) devient facultative, sauf pour les statistiques de parité et le dossier médical. 
Le gouvernement britannique a lancé un programme de reconnaissance financière de 75 millions de livres sterling pour compenser les injustices subies par les anciens combattants LGBT, renvoyés en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Ce programme, conçu après des consultations avec les vétérans, offre 50 000 livres aux anciens combattants licenciés, avec des versements potentiels allant jusqu'à 70 000 livres. Les vétérans concernés pourront également demander un rétablissement de leur grade et une modification de leur motif de libération.