
Odessa au Texas, a récemment adopté une ordonnance interdisant aux personnes transgenres d'utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre, en élargissant une loi de 1989 qui interdit aux individus d'entrer dans les toilettes du sexe opposé. The Texas Tribune revient sur les faits. Le conseil municipal a voté 5-2 en faveur de cette mesure, se justifiant par des préoccupations de sécurité pour les familles locales. Les défenseurs des droits LGBTQ+ dénoncent cette décision comme une discrimination inutile, soulignant qu'elle aggrave la peur et la division dans la communauté.
Des voix s'élèvent contre les risques juridiques qu'elle engendre, notamment des poursuites potentielles contre la ville. Les opposants estiment que cette ordonnance incite à la délation et à la stigmatisation des personnes trans, nuisant à la cohésion sociale.

Karen Cahall, une enseignante de l'école Monroe dans l'Ohio, a été suspendue pendant trois jours avec retenue de salaire pour avoir inclus quatre livres contenant des personnages LGBT dans sa bibliothèque de classe. Après plus de 30 ans de service, Mme Cahall a décidé de porter plainte contre le district scolaire, affirmant que cette décision viole ses droits constitutionnels et constitue une discrimination. La suspension fait suite à la plainte d'une mère d'élève, qui a considéré ces ouvrages inappropriés. Le surintendant, Tracey Miller, a justifié la sanction en soulignant que l’institutrice avait contourné le processus d'approbation en place.









Le 19 novembre, la représentante républicaine Nancy Mace a proposé un texte controversé visant à interdire à Sarah McBride, première élue trans du Congrès américain, d'utiliser les toilettes pour femmes du Capitole. Cette initiative a suscité des réactions vives au sein du camp démocrate, qualifiant le projet de « cruel » et « odieux ». Des élus comme Becca Balint et Mark Pocan ont dénoncé une manœuvre politique visant à attirer l'attention de Donald Trump. Nancy Mace soutient que « les hommes biologiques n’ont rien à faire dans les espaces privés des femmes », tandis que des figures républicaines comme Mike Johnson ont botté en touche, apprend-t-on dans un article du Monde, plaçant la question dans un contexte de débat plus large sans se prononcer clairement. En réponse, Sarah McBride a qualifié le projet de Mace de « manœuvre de l'extrême droite », appelant à une plus grande compréhension et respect dans les interactions entre individus aux parcours divers.




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