
Le président nigérian Bola Tinubu a récemment approuvé une directive interdisant l'homosexualité et d'autres comportements jugés contraires à l'éthique au sein des forces armées. Signée le 16 décembre 2024, cette révision des conditions de service précise que le personnel militaire ne doit pas s'engager dans des actes d'homosexualité, de lesbianisme, de bestialité ou de travestissement. Les nouvelles règles interdisent également les piercings, les tatouages ainsi que le comportement désordonné ou l'ivresse, tant en service qu'en dehors. Les officiers ne peuvent pas entretenir de relations amoureuses avec leurs subordonnés et doivent s'acquitter de toutes leurs obligations financières. L'appartenance à des sociétés secrètes ou des partis politiques est prohibée. Un florilège d’interdiction mais le document ne prévoit aucune sanction pour les violations de ces règles, suscitant des interrogations sur leur application.
Le mercredi 15 janvier 2025, le Président de la République a nommé Mathias Ott Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), succédant à Olivier Klein.
Le président américain Donald Trump a signé le 5 février un décret interdisant aux athlètes trans de participer à des compétitions sportives féminines. Lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, il a déclaré : « avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », sous les applaudissements de plusieurs athlètes féminines.
La junte militaire du Mali, dirigée par le colonel Assimi Goïta, a promulgué une loi criminalisant l’homosexualité, désormais qualifiée d’« attentat à la pudeur ». Entrée en vigueur le 13 décembre 2024, cette législation impose jusqu'à 7 ans de prison et une amende de 500 000 francs CFA, dans un pays où le revenu annuel moyen est de 870 USD. La loi cible également tout acte ou propos pouvant être interprété comme une promotion de l’homosexualité, ouvrant la voie à des abus et à une stigmatisation accrue des personnes LGBTQ+. 
Le Conseil d'État a rendu, le 27 janvier 2025, une décision marquante sur le changement de prénom et de genre à l'état civil, en réponse à des recours d'associations et de particuliers. Bien qu'il ait rejeté leurs demandes, la haute juridiction a amorcé un cadre juridique plus inclusif pour les personnes transgenres, intersexes et non binaires. 
Dans un contexte politique marqué par des débats sur les droits de genre, le député Kenyan George Kaluma a récemment exprimé son souhait de voir le projet de loi sur la protection de la famille promulgué. Ce projet, qui vise à criminaliser le mariage homosexuel et à interdire la promotion de l'homosexualité, a été remis sur le devant de la scène après que le président William Ruto ait salué la politique de genre du président américain Donald Trump. Lors d'une déclaration le 26 janvier 2025, Kaluma a remercié Ruto pour sa position affirmant qu'il n'existe que deux genres, masculin et féminin. Il a ainsi encouragé le Parlement kényan à faire avancer ce projet de loi, qu’il estime conforme aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays. 
La police métropolitaine de Jakarta a mené une opération controversée samedi 1
Cette région du Caucase du Nord est devenue le théâtre d'une répression systématique et violente contre les personnes LGBTQ+. La situation a pris une tournure alarmante depuis l'arrestation de Matvey Volodin, un blogueur gay, incitant les autorités à intensifier leurs attaques. Un reportage du site d’informations FairPlanet.org revient sur cette chasse. Yusuf, un homme gay, raconte son cauchemar : arrêté à son domicile par la police, il a été forcé à les accompagner au poste, où il a été soumis à des interrogatoires sur ses amis et ses contacts.
Dans une photo publiée sur les réseaux sociaux, l’élu du NPA au conseil municipal de Bordeaux ancien candidat à la Présidentielle, affiche son soutien sans borne au mouvement woke avec humour en arborant en toute simplicité un t-shirt où est inscrit « wokiste » en grosses lettres aux couleurs du rainbow flag et à la place du « o », un poing levé, signifiant la lutte.
« Féminisme, diversité, inclusion, équité, immigration, avortement, environnementalisme, idéologie du genre » : tels sont les ennemis énumérés par le président argentin, Javier Milei, dans son discours au Forum économique mondial de Davos. Pour ce dirigeant d'extrême droite ce qu’il considère comme « le cancer de l'idéologie woke » vise maintenant à franchir une nouvelle étape : le gouvernement tentera d'éliminer le concept juridique de féminicide, les quotas d'emploi pour les minorités sexuelles, la parité hommes-femmes dans les listes électorales, les documents d'identité non binaires comme l’énumère le journal El Pais. Il compte aussi mettre fin à l’autodétermination des personnes trans. Pour y parvenir, il devra réunir une majorité de soutien au Congrès, ce qui ne semble pas être le cas pour l'instant. 
Le président ghanéen John Dramani Mahama a annoncé le 14 janvier l'abandon d'un projet de loi anti-LGBTQ, précédemment soutenu par l'ancien gouvernement. Ce texte, qui visait à renforcer la criminalisation des personnes LGBTQ, est désormais considéré comme « caduc » suite à la dissolution du Parlement. Au lieu de recourir à la répression, Mahama propose une approche éducative, soulignant l'importance d'inculquer les valeurs familiales dès l'école.