
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a récemment accusé la communauté LGBTQ+ d'être responsable de la baisse du taux de natalité en Turquie, qu'il qualifie de crise alarmante. Lors d'un événement à Ankara, il a lancé une initiative intitulée « Année de la famille », affirmant qu'une « famille forte ouvre la voie à un État fort », tout en décrivant les LGBTQ+ comme des acteurs d'une conspiration visant à saper les valeurs familiales. Erdoğan a qualifié les droits des LGBTQ+ de « néolibéraux » et a exprimé son inquiétude face à une culture qu'il considère « perverse ».
Pour contrer cette tendance, il a proposé des mesures telles que des prêts sans intérêt pour les jeunes mariés et des aides financières pour les familles. Les critiques de la communauté LGBTQ+ demeurent une cible privilégiée de son autoritarisme, exacerbée par des interdictions et des répressions violentes des événements liés à la Fierté.

Emmanuel Grégoire, le député socialiste et apparentés, ancien 1
L’homosexualité est devenue un motif d’envoi au front en Ukraine, où les individus soupçonnés de cette orientation subissent des abus inimaginables aux dires de l’Agenzia Nova. Selon la chaîne indépendante russe Tv Dozhd, au moins sept cas d’hommes envoyés au combat ont été confirmés, dont un a perdu la vie, explique l’organe de presse italienne. 
Les temps sombres pour la communauté LGBT+ s'intensifient. Le média indépendant, Meduza, classé comme « extrémiste » et réfugié à
Le créateur de mode Simon Porte Jacquemus était invité sur le plateau de C à vous. Il en a profité pour répondre aux attaques sur sa récente paternité. Voici ce qu’il a déclaré : « le post pour annoncer la naissance de mes jumeaux était politique. J’avais envie de montrer ces deux mains, car je suis en couple, marié et papa. Je suis quelqu’un qui réalise ses rêves, et je prendrai toujours la parole contre l’homophobie ». Acte militant, visibilité assumée, le chouchou de la fashion française use de sa notoriété pour revendiquer le droit au bonheur ! 
Le président nigérian Bola Tinubu a récemment approuvé une directive interdisant l'homosexualité et d'autres comportements jugés contraires à l'éthique au sein des forces armées. Signée le 16 décembre 2024, cette révision des conditions de service précise que le personnel militaire ne doit pas s'engager dans des actes d'homosexualité, de lesbianisme, de bestialité ou de travestissement. Les nouvelles règles interdisent également les piercings, les tatouages ainsi que le comportement désordonné ou l'ivresse, tant en service qu'en dehors. Les officiers ne peuvent pas entretenir de relations amoureuses avec leurs subordonnés et doivent s'acquitter de toutes leurs obligations financières. L'appartenance à des sociétés secrètes ou des partis politiques est prohibée. Un florilège d’interdiction mais le document ne prévoit aucune sanction pour les violations de ces règles, suscitant des interrogations sur leur application. 
La junte militaire du Mali, dirigée par le colonel Assimi Goïta, a promulgué une loi criminalisant l’homosexualité, désormais qualifiée d’« attentat à la pudeur ». Entrée en vigueur le 13 décembre 2024, cette législation impose jusqu'à 7 ans de prison et une amende de 500 000 francs CFA, dans un pays où le revenu annuel moyen est de 870 USD. La loi cible également tout acte ou propos pouvant être interprété comme une promotion de l’homosexualité, ouvrant la voie à des abus et à une stigmatisation accrue des personnes LGBTQ+. 
Le président américain Donald Trump a signé le 5 février un décret interdisant aux athlètes trans de participer à des compétitions sportives féminines. Lors d'une cérémonie à la Maison Blanche, il a déclaré : « avec ce décret, la guerre contre le sport féminin est terminée », sous les applaudissements de plusieurs athlètes féminines.
Le mercredi 15 janvier 2025, le Président de la République a nommé Mathias Ott Délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH), succédant à Olivier Klein.
Le Conseil d'État a rendu, le 27 janvier 2025, une décision marquante sur le changement de prénom et de genre à l'état civil, en réponse à des recours d'associations et de particuliers. Bien qu'il ait rejeté leurs demandes, la haute juridiction a amorcé un cadre juridique plus inclusif pour les personnes transgenres, intersexes et non binaires. 
Dans un contexte politique marqué par des débats sur les droits de genre, le député Kenyan George Kaluma a récemment exprimé son souhait de voir le projet de loi sur la protection de la famille promulgué. Ce projet, qui vise à criminaliser le mariage homosexuel et à interdire la promotion de l'homosexualité, a été remis sur le devant de la scène après que le président William Ruto ait salué la politique de genre du président américain Donald Trump. Lors d'une déclaration le 26 janvier 2025, Kaluma a remercié Ruto pour sa position affirmant qu'il n'existe que deux genres, masculin et féminin. Il a ainsi encouragé le Parlement kényan à faire avancer ce projet de loi, qu’il estime conforme aux valeurs traditionnelles et religieuses du pays.