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  • L’obligation de stérilisation des personnes transgenres pour pouvoir changer de genre à l’état civil a été jugée inconstitutionnelle par la Cour suprême japonaise. Cette décision vient en réponse à la sollicitation d’une japonaise transgenre qui voulait changer de genre sur son état civil sans subir d’intervention chirurgicale en vertu d’une « grave violation des droits humains ». Rappelons qu’une personne trans au Japon doit justifier d’avoir subi une opération pour réassignation de son sexe, une stérilisation afin que l’identité soit raccord avec l’apparence du sexe auquel elle s’identifie. A cela s’ajoute un cadre de vie qui implique que la personne soit célibataire sans enfant à charge pour poursuivre la démarche.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Saisie par des associations, la Cour suprême a indiqué ne pas être habilitée à légaliser le mariage entre personnes du même sexe. Selon son président, cela relève du Parlement, en indiquant toutefois que l’Inde avait le devoir d’accorder une forme de reconnaissance aux relations entre personnes de même sexe, et celui de protéger ces dernières contre toute forme de discrimination. Du côté du gouvernement conservateur, « vivre ensemble en tant que partenaires et avoir des relations sexuelles entre personnes du même sexe (…) n’est pas comparable au concept de l’unité familiale indienne, composée d’un mari, d’une femme et d’enfants ». 5 ans après la dépénalisation de l’homosexualité, il y a encore du chemin à faire…

    Bruno De
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  • La loi pénalisant les relations sexuelles entre personnes de même sexe datait de 1898, résurgence coloniale britannique, dont faisait partie l’île. L’article 250 a été jugé inconstitutionnel par la Cour suprême, une décision saluée par l’Onusida, qui a précisé, par la voix de son responsable régional, que « les hommes ayant des relations avec les hommes pourront avoir un accès plus facile à la santé et aux services sociaux sans avoir peur d’être arrêtés ou poursuivis ». Du reste, la stigmatisation de la communauté est légion à Maurice, fortement influencée par la religion.

    Bruno De
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  • « Se sentir trans par effet de contagion ? », c’est ainsi que Floréane Marinier, journaliste à L’Obs est revenue sur une théorie « d’apparition subite de la dysphorie de genre » comme une mode. L’Association des Journalistes LGBTQI+ est revenue sur ce point en s’interrogeant : « devient on trans à cause des réseaux sociaux et de ces ami.e.s en écho à cet article et à aux propos tenus dans une « Rapid Onset Gender Dysphoria – ROGD – » une théorie qui laisserait à penser de telles causalités. Précisons sur le ROGD, cela « a été conçu en 2018 pour décrire une prétendue épidémie d’adolescent·es faisant leur coming-out trans « sans crier gare » sous l’effet d’une contagion sociale facilitée par des problèmes de santé mentale » apprend on dans le GLAD !, La Revue sur la langue, les genres et la sexualité. Il s’avère que rien n’a été prouvé scientifiquement comme cela est affirmé. Cette hypothèse fait pourtant des rebonds en France et le lot des milieux les plus LGBT-phobes comme on le découvre dans l’article de L’Obs. La journaliste y relatait la peur de parents d’une école du 6e arrondissement de Paris qui ont vu dans l’intervention des membres de l’association OUTrans, du « prosélytisme » et de la « conversion de genre ». Vous pouvez aisément imaginer la réaction de l’école : stopper net les séances sur le sujet au lieu d’expliquer la démarche. L’éducation fait une fois de plus volte-face à son devoir d’apprentissage et laisse dans l’ignorance des enfants qui peuvent être en questionnements sur leur genre.

    https://journals.openedition.org/glad/5756

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Le projet Ponte en mi piel (mets-toi dans ma peau) propose de chausser des lunettes de réalité virtuelle pour vivre la discrimination quotidienne subie par les personnes LGBT.Lancée à Madrid, l’initiative vise à rendre visibles les actes de LGBTIphobies, en augmentation ces dernières années en Espagne : 12 minutes dans la peau d'une adolescente lesbienne, d'un couple gay et d'une personne trans. Ramon Porteiro, concepteur du projet veut proposer cette expérience aux écoles, instituts, mairies et entreprises.

    Bruno De
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  • Un brulôt de 8 pages a été déposé dans de nombreuses boîtes aux lettres de la ville, ayant pour titre « non à l’idéologie transgenre à l’école ! ». Il émane de l’association SOS Education, qui se définit comme indépendante de tout mouvement politique, syndical, confessionnel et professionnel. Bourré de fausses informations, selon le parti socialiste local, il « est un concentré de fausses informations et de mensonges sur les transidentités et les personnes trans. (...) Les phrases contenues dans ce texte masquent difficilement la transphobie de l’association qui a diffusé le document ». Le premier adjoint au maire a envoyé un signalement à la procureure de la République de Lille.

    Bruno De
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  • Elle s’acharne, l'auteure de Harry Potter ! Nouvelle sortie de route pour JK Rowling qui se dit prête à faire de la prison plutôt que de s’abstenir d’avoir des propos transphobes. Le 17 octobre, elle partageait sur les réseaux sociaux une réponse à un tweet émanant d’un des services du ministère de la Justice britannique « répétez après nous : les femmes trans sont des femmes » auquel la romancière a répondu par un lapidaire « non ». Le parti politique du Labour défend actuellement une loi visant à condamner par une peine de prison les propos à caractère LGBT-phobes. Si celle-ci passe, l’écrivaine pourrait écoper de 2 ans de prison. Ce qui ne semble pas refroidir l’intéressée puisqu’elle à préciser « je ferai avec plaisir deux ans de prison si l’alternative est l’obligation d’utilisation dans mon langage des termes faux qui tordent la réalité ». Il semblerait que la dame ne daigne pas du tout faire d’efforts et repenser sa position. Et si c’était un de ces enfants, tiendrait-elle de tels propos haineux à leurs égards ? Gageons que « non » !

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Après la déculottée électorale de 2022, Reconquête joue à la pieuvre, l’entourage d’Eric Zemmour a créé l’association Parents vigilants, censé lutter contre « le wokisme, l’islamisation et le lobby LGBT, le grand endoctrinement dans nos écoles ». Le président du parti revendique 3500 élus aux élections qui ont eu lieu en octobre, un chiffre invérifiable et contesté par les acteurs de la communauté éducative.

    Bruno De
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  • Dans ce pays d’Asie, la Marche des Fiertés a eu lieu en septembre à Katmandou. De nombreux manifestants réclame l’accès au mariage pour tous. Le Népal possède certaines des lois les plus progressistes d’Asie du Sud sur l’homosexualité et les droits des trans. Par ailleurs, la Cour Suprême a autorisé les couples de même sexe à se marier mais aucune loi n’est pour l’instant venue le confirmer.

    Bruno De
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  • Stefanos Kasselakis, chef de l’opposition de gauche, à la tête de Syriza et ouvertement gay, a l’intention de faire avancer la légalisation du mariage homosexuel. En effet, le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis, en a fait une promesse de campagne lors de sa réélection en juillet dernier, mais peine à soumettre un texte au parlement, craignant de vives réactions de la branche la plus extrême de son parti. Malgré son retard dans la reconnaissance du mariage gay, la Grèce renforce régulièrement la protection des droits des personnes LGBTQI+, gagnant quatre places par rapport à l’édition précédente pour atteindre la 13ème place dans l’étude annuelle 2023 de l’Association internationale des lesbiennes et des gays (ILGA).

    Bruno De
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  • L’édition hongroise du très populaire magazine féminin ELLE a tapé un grand coup en mettant en une de son numéro de septembre, deux hommes embrassant tendrement leur bébé. Une première retentissante qui n’est pas passé inaperçue, vous pouvez vous en douter. Les réseaux sociaux ont salué et relayé cette initiative. Ce choix n’est pas anodin. Dans un pays qui depuis l’arrivée du premier ministre Viktor Orban en 2010 n’a de cesse de limiter les droits des personnes LGBT, afficher un couple homoparental de la sorte fait figure de soutien fort à la communauté et affiche clairement l'opposition de la rédaction aux décisions du gouvernement. Le restaurateur hongrois Hubert Hlatky Schlichter et son époux, le neurochirurgien Laszlo Szegedi expliquent que «le titre de notre couverture résume magnifiquement notre message : Born From Love, c’est-à-dire né de l’amour, parce que les familles, quelle que soit leur structure, sont ancrées dans un amour profond et inconditionnel ». Un coup médiatique engagé !

    Julien Claudé-Pénégry
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