Thèmatiques
Articles | Brèves
  • Le député croate Domagoj Hajdukovic a publié sur Facebook une photo de lui et son compagnon en plein bécotage sous un beau soleil d’hiver. Un cliché courageux et important sur l’échiquier politique du pays. Domagoj Hajdukovic s’était fait violemment agresser en juin 2020 par le président de son propre parti : Tomislav Mikulin. Ce dernier avait fort heureusement été exclu du parti social-démocrate. Après le coming-out du couple, cette photo donne une jolie lueur d’espoir à toutes les personnes LGBTQ+ du pays… En Croatie comme dans l’hexagone, la loi protège la communauté LGBTQ+ puisqu’une loi anti-discrimination a été votée. Les couples de même sexe sont reconnus depuis 2003 et ont la possibilité d’adopter depuis le printemps 2020. Il est toutefois impossible de se marier entre personnes du même sexe car depuis 2013, un référendum a définitivement défini le mariage comme une union entre un homme et une femme.

    Partager:

  • Rocco président !

    people

    « j’ai fait plus de bien au pays que tous les politiques réunis » : c’est le principal argument de l’acteur et réalisateur X pour se présenter à la fonction politique ultime chez nos voisins outre alpins. Il faut rappeler qu’en Italie, nul besoin de parrainages de 500 élus pour proposer sa candidature à la présidence de la République, tout le monde peut se présenter. Seulement, comme c’est le Parlement qui vote, il faut avoir de l’entre gens. Bon ok, Rocco a déjà de l’entre jambes, ça pourrait encore lui servir, après avoir raccroché le porno…

    NDLR : le président sortant Sergio Mattarella a été réélu pour 7 ans le 29 janvier 2022.

    Partager:

  • Une étape symbolique est en passe d’être atteinte dans la capitale japonaise, même si le mariage gay n'existe pas à l'échelle nationale. Cette annonce intervient alors que le Premier ministre japonais a fait part de ses réserves quant à une éventuelle légalisation du mariage gay à l'échelle nationale, même si une majorité de la population y est désormais favorable. Cette reconnaissance existe déjà dans d’autres collectivités locales depuis 2015. Faute d'une législation nationale, l'utilité de ces documents locaux demeure très limitée.

    Partager:

  • Le pays d’Amérique latine rejoint la trentaine de pays dans le monde qui l’ont légalisé. Depuis 2017, le projet a été régulièrement retoqué par le Parlement. 80% des députés ont voté pour en décembre. Le Chili rejoint le Costa Rica, l'Equateur, la Colombie, le Brésil, l'Uruguay, l'Argentine et 14 des 32 États mexicains, qui ont légiféré en faveur de cette forme d'union pour les personnes de même sexe. On peut par ailleurs espérer d’autres avancées pour les LGBTQIA+, puisque la gauche vient de gagner les élections présidentielles, en la personne de Gabriel Boric, 35 ans.

    Partager:

  • Dans un pays dirigé par un extrémiste virulent face à la cause LGBT, on ne peut que se réjouir de l’existence de la première Eglise trans à Sao Paulo. Jaque Chanel, 56 ans, a fondé sa propre Eglise évangélique, après avoir été exclu par son pasteur. Dans ce groupe, contrairement aux églises traditionnelles, les fidèles ne sont pas assis·es sur des rangées de bancs ou de sièges face à un autel, mais forment un cercle et se tiennent par la main, tandis que la pasteure prie à haute voix. Au Brésil, la plupart des évangéliques, mouvement protestant (30 % de la population), défendent des valeurs familiales conservatrices et rejettent aussi bien les personnes trans que les unions de même sexe.

    La pasteure, dont les célébrations sont qualifiées de « sataniques » par des groupes conservateurs sur les réseaux sociaux, distribue des paniers repas à environ 200 sans-abris du centre de Sao Paulo. Jacque Chanel souhaite subir une opération de réassignation de genre, mais plus de 1 000 personnes sont en liste d’attente dans un hôpital public de Sao Paulo qui ne pratique qu’une chirurgie de ce type par mois.

    Partager:

  • Alors que la Fifa prône ses valeurs de tolérance et d’égalité dans le jeu, les récentes déclarations du directeur exécutif de Qatar 2022, Nasser Al Khater, ne font que prouver une fois encore que les communautés LGBT ne seront pas respectées dans son pays : « Le Qatar n’est pas différent de toute autre société dans le monde. C’est une société où l’homosexualité n’est pas autorisée. Les démonstrations d’affection en public sont mal vues, et cela vaut pour tous. Le Qatar est un pays modeste et c’est la seule chose qui doit être respectée. En-dehors de cela, chacun est libre de vivre sa vie. Le Qatar et les pays environnants sont beaucoup plus pudiques et conservateurs. C’est ce que nous demandons aux fans de respecter. Nous sommes certains qu’ils le feront. Tout comme nous respectons les différentes cultures, nous attendons de celles-ci qu’elles fassent de même avec la nôtre. ». Alors que des sportifs comme le joueur australien Josh Cavallo, qui ont fait leur coming out, ont peur de venir au Quatar, Nasser Al Khater se défendait : « Nous lui souhaitons la bienvenue ici au Qatar. Nous l’invitons même à venir visiter le pays avant la Coupe du monde. Personne ne se sent menacé ici, personne ne se sent en danger. Je pense que cette perception de danger est due aux nombreuses accusations et aux nouvelles qui donnent une vision négative sur le pays. » avant d’ajouter concernant les suporters LGBT « Ils viendront au Qatar en tant que supporters d’un tournoi de football. Ils peuvent faire ce que tout autre être humain ferait. Mais le Qatar reste conservateur du point de vue de la démonstration d’affection en public. ». Si le Qatar tente par tous les moyens d’améliorer son image, les mentalités, elles, n’ont apparemment pas évolué ! 

    Partager:

  • Les autorités russes ont classé LGBT-Set, la principale organisation de défense des droits des personnes
    LGBTI+ « agent de l’étranger », un qualificatif controversé et infamant qui devrait compliquer son travail.

    LGBT-Set fournit, selon son site internet, une assistance juridique et psychologique aux personnes LGBTI+ et à leurs familles. Elle mène également des campagnes de sensibilisation et recueille des informations sur les discriminations liées à l’orientation sexuelle en Russie.

    Partager:

  • La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa a annoncé que les formulaires d’état civil vont être modifiés pour permettre d’inclure les familles homoparentales à partir de mars 2022. Concrètement, les formulaires papiers et web nécessaires pour toute demande de papiers d’identité ne vont plus porter automatiquement la mention père et mère. Cette adaptation à la réalité était revendiquée depuis des années par plusieurs associations. Les deux parents n’auront plus désormais qu’à cocher chacun « père » ou « mère ». Selon le président de l’Association des Familles Homoparentales, « ce n’est pas au citoyen de s’adapter à l’administration pour tenter de rentrer dans des cases, c’est au service public de s’adapter  ».

    Partager:

  • Le gouvernement fédéral belge va supprimer de ses cartes d’identité les mentions de sexe féminin et masculin, considérées comme inconstitutionnelles en Belgique, dans un effort de lutte contre les inégalités de genre. Il avait un temps considéré la mention d’un genre avec le signe X pour les personnes ne se reconnaissant pas dans les choix masculin et féminin. Mais selon une professeure de droit, cette option contribuerait à assigner encore les personnes à une catégorie, un troisième genre qui constituerait une nouvelle forme de stigmatisation. La solution la plus simple est parfois la plus ardue à trouver : plus de genre mentionné, donc plus de problème !

    Partager:

  • Pour commémorer les 40 ans du début de l’épidémie de sida, une place va être inaugurée le 1er décembre pour honorer les « combattantes et les combattants du sida », selon la mairie de Paris. Placée dans le quartier du Marais, elle a été l’objet de nombreuses discussions, y compris avec des associations pour savoir s’il fallait honorer les « morts et mortes du sida » ou plutôt parler de celles et ceux qui ont combattu et qui ont disparu mais aussi des vivant·es. Une petite avancée face à des villes comme Berlin ou New York, qui disposent de mémorial ou de centre d’archives LGBT, ce dernier étant toujours dans les cartons de la capitale.

    Partager:

  • Pour commémorer les 40 ans du début de l’épidémie de sida, une place va être inaugurée le 1er décembre pour honorer les « combattantes et les combattants du sida », selon la mairie de Paris. Placée dans le quartier du Marais, elle a été l’objet de nombreuses discussions, y compris avec des associations pour savoir s’il fallait honorer les « morts et mortes du sida » ou plutôt parler de celles et ceux qui ont combattu et qui ont disparu mais aussi des vivant·es. Une petite avancée face à des villes comme Berlin ou New York, qui disposent de mémorial ou de centre d’archives LGBT, ce dernier étant toujours dans les cartons de la capitale.

    Partager: