
Boots, la nouvelle série Netflix diffusée depuis le 9 octobre 2025, bouscule les conventions du récit militaire sur fond de coming out queer. Créée par Andy Parker, elle s’inspire librement de la vie de Greg Cope White, ancien Marine homosexuel dont le mémoire, The Pink Marine (2015), sert de base à cette fiction. L’histoire suit Cameron Cope, un adolescent fragile, joué par Miles Heizer, qui décide d’intégrer le corps des Marines en 1990 malgré l’interdiction pesant sur les homosexuels. Un choix impulsif motivé par la recherche d’authenticité et d’évasion. La série dépeint avec nuances la brutalité et la solidarité de l’univers militaire, tout en évoquant la question de l’identité face aux normes machistes.
Malgré les critiques, notamment celle du Pentagone qualifiant la série de « détritus woke », Boots rencontre un vif succès public, se classant rapidement parmi les hits de Netflix. Andy Parker, défenseur d’une représentation authentique, insiste sur le fait que la série n’est ni une propagande militariste ni une dénonciation. Elle explore surtout la complexité des choix individuels dans un contexte oppressif, soulignant le prix moral et psychologique de l’engagement. La série ne cherche pas à délivrer un message simpliste, mais à ouvrir un dialogue sur l’inclusion dans un univers traditionnellement viril. Un pari risqué et réussi ! La saison 2 serait déjà dans les tuyaux.
La 18ème édition de ce festival de cinéma LGBTQIA+ se veut « une fête, mais surtout une lutte : pour la visibilité, pour la dignité, pour la liberté. Tant que l’égalité ne sera pas une réalité partout, notre cinéma continuera de se dresser comme un écran contre l’obscurantisme et comme une lumière d’espoir ». Voici comment le présente Sébastien Clavier et l’équipe d’organisation.
Figure iconique de la bédé, lesbienne assumée, l’Américaine Alison Bechdel a fait d’elle et de sa famille le cœur de romans graphiques dont le succès n’est plus à prouver. Avec Spent, elle s’attaque à la fiction et livre, d’un dessin détendu et fluide, les questionnements d’une artiste queer face au monde. Un récit drôle, tendre et plein d’empathie, qui interroge nos valeurs à l’âge du capitalisme mondialisé.
Laurent Herrou, figure de l’autofiction depuis 2000, signe avec Sling un roman cru et sensuel. Deux hommes se retrouvent dans un sex-club après des années de fantasmes partagés à distance. Là, ils explorent le plaisir et l’abandon, entre eux et avec d’autres.
La 4ème édition du festival du cinéma international de Vesoul se déroule cette année du 15 au 21 octobre. Le cinéma Majestic accueillera les festivaliers au tarif unique de 6 par séance (16 rue Courvoisier).
A l’affiche cet été du Marvel Les 4 Fantastiques, Premiers pas, mais aussi de Eddignton, Pedro Pascal est aujourd’hui une star adulée pour bien plus que ses talents d’acteur. De ses débuts modestes à son statut de sex-symbol international, il rayonne par son authenticité et sa sensibilité. Connu pour ses rôles emblématiques dans Game of thrones, The Last of us ou The Mandalorian, sa simplicité authentique et son humilité gagnent le cœur du public.
Pour son premier livre, la chanteuse et productrice livre une réflexion profonde et touchante sur le deuil. On ne présente plus Rebeka Warrior. Chanteuse, compositrice, productrice et DJ, elle s’est imposée à travers ses trois groupes, Sexy Sushi, Mansfield TYA et Kompromat, comme une figure incontournable de la scène musicale indie française, surfant entre les genres avec une aisance folle et une énergie brute, tout en affirmant sa queerness avec passion et respect.
Une seconde saison et puis s’en va ! Diffusé depuis le 13 juin sur Prime Vidéo, le deuxième opus de la série française Escort boys tire sa révérence. Alors que la première saison a été conçue comme un long film par le réalisateur Ruben Alves, la suite est venue couronner un franc succès d’audience qui a donné lieu à l’écriture du second volet d’épisode.
Le marché le plus coquin de Paris revient le 4 et 5 octobre au Hasard Ludique. Cette année, la sélection d'artistes s'est attelée à mijoter un imaginaire érotique où plaisir des yeux rime avec appétit des corps. Entre dessins à croquer, fantasmes qui donnent l’eau à la bouche et ateliers bien assaisonnés, on explore les liens entre bouffe et désir, toujours avec humour, audace et un brin de malice au cœur de l’assiette.
La galerie Studio 84 profite de la Bear Week 2025 (30 septembre-5 octobre) pour présenter cette exposition. Les cimaises seront garnies d’œuvres de personnes imposantes, belles et charnelles, rayonnant d’une force assumée et d’une nouvelle forme d’esthétisme masculin. À travers l’objectif du photographe Daniel Rachamim et de l’architecte Ron Sabag, ces corps reçoivent désormais ce qui leur a été longtemps refusé : une visibilité bienveillante et digne, qui les place en clef de voûte de la création.