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  • Le très attendu second opus devrait arriver sur grand écran en 2025, avec les 3 actrices iconiques qui ont fait le succès du film en 2006.

    Andy Sachs (Anne Hathaway), désormais journaliste à succès et rédactrice en chef de son propre magazine, est recontactée par Miranda Priestly (Meryl Streep), la redoutable rédactrice en chef du magazine Runway. Elle lui propose de collaborer à un projet révolutionnaire qui pourrait redéfinir l'industrie de la mode. Emily Charlton (Emily Blunt), désormais une étoile montante de l'industrie, devient à la fois une rivale et une alliée inattendue. Ambition, loyauté, coups de p… et dialogues assassins : pourvu que cette suite soit à la hauteur !

    Bruno De
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  • Sorti en 1994, ce film australien représente la marque d’une époque pour toute une génération LGBTQIA+ et bien sûr pour l’art du drag, sans oublier une bande originale très recherchée. On s’attend donc à un message d’inclusion et de diversité avec des thèmes actualisés pour la version 2025.

    Chez Strobo mag, on reste méfiant : le premier opus se place dans les films de chevet tellement il côtoie la perfection, donc il y a beaucoup d’attente pour la suite, donc on a peur d’être déçu Ne faisons pas les mauvaises et attendons de voir… 

    Bruno De
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  • Après le lumineux Entre les roseaux, Mikko Mäkelä revient avec Sebastian, un film beaucoup plus feutré, intime et troublant. L'histoire explore comment le glissement dans une double vie en tant que travailleur du sexe bouleverse la vie d’un jeune homme talentueux, porté avec justesse et puissance par Ruaridh Mollica. On ne peut qu’adhérer.

    En presque deux heures, Sebastian, le second long métrage du réalisateur finlandais Mikko Mäkelä, nous entraîne dans les méandres de l’addiction d’un jeune auteur en quête de reconnaissance. Max est un beau gosse de 25 ans qui, pour nourrir ses écrits, puise l’inspiration dans ses propres relations. Écrivain en herbe le jour, la nuit, il charme des hommes plus âgés sur des plateformes d'escorting sous le nom de Sebastian. En choisissant d'exploiter ces expériences personnelles et sexuelles pour enrichir son premier roman, il se laisse happer par l’appât du gain facile et la liberté que lui offre la prostitution sur Internet. La source d’inspiration qu’il en tire le conduit à noircir des pages blanches avec ses moments de sexe tarifés. Mais son éditrice souhaite plus d’authenticité. Max est-il prêt à abandonner son alter ego pour endosser l’identité de celui qui se cache derrière tout cela ? Est-il prêt à assumer les conséquences de cette décision ? Là est la question !

    Se perdre pour être  Entre scènes de sexe, sentiments naissants, relations suivies, remises en question, vie cachée et aspiration à percer dans le milieu littéraire, le trouble s’installe dans l’esprit de Max/Sebastian. En ancrant l’histoire dans l’univers londonien, tendance et culturel, et en faisant référence à l’œuvre et à la réussite de Bret Easton Ellis, dont Max est fan, Mikko Mäkelä flirte littéralement avec l’univers du maître des Lois
    de
    l’attraction, tant dans le traitement de l’image que dans le rythme et le déroulement de l’histoire. Se détourner de l’autofiction pour se lancer dans un témoignage sensationnel, Max doit choisir. Mais peut-il faire des compromis sans se brûler les ailes ?
    Sebastian de Mikko Mäkelä,  en salle depuis le 9 avril.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Ce salon qui se tiendra les 12 et 13 avril 2025 a pour objectif de promouvoir la littérature, l'expression populaire, et plus globalement la culture LGBTI+ dans la région et en libre accès.

    Plus de représentations pour les personnes queer et une meilleure accessibilité aux livres traitant des sujets qui les concernent sont les maîtres mots. Pendant deux jours, des auteurs/autrices et illustrateurs/illustratrices viendront à la rencontre du public pour échanger. A l’hôtel de Guînes.

    www.fiertespdc.org/salon-regional-du-livre-lgbti-arras

    Bruno De
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  • David Hockney est mis à l’honneur du 9 avril au 31 août 2025 à la Fondation Louis Vuitton. Cette exposition, intitulée David Hockney, 25, rassemble plus de 400 œuvres, allant des années 1950 à aujourd’hui, à travers onze galeries de l’un des artistes les plus influents des XXe et XXIe siècles. Il a personnellement lui-même supervisé la conception de l’exposition, sélectionnant des œuvres emblématiques tout en intégrant ses créations récentes, témoignant d’un renouvellement constant de son art. Les visiteurs découvriront une diversité de techniques, des peintures à l’huile aux œuvres numériques sur iPad, illustrant la capacité unique de l’artiste à se réinventer.

    En préambule, des pièces emblématiques des années 1950 aux années 1970, dont le célèbre A Bigger Splash, poseront le cadre de cette immersion dans son univers. Le cœur de l’exposition se concentre sur les 25 dernières années, où Hockney explore des paysages familiers du Yorkshire, de Normandie et de Londres, célébrant la nature et les saisons. Le parcours, riche et varié, invite à une réflexion sur l’évolution de l’artiste, sa passion pour l’opéra et sa manière d’infuser son art de références historiques. Les dernières œuvres, peintes à Londres, évoquent des influences d’Edvard Munch et de William Blake, offrant une exploration spirituelle et poétique. En somme, David Hockney, 25 est une ode à la créativité, rappelant que la beauté du printemps ne peut être annulée.

    Infos et billetterie ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • La réalisatrice Tzeli Hadjimitriou a produit un film d’archives essentiel sur l’émergence du paradis lesbien de l’île grecque de Sappho dans les années 70. L’histoire de ce berceau de liberté et de sécurité a été porté à l’écran, afin de graver dans le marbre les origines d’un mouvement lesbien empreint d’une conscience féministe.

    La Fédération française des festivals de films LGBTQIA+ organise donc une tournée de projections et de rencontres en France entière, après lui avoir attribué le Prix coup de cœur.

    Le 9 avril, à Bordeaux (festival Cinémarges), le 26 avril à Rouen (festival Ciné Friendly), du 18 au 29 avril à Nice (festival In&Out).

    Bruno De
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  • Dans un monde professionnel en constante évolution, la question de la diversité et de l'inclusion prend une ampleur sans précédent. Toujours plus urgente quand on assiste à l'effacement par l’administration Trump de tous les programmes DEI au sein des entreprises américaines. Le livre Diversité et Inclusion : pourquoi l'entreprise ne peut plus attendre,  d'Adrien et Fabien Figula Letort, publié aux éditions L'Aube, se positionne comme un outil indispensable pour les entreprises qui souhaitent s'adapter à cette nouvelle réalité sociétale. Les auteurs, experts en ressources humaines et en management, soulignent que la diversité ne se limite pas à une simple obligation légale ou à une question de moralité. Dans une interview Adrien Figula Letort déclare : « les entreprises qui n'agissent pas sur ces enjeux prennent un risque majeur sur leur pérennité. » Cette assertion résonne comme un avertissement : face à une société de plus en plus consciente des inégalités, les entreprises doivent évoluer ou risquer de perdre leur attrait et leur compétitivité.

    Le livre met en avant des études qui démontrent le lien direct entre diversité et performance économique. Les auteurs citent une étude de McKinsey affirmant que les entreprises les plus diversifiées sont 35% plus susceptibles d'obtenir des rendements financiers supérieurs à la moyenne de leur secteur. Ces chiffres illustrent l'impact positif que la diversité peut avoir sur l'innovation, la créativité et, par conséquent, sur les résultats financiers. Un autre point fort de l'ouvrage est l’analyse des freins à la mise en œuvre de politiques inclusives. Fabien Figula Letort explique : « souvent, c’est la peur de l’inconnu et des stéréotypes qui freine les entreprises. »

    En effet, de nombreux dirigeants hésitent à aborder la question de la diversité par crainte de confrontations internes ou de bouleversements organisationnels. Les auteurs proposent des solutions concrètes pour surmonter ces obstacles, comme la mise en place de formations sur les biais inconscients et l'encouragement d'un dialogue ouvert au sein des équipes. Au-delà des chiffres et des études, Diversité et Inclusion se distingue par son approche humaine. Adrien et Fabien proposent aux lecteurs de réfléchir sur leur propre rôle dans la promotion d’un environnement inclusif. « Chaque individu, à son échelle, peut faire la différence », écrivent-ils. Cette perspective permet de rendre l’enjeu accessible, incitant chacun à prendre conscience de ses préjugés et à agir.

    Plus qu’une simple lecture, cet ouvrage est tout simplement indispensable pour tous ceux et toutes celles qui souhaitent comprendre l'importance de ces enjeux dans le monde du travail. Adrien et Fabien Figula Letort offrent non seulement une analyse pertinente mais aussi un véritable guide d'action. Alors que les entreprises font face à des défis sans précédent, ce livre rappelle que l'inclusion n’est pas seulement un impératif éthique, mais également un levier de performance incontournable. Les entreprises doivent désormais se mobiliser, car comme le souligne Adrien Figula Letort : « Le temps de l'attente est révolu. »

    Diversité et Inclusion : pourquoi l'entreprise ne peut plus attendre, d’Adrien et Fabien Figura Letort, Editions l’aube, collection Paroles d’acteurs, 208 p., 18€

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Les rencontres cinématographiques queer niçoises se dérouleront du 17 au 28 avril. Sont prévus une trentaine de projections de films queer, pour la plupart en avant-première, des rencontres avec des artistes ainsi qu’un grand nombre d’événements (expositions, lectures et performances, conférences).

    L’association Les Ouvreurs annonce aussi un grand week-end autour de la visibilité lesbienne, une réflexion autour des identités homosexuelles arabes dans un monde post colonial et une exposition décomposée « Nice queer, une historie à écrire ».

    www.facebook.com/rencontresinout

    Bruno De
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  • Depuis une dizaine de jours, les joueurs plongent dans le royaume de Bohême du 15e siècle avec Kingdom Come Deliverance 2, le nouvel opus de Warhorse Studios. Si le réalisme est au cœur de l'expérience, c'est la romance discrète entre Henry, fils de forgeron, et Hans, un noble chevalier, qui fait débat. Ce choix narratif, bien que secondaire, a suscité des réactions vives, notamment de la part des « anti-wokes ». À travers une série de quêtes, cette romance se développe lentement, culminant dans une scène touchante où l’amitié se transforme en amour.

    Cependant, ce choix narratif a provoqué la colère d'une partie des joueurs, qui ont dénoncé le jeu comme « woke ». Sur les réseaux sociaux, la bataille fait rage : les anti-wokes, souvent liés à l’extrême droite, ont appelé au boycott, tandis que d'autres soutiennent cette inclusivité. Daniel Vavra, cofondateur de Warhorse, a réagi à ces accusations : « Il semblerait que certains essayent toujours de nous catégoriser » a-t-il déclaré à PC Gamer. « Si vous ne voulez pas qu'Henry ait une romance avec un homme, vous êtes libre de ne pas en avoir une » a-t-il poursuivi. Le studio, soutenu par son propriétaire Embracer, célèbre déjà un succès commercial, avec près de 2 millions d'exemplaires vendus. Sylvain Trinel de BFM Tech&Co souligne que la polémique est « stupide », rappelant que les choix de romance sont une demande des joueurs.

    En fin de compte, ce nouvel opus de Kingdom Come Deliverance prouve que l'amour peut transcender les époques et les préjugés, même dans un monde médiéval réaliste. 

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Événement. Paris Expo Porte de Versailles se transformera en un véritable sanctuaire de la magie avec l’exposition Disney100 à partir du 10 avril 2025. Après des célébrations éclatantes à Disneyland Paris en 2023, cette exposition itinérante, déjà vue à Munich, Londres et Séoul, promet d'enchanter les fans de tous âges jusqu'au 5 octobre 2025. Disney100, c'est un voyage à travers un siècle d'histoires et de créations emblématiques.

    Les visiteurs découvriront neuf galeries immersives, mettant en lumière des classiques tels que Blanche-Neige et Peter Pan, ainsi que des productions récentes comme Encanto. Plus de 250 objets précieux des Walt Disney Archives seront exposés, allant de costumes iconiques à des sculptures d'animation, dont la robe de Cruella et le Cheval du Carrousel de Mary Poppins.

    Les expériences interactives, comme l'utilisation de technologies de capture de mouvement, enrichiront cette exploration fascinante. La billetterie est déjà ouverte, ne ratez pas l’occasion de partir à la découverte de ce monde féérique qui enchantera autant les petits que les grands

    Infos et billetterie ici.

    Julien Claudé-Pénégry
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  • Mégenrée parce que trans. Voilà ce que l’actrice de la série Euphoria, Hunter Schafer, explique dans une vidéo qu’elle a publiée sur les réseaux sociaux lorsqu’elle a reçu son nouveau passeport. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant qu’elle était genrée « homme » au lieu de « femme ».

    « C'est la première fois que cela m'arrive depuis que j'ai changé de genre, il y a maintenant une dizaine d'années, et je pense que c'est le résultat direct de la politique actuelle de notre pays », a-t-elle précisé sur son compte Tik Tok. Ce changement est loin d'être anodin.

    Lors de sa prise de poste à la présidence des Etats-Unis, Donald Trump a notamment pris une flopée de décrets dont celui d’arrêter les passeports mentionnant le genre « X ». Les effets sont donc en train de se produire, car les agents chargés d’établir les fameux papiers sont obligés de se référer aux actes de naissance pour établir le genre d’« origine », c’est-à-dire de naissance des demandeur.ses. Cela dans l’objectif assumé de Trump d’imposer l’existence que de deux sexes les femmes et les hommes. 

    Julien Claudé-Pénégry
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